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Un visiteur
4,0
Publiée le 28 janvier 2014
excellent film docu sur Fresh , un homme que j'apprécie par son caractère , sa force , ses combats , ses convictions , il avait rien avoir avec les bobos gaucho débiles des autres régions. c'est assez bien monté et réalisé , l'envers du décors d'une campagne politique et ses coups bas mais bien entendu qui dit leader dit mouche à merde autour du leader le pire c'est le publicitaire alors lui une tete de suceur de queues incroyable et ceux qui sont autour de Fresh qui rigolent à chacune de ses blagues pour lui lécher le fion ha ça me fait marrer , par contre me directeur de cabinet est impeccable respect , Bravo Fresh , Bravo Président et RIP et c'ets vrai que Fabius n'a pas une tronche très catholique lui le converti.
excellent film docu sur Fresh , un homme que j'apprécie par son caractère , sa force , ses combats , ses convictions , il avait rien avoir avec les bobos gaucho débiles des autres régions. c'est assez bien monté et réalisé , l'envers du décors d'une campagne politique et ses coups bas mais bien entendu qui dit leader dit mouche à merde autour du leader le pire c'est le publicitaire alors lui une tete de suceur de queues incroyable et ceux qui sont autour de Fresh qui rigolent à chacune de ses blagues pour lui lécher le fion ha ça me fait marrer , par contre me directeur de cabinet est impeccable respect , Bravo Fresh , Bravo Président et RIP et c'ets vrai que Fabius n'a pas une tronche très catholique lui le converti.
Un film très courageux , ou un Socialiste dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas , adieu à la non langue de bois et à l'angélisme façon 6eme arr ... Et à un grand Monsieur .
Excellent documentaire sur le monde politique filmé à la façon (striptease) la réalisation est parfaite on voit très bien le vrai du personnage georges frèche
Film avec Un personnage gargantuesque Très intéressant. Le monde des « journaleux » parisiens y est très bien rendu Les propos tenus par Georges Frèche qui y parle notamment du boy scout de RTL : « Apathie je vais l’inviter à Montpellier pour lui foutre mon poing sur la gueule » Il est très regrettable que cet homme n’a pu tenir sa promesse Ce pauvre Marc Olivier Fogiel qui ce fait aussi encul… par téléphone interposé, un des bonheurs de ce film Film extraordinaire Grand moment de vérité politique on imagine DSK se rendant à un bal populaire pour y côtoyer des danseurs et chanté à tu tête des chansons partisanes. Même faisant une campagne sur un marché DSK je le vois pas dans ce rôle. Pas assez humain. Pas assez populaire et surtout nos politiques actuels ont un manque cruel d’amour vis-à-vis de leur électeur. L’admiration n’existe plus seul le pouvoir est toujours à prendre
"Le Président", certainement en référence au film de Henri Verneuil, est un film documentaire français réalisé par Yves Jeuland, sorti en 2010. A la façon de Raymond Depardon en 1974 avec "Partie de campagne", Yves Jeuland spécialiste des documentaires politiques filme simplement, sans commentaire, ni voix-off, la campagne électorale de Georges Frêche pour les élections régionales de 2010 en Languedoc-Roussillon.
Hallucinant ! Cet ogre politique est surprenant , intelligent, manipulateur, brillant et surtout charismatique avec un langage colore du Midi.
Ce documentaire est sensationnel pour ceux qui s’intéressent à la politique même de loin, on est au coeur de la campagne pour les régionales et on suit G Freche partout. Pas de commentaires de l'auteur, on prend conscience que la politique se fait avec la parole, les mots , le verbe ...avant tout! La preuve en est donnée ici.
Mauvaise foi, coups de gueule, populisme...George Frêche ne nous épargne rien. Si cela avait été une fiction, personne n'y aurait cru, le personnage aurait été jugé trop caricatural pour être vrai. Si Frêche a une gueule et un bagout d'acteur et qu'il le sait et qu'il en joue, c'est surtout le travail (qui n'est pas une sinécure) des communicants de l'ombre et cet univers politique de derrière les estrades/discours qui sont très intéressants dans ce documentaire. L'absence de voix-off est bien ; il ne reste que le travail brut du cinéma pour que le spectateur puisse se faire lui-même sa propre opinion de ce qu'il voit, et ce qu'il entend, bien loin des chaines et émissions d'info actuelles.
Formidable documentaire sur la face cachée d’une campagne politique. On est halluciné par tant de franchise et de laisser aller de la part de Georges Frêche. Aucun regard sur le montage final, totale liberté pour le réalisateur qui assume pleinement cette chance sans gâcher le plaisir d’effets faciles ou de gratuités. Il monte son film avec intelligence et laisse le spectateur libre de comprendre les subtilités montrées à l’écran (sorte de Zapping Canal plus sur un seul thème). C’est délicieux d’informations, plaisant de rires (parfois déplacés) et aberrant de vérité. La politique résumé en 2 heures. Formidable. Et dire que ce fonctionnement existe sur un candidat de région on imagine comment notre président actuel a été mis devant l’estrade…
Sans doute intelligent et cultivé, conscient de son habileté et de sa dureté, gages indéniables pour durer dans un milieu où traîtrises et « assassinats » sont monnaie courante, Georges Frêche n’en apparaît pas moins comme un affreux cabotin, doublement obsédé par son projet d’ériger la statue des dix hommes les plus importants du vingtième siècle et par ses adversaires (Hélène Mandroux, en tête) à qui il veut rendre gorge vaille que vaille. Prétendant être proche de la population languedocienne et de ses préoccupations sociales, l’homme sait flatter son auditoire, s’inventer un passé difficile et jouer les victimes en rabâchant le couplet de l’opposition sixième arrondissement parisien versus reste du pays. On pourrait ainsi disserter longtemps sur les raisons de la longévité de sa popularité mais sa parole démagogique, provocatrice et parfois grossière doit sans doute y contribuer, comme son apparente simplicité et un mode de vie sans luxe ni ostentation.
C’est davantage dans les silences, le constat de l’extrême lassitude qu’on se rend compte que Georges Frêche est en train de livrer son dernier combat et qu’il en a probablement conscience. Le spectateur est dès lors partagé entre la pitié à voir claudiquer et souffler un homme au bout de ses forces et l’irritation mélangée au respect à entendre les plaisanteries grasses et les mêmes idées fixes. Des sentiments contradictoires à l’image d’un homme qui ne laisse certes pas indifférent, véritable personnage romanesque, acteur formidable se vautrant avec délectation dans le rôle qu’il s’est lui-même écrit. Ce qui fait du Président un grand documentaire riche d’enseignement sur les mœurs politiques.
Yves Jeuland a suivi pendant 6 mois la campagne pour les élections régionales de Georges Frêche. Celui qui fut élu député en 1973 et maire de Montpellier à 5 reprises (pendant 27 ans), se lance dans sa campagne de réélection.
Le documentaire nous permet de découvrir ce qui se cache sous la carapace de ce gros dur à cuire du monde politique, décriés par certains, adulés par d'autres. Certaines de ses paroles n'ont laissé personne indifférente et les politiques en ont souvent joué avec, très souvent à leur avantage. Ses commentaires sur l'équipe de France de football ("dans cette équipe, il y a neuf blacks sur onze. La normalité serait qu'il y en ait trois ou quatre.”) ou sur Laurent Fabius ("voter pour ce mec en Haute-Normandie me poserait un problème, il a une tronche pas catholique." ont défrayé la chronique juste avant la campagne régionale et comme à son habitude, Georges Frêche a su se défendre et faire monter le buzz autour de lui, tout comme les pourcentages de sa côte de popularité, alors que le Parti Socialiste venait de le lâcher suite à ses déclarations douteuses.
Mais le documentaire lève aussi le voile sur les coulisses de cet univers, des chargés de communication en passant par le directeur de cabinet, le publiciste et les deux conseillers, bref on découvre toutes les manigances et les manipulations faites avec les médias, l'art de la communication et surtout de la mise en scène !
Réélu en mars 2010 et décédé 7 mois plus tard de la même année à l’âge de 72 ans, Le Président (2010) nous aura aussi permis de découvrir un homme, certes grande gueule, mais attachant, très loin de l'image que lui avait donné les médias. Dans la droite lignée que L'Insoumis (2018) de Gilles Perret sur Jean-Luc Mélenchon.
Pourquoi pas, mais à quoi bon ? Certains diront que ce "Président" est une remarquable exploration des dessous peu reluisants de la politique. Soit, l'argument se tient. Mais bon, qu'apprend-on réellement de cet univers par ce documentaire ? Malheureusement pas grand-chose même si, bien évidemment, cette affirmation dépendra de votre degré de crédulité et d'information à cet égard. Les politiques mentent ? Les politiques truquent ? Les politiques manigancent ? - La belle affaire ! Encore aurais-je pu adhérer à l'idée si ce film n'avait pas trois terribles défauts. D'abord il y a sa forme des plus banales : aucune tentative n'a été faite de donner du relief au document. On se contente de choisir les moments marquants de ce qu'on a filmé et on les emboîte les uns aux autres dans l'ordre chronologique des évènements. C'est peut-être logique, mais c'est peu productif et assez chiant. D'ailleurs, le deuxième défaut est là : la répétitivité du propos. Sur un reportage télé de trois quarts d'heure cela peut encore passer, mais sur 1h30 c'est bien trop rude. Enfin, dernier défaut et pour moi non le moindre : le sujet du film, Georges Frêche. OK, c'était LE symbole du cacique par excellence, celui par lequel la démonstration n'en est que plus nette et plus claire. Mais bon, personnellement je trouve que cet individu n'entretient aucune source de fascination pour sa personne tant il est basique dans sa réflexion, pitoyable dans sa démarche intellectuelle et discursive, et surtout répugnant dans tous les sens du terme. Ce mec est absolument ignoble, et le voir devant moi sur grand écran pendant plus d'une heure, cela suscite chez moi le plus vif dégoût. « Délit de sale gueule » diriez-vous ? Peut-être... Mais au moins, par rapport à un homme comme Frêche, je serais tenté d’assumer pleinement une telle posture en y ajoutant même hautement qu'au final tel fut pris qui croyait prendre...
Le président est le genre de documentaire qui s'efface totalement derrière son sujet. Si l'on sait que tout ce que l'on observe est modifié par le simple fait que l'on observe on aurait pu penser voir quelque d'assez lisse, de conventionnel. Mais pas du tout Frêche et ses conseillers font comme si de rien n'était devant cette caméra (après si c'est atténué ou amplifié malgré tout, on n'en saura rien). Ils crient, ils chantent, ils insultent ! Le documentaire se passe de tout commentaire audio, on ne se trouve pas donc avec quelqu'un qui nous dit quoi penser de ce Frêche, bien sûr le montage influence l'opinion, mais c'est là un processus cinématographique pur et qui dans ce cas précis se confond totalement avec l'idée qu'on a à la base du sujet. Si l'on apprend pas grand chose sur Frêche, le personnage est jouissif à souhait, c'est d'ailleurs sans doute le film le plus jouissif de l'année avec Piranha 3D (mais c'est autre chose là). Voir Frêche démonter Fogiel au téléphone a quelque chose d'orgasmique, cette rhétorique doublée d'une mauvaise foi à toute épreuve, ces mensonges ne font que renforcer l'image que l'on a de Frêche. Mais ça le pose aussi en personnage totalement humain. Une sorte de héros tragique. On comprend mieux sa démarche, il le dit lui même en 30 campagnes politiques les seules sérieuses qu'il a faite il les a perdu ! Et lorsqu'il les fait en racontant des blagues de cul il gagne. à ce moment précis, c'est plus qu'un simple film sur Frêche, c'est un film sur LA politique, un film sur la démocratie et ses limites. Et puis Frêche est un personnage, un vrai personnage de cinéma. Si ce n'était pas un documentaire on ne l'aurait pas cru tellement c'est à la fois consternant, désolant et sans appel. Un film à voir, sans nul doute. Maintenant il me faut voir le film sur la campagne de Giscard par Depardon.
Remarquable portrait de George Frêche durant la campagne mouvementée des régionales. La grande surprise du film c’est le ton humoristique et le regard caustique que jette le réalisateur sur tout ce petit monde, à commencer par les deux communicants, malmenés par un Fréche qui n’en a visiblement plus rien à foutre. Avec 40 ans de politique derrière lui, il n’a plus rien à prouver, il dit ce qu’il veut, fait ce qu’il veut quant il veut, il envoi régulièrement paître ses deux larbins de la com (fabuleux dans leurs numéros, l'un exalté, l'autre angoissé) et ce en public, il ment avec un aplomb incroyable devant 5000 personnes venues l’applaudir, brodant une incroyable histoire sur le passé misérabiliste de son père sans aucune gêne. Ces personnages sont tellement énormes, qu’on se croirait parfois dans une de ces comédies satiriques italiennes mettant en scène des hommes politiques grotesques. Mais tout est authentique. Le film regorge de moments drôlissimes et surréalistes, et fait de cette tranche de vie politique un film passionnant.