Derniers Avis : L'Homme aux poings de fer - Page 5

RZA est un homme qui n’a jamais caché son admiration pour le cinéma asiatique d’exploitation : son célébre groupe de hip-hop le Wu-Tang Clan porte son nom en référence au film de kung-fu "Shaolin VS Wu-Tang" ; et il accepta sans hésitation quand Quentin Tarentino lui demanda de travailler sur la bande originale de "Kill Bill". Lorsque Tarentino l’encouragea à se lancer dans la réalisation, il hésita puis décida de tenter sa chance. Verdict ? Et bien nous avons devant les yeux l’un des plus sincères et généreux hommage rendu aux films de kung-fu des années 70 et 80 ; on y retrouve absolument tous les codes : 01) une introduction avec idéogrammes chinois qui stoppent l’image à leur apparition comme tous les films de la Shaw Brothers et de la Golden Harvest en possédaient 02) des décors studio pour simuler le contexte Chine ancienne assez spacieux et bien faits (ah la maison rose de Lady Blossom : superbe !!) 03) les méchants portent des noms typiques de ce genre de films (lion d’or, loup d’argent, dragon sage, tête de fer, nuage noir…twingo souriante, ipad défecteux !!) 04) un peu d’érotisme (grrr…Jamie Chung, Lucy Liu et Zhu Zhu !!) 05) une action soutenue avec des combats chorégraphiés et câblés et avec du sang 06) des techniques de combats impressionnantes (le personnage de Brass Body devrait beaucoup plaire à Yoshiaki Kawajiri, papa du film d’animation "Ninja Scroll" !) 07) un héros droit, juste et atypique. En visionnant "L’Homme aux Poings de Fer", on ne peut donc pas empêcher notre mémoire de fonctionner et de penser à tant de grands classiques du genre tels que "La 36ème Chambre de Shaolin" , "Le Poing de la Vengeance", "La Mante Religieuse", "The Chinese Boxer", "Drunken Master", "Les Griffes de Jade" ou encore "Le Cri de la Hyène"…que de souvenirs. Mais la force du film de RZA est tout de même de livrer un grand hommage avec une excellente qualité : sur un scénario certes facile (en même temps, les films de l’époque ne braillaient pas pour leur scénario non plus…et de toute façon, c’est pas ça qu’on leur demandait !!) écrit par Eli Roth (réalisateur de "Cabin Fever" et "Hostel 1&2"), nous pouvons assister à un très beau travail de chorégraphies des combats orchestré par un maître en la matière : Corey Yuen ("La Légende du Dragon Rouge", "Le Transporteur 1&2", "Dragons Forever", "L’ Arme Fatale 4", "Le Baiser Mortel du Dragon", "Twins Effect 2"). Niveau casting, RZA incarne lui-même son héros : même s’il n’est pas un acteur confirmé, son habituel air de « jamais souriant » colle parfaitement à son personnage solitaire et mélancolique au passé trouble (qui est d’ailleurs sans aucun doute un clin d'œil au dernier film de son ami Tarentino, "Django Unchained"). Jaimie Chung est ravissante et apporte un peu de douceur dans ce monde de brute auquel appartient la toujours aussi fatale Lucy Liu. En plus de la participation d’invités de marque tels que Gordon Liu, Pam Grier ou Daniel Wu, il faut aussi noter la présence de deux athlètes : l’américano-viêtnamien Cung Le (champion du monde de kick boxing, deux fois chapion du monde de sanshou, champion du monde de Sparring Tae Kwon Do…rien que ça !!) dont on a pu déjà découvrir les talents dans "Tekken", "Figthing", "Bodyguards & Assassins" et "True Legend" ; et le catcheur Dave Bautista qui affiche lui aussi un joli palmarès (deux fois grand champion de la WWE, quatre fois champion du Monde poids lourds de la WWE, trois fois champion du Monde par équipe de la WWE et vainqueur du Royal Rumble 2005) et dont c’est la première apparition ciné. Enfin, et c’est LE personnage, LA prestation du jour : le formidable cabotin Russell Crowe qui interprète un énigmatique Jack Knife qui se révèlera être comique de service, badass impitoyable et personne de premier rang ! Sincèrement, il mérite à lui seul la vision du film tant il met d’ardeur à s’auto-parodier. Voilà donc un très bon pop-corn movie jubilatoire qui vous fera passer un bon moment (surtout si vous avez connu les anciens films de kung-fu) qui a tout à fait sa place au sein d’une collection « exploitation forever » aux côté de "Kill Bill", "Black Dynamite", "Boulevard de la Mort", "Planète Terreur" et "Machete" !!

On connaissait la passion de RZA pour les films d'arts martiaux. Il était donc logique que le leader du Wu-Tang face ces premiers pas de réalisateurs avec un film pleins de chinois qui volent dans tous le sens. Mais être cinéphile suffit-il pour être un bon réalisateur ? Quand on regarde "l'homme au poing de fer", la réponse est claire : NON ! En voulant copier le style de tarantino en mélangeant les genre, en donnant un coté légèrement vintage et en cumulant les plans esthétisants, RZA s'est magistralement vautré. Je m'attendais à voir un erzatz de Kill Bill à la sauce hip-hop, mais j'ai en fait assisté à bon gros nanar bien kitsch. Tout est ridicule ici : Les seconds rôles aux noms de catcheur (silver lion, Jack knife, X-Blade, Brass Body, etc...), dont la moitié sont des chinois permanentés qui ressemblent plus à des chanteurs de K-Pop qu'à des combattants. Les dialogues insipides digne d'un DTV avec Steven Seagal ("j'ai perdu un père... Mais j'ai trouvé un frère"). Les bon gros clichés que l'on retrouve dans tous les films de Kung-Fu. Le scénario simplissime appuyé par une voix-off on ne peu plus démonstrative pour que l'on soit bien sur de tout comprendre. Le personnage de RZA qui étaient censé être le perso principal mais qui est curieusement en retrait pendant tout le film. Il faudra attendre les dix dernière minutes pour le voir enfin se fighter dans un combat ridicule de 2mn à peine. Avec Tarantino à la production, le casting plutôt cool et la passion de RZA, j'attendais beaucoup de ce film et j'ai été vraiment déçu. On sent que RZA étaient sincère en faisant ce film et c'est ce qui le rend d'autant plus mauvais, car on ne peut même pas le regarder au second degré. Un bon gros Iron Fist Fucking...

Ce film est une daube, en tout cas pour les 35 premières minutes car je n'ai pas pu en supporter plus. En général dans un film d'action, les scènes de bastons sauve les manquements du scénario ou le jeu des acteurs, mais ici même pas et c'est ce qu'il y a de pire. La scène du début quand on voit le gars se faire dévorer par des bergers allemands ça pique aux yeux et dans le générique du début quand tu vois RZa ce ci RZA cela, tu penses inévitablement au sketch des inconnus avec le gars qui a produit le film, avec un scénario, une musique et bien sur avec dans un des rôles principaux toujours le même gars...Help!

« L’homme aux poings de fer » n’est certes pas le chef-d’œuvre de l’année, mais il remplit bien son office qui est de distraire le spectateur. C’est une œuvre composite qui mêle avec gourmandise l’équivalent du western spaghetti pour le cinéma chinois, qu’on pourrait qualifier de Wuxia hamburger, avec une musique hip-hop et une mise en scène des combats qui n’est pas sans rappeler les mangas. On n’est pas transcendé par le scénario très classique et les péripéties plutôt prévisibles, mais l’ensemble à force de truculence emporte le morceau sous le regard plein de sympathie du spectateur. Il permet en outre de voir Russell Crowe dans un rôle où il peut laisser tomber ces habits de grand comédien pour une parure plus riche en autodérision et en légèreté. La mise en scène n’est pas sans rappeler celle de Quentin Tarantino dont l’ombre plane sur le film et dont plusieurs comédiens ont tourné dans ses propres long-métrages. Le seul vrai point faible du film est la coquetterie de RZA, qui en plus d’être le scénariste et le réalisateur, a tenu à incarner un des personnages principaux, las il n’a que deux expressions dans son jeu ce qui rend sa prestation vraiment insipide tout comme celle du catcheur Dave Bautista, encore que ce dernier s’en sort un peu mieux…. C’est tout dire ! Bref « L’homme aux poings de fer » est ode au Wuxia qui se laisse regarder même par ceux qui comme moi ne sont ni très fan du genre, ni, donc, très connaisseur. On passe néanmoins un très bon moment qui sans réellement nous enchanter tient toutes ces promesses de divertissement. À voir donc.

ca commence bien, à la tarentino, avec des combats plus orientés trash que chorégraphiés.
puis l'histoire se met en place, on voit de suite ce qu'il va se passer et on est impatient et là... c'est le drame.
des scenes longuettes dans une maison close qui n'apporte rien, des mechants au QI inexistants, des ninjas avec des pouvoirs magiques mais qui meurent à cause d'un point faible top secret et là, on se dit que le film est long, trop long..

La fin se regarde avec difficulté et une fois fini, on regarde vite un autre film pour se changer les idées

Tout amateur de hip-hop et de kung-fu devrait se réjouir de voir débouler The man with the iron fists réalisé par le musicalement génialissime RZA du Wu-Tang Clan. Grand fan de ce genre cinématographique qu'est le film de kung-fu, le producteur du groupe de rap us le revendique dès leur premier album Enter the Wu-tang 36 chambers qui fait directement référence au film La 36ème chambre de Shaolin. On pouvait donc s'attendre à un remaniement de qualité surtout avec Quentin Tarantino à la production et Eli Roth à la mise en scène aux côtés de RZA. Et si le rappeur en était ici à son coup d'essai, on imaginait déjà le meilleur. Pourtant malgré la présence d'une tête d'affiche comme Russel Crowe qui semble prendre plaisir à incarner son personnage, on est loin du film maîtrisé. Dès le générique de début, le premier combat est très peu fluide et on a du mal à identifier ce qu'il se passe à l'écran. Ensuite, on se retrouve très vite embarqué dans un mariage raté entre hip-hop et kung-fu. Le film ne s'encre malheureusement pas dans un contexte historique et cela permet tous les débordements. En résulte malgré un certaine curiosité et un rythme soutenu un ensemble qui se permet bien trop de choses. Certaines scènes, certaines répliques ne sonnent pas justes et donnent parfois de quoi se moquer. Les personnages sont creux même si l'on sent une volonté de donner de l'importance à chacun d'entre eux. Le final arrive malgré tout à relever le niveau avec une scène où les femmes du film entre en scène qui pour le coup, est véritablement réussies. Mis à part ça, The man with the iron fists n'a que sa B.O sans trop de fausses notes. Dommage car avec de tels noms autour du projet, on aurait été en droit de s'attendre à bien mieux.

Estampillé Tarantino, "L'homme aux poings de fer" s'avère être finalement qu'une pâle copie des œuvres du maître de Knoxville. Le rappeur RZA reprend pourtant les mêmes ingrédients à succès que son illustre ami et idole : des hommages cinématographiques à tout va, quelques personnages hauts en couleur, des scènes d'action bénéficiant d'une mise en scène appuyée et dont l'intérêt se veut avant tout esthétique. On retrouve même des acteurs fétiches tarantinesques, telle que la douce Lucy Liu. En dépit de tous ces efforts, le résultat final est bien modeste pour ne pas dire insignifiant. L'intrigue se veut des plus simples et sert clairement de prétexte aux nombreuses scènes de baston. Ces dernières, certes visuellement abouties, manquent d'intérêt car elles laissent rarement le doute sur leur dénouement. Frustration ultime à l'égard de RZA qui a pourtant signé une partie de la BOF de "Kill Bill", l'atmosphère musicale ne marque pas les esprits. Un paradoxe qui en dit long sur la qualité générale du film...

Comme c'est décevant. Premier film réalisé par Rza, célèbre rappeur américain, et produit par le bien plus célèbre encore Quentin Tarantino, on pouvait s'attendre, après avoir vu la bande-annonce, à un film certes décalé, mais drôle et avec une intrigue sympathique. Or, il faut se rendre à l'évidence : le film n'aura connu de succès que grâce au nom présent sur l'affiche, notamment celui de Quentin Tarantino. Le scénario ne vaut pas un clou, et on peine à suivre une histoire qui tient pourtant sur un post-it. La réalisation cumule les effets kitschs, mais modernisés, ce qui donne cette désagréable impression que Rza s'est pris au sérieux, et qu'il veut qu'on prenne ce nanard au premier degrés. Difficiles à digérées, les scènes de combat sont toutes plus ridicules les unes que les autres, et tiennent plus de l'univers du manga des bas-fonds que d'autres choses. Jamais le film ne s'est révélé être drôle, jamais l'intrigue ne captive, jamais les dialogues ne nous font rêver, jamais les personnages ne nous semblent crédibles. Enfin, dernier point noir particulièrement notable, celui de la musique : quand Tarantino incorpore du rap dans un western, il le fait avec brio, il faut le dire. Ici, Rza (qui veut sans doute rendre hommage à la culture qu'il aime et représente en tant que rappeur), balance des titres de hip-hop à la chaîne, qui n'apportent pas de décalages sur certaines scènes, mais seulement une grosse impression de film immature réalisé par un inconditionnel du rap à la culture musicale plus que limitée (ce qu'on espère que Rza n'est pas). En conclusion, je m'attendais à un film sans prétention et amusant, et je me retrouve face à un nanard qui se prend trop au sérieux et qui cumule toutes les erreurs possibles pour un film.

Le scénario n'est ni meilleur ni pire que la plupart des films de John Wayne (en leurs temps) et après la glorieuse époque des "westerns spaghettis", nous avons là une sorte de "western nouilles sautées" qui - dans la lignée - n'arrive malheureusement pas à la hauteur de l'excellentissime "The good, the bad, the weird" (2008) remake sud-coréen de:"Le bon, la brute et le truand", qui lui était vraiment très drôle.
La scène finale laisserait elle présager une suite? Ce qui ne serait pas forcément une si mauvaise chose quand on voit le nombre de lamentables blockbusters "à épisodes" dont nos écrans sont inondés ces derniers temps...

Un film plutot réussi plein d'action, de combats impressionnants et de gores. RZA livre un film au style singulier ce qui en fait sa force mais aussi sa faiblesse. 13/20

Présenté par Quentin Tarantino, ce film d’action du rappeur RZA propose de nombreuses scènes de combats réussies mais sans aucun intérêt dans un scénario pompeux et plombant. Le casting était pourtant alléchant, mais les dialogues, la bande originale et les effets spéciaux sont tout simplement « cheap ». En bref, L’homme aux poings de fer est le caprice d'un rappeur en mal de ses désirs d’enfant.
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Fun, sexy, trash. Cet hommage aux films de sabre est un clip léché, objet sexy et gore, barré où les acteurs semblent s'éclater ... sauf RZA le vrai point faible : neurasthénique (ou défoncé) il est surtout piètre acteur.

"L'homme aux poings de fer" est un film d'action du rappeur RZA rendant hommage aux grands films de la Shaw Brothers mais plus largement aux nombreuses oeuvres d'exploitation chinoises comme le film de kung-fu et le wu xia pian, jouant parfois sur les codes du chambara, du western et même du manga.

Si le film possède deux facettes dont la première sera vite résumée par un bon film pop-corn divertissant et propice à la détente, il serait fâcheux de laisser de côté la seconde, vibrant hommage de RZA, cinéphile endurci, multipliant les références à de nombreux classique. On citera par exemple "La main de fer" évidemment, "Histoire de fantômes chinois", "Les 8 diagrammes de Wu-Long", "The Killer", "Tai-chi Master", "5 venins mortel", la trilogie du "Sabreur manchot" j'en passe et des meilleurs.

Les amateurs auront tôt fait de comparer ce film aux "Kill Bill" de Tarantino dont ils n'auront sans doute pas compris l'essentiel de la substance, faute d'avoir vu ne serait-ce qu'un dixième des films auxquels ils font référence. Au même titre que Tarantino, RZA réalise un film de cinéphile avant d'être un film de cinéaste. La comparaison s'arrête là mais force est de constater que cela fonctionne du tonnerre. A condition d'avoir un peu de culture cinématographique...

Techniquement, l'image est belle, les effets spéciaux propres, les scènes d'action très agréables, le montage fluide et on s'amuse à voir de nouveau la bonne vieille utilisation des cables comme dans les films chinois d'époque. Grosse production probablement tournée en chine, les décors sont vraiment magnifiques ainsi que les costumes.
Niveau casting, Russel Crowe surjoue tellement son personnage qu'il en devient jouissif, Batista joue parfaitement l'endive stéroïdée et Rick Yune rempli bien son contrat. Du côté des acteurs chinois on sera ravi de revoir Daniel Wu, Lucy Liu et surtout Gordon Liu, excellent acteur ayant beaucoup joué dans les films de Liu-Chia Liang (son frère adoptif). Seul bémol du côté de RZA campant le rôle principal. S'il n'est pas désagréable, son jeu reste relativement plat.

Du côté du scénario, rien de très profond mais on reste dans la veine de bien des films de la Shaw Brothers dont les codes sont parfaitement respecté (trahison, vengeance, amitié virile, les filles servent de caution hétéro mais les garçons finissent toujours ensemble). La bande originale quand à elle sert parfaitement les scènes mélangeant le rap de RZA, quelques riffs de guitare et musique traditionnelle chinoise donnant au film un côté à la fois pop et authentique.

En résumé, un excellent moment passé sur "L'homme aux poings de fer" ou l'on ressent bien le plaisir qu'à pris RZA à le réaliser. On en viendrait presque à en redemander !
A conseiller; la version longue non-censuré pour les furieux fans de wu xia pian qui gicle.

A voir.
Nanard sympa et sans prétention à voir en VOSF (car la voix de lascar de banlieue ça va un moment...).
Vous aimiez les vieux films de Kung fu complètements délirants, vous adorerez.
Les acteurs font les chinoiseries habituelles mais sans plus d'exagération.
bon tamtampoum pour se détendre.

On connaissait RZA comme leader du groupe de rap Wu Tang Clan (et simplement comme rappeur aussi). On connaissait aussi la passion que possédait l'artiste concernant les films de kung-fu, notamment ceux de la Shaw Brothers. Par contre, RZA réalisateur, ça, on ne connaissait pas du tout. Mais tout a un commencement. Ainsi "L'Homme aux poings de fer" est la première réalisation signé par le leader du Wu Tang Clan. Et comme par hasard, c'est par un hommage aux dits films de kung-fu qui ont nourris ses influences que RZA s'attèle à cette lourde tâche. Sur le papier, "L'Homme aux poings de fer" sonnait comme un véritable fourre-tout débridé, un film de série B jouissif et sans complexes, comme l'avait pu faire Tarantino dans son "Kill Bill Vol.1". Une sorte de fan-film qui plus est, co-écrit par monsieur Eli Roth. "L'Homme aux poings de fer" paraissait être un agréable hommage. Malheureusement, force est de constater que ce n'est pas le cas. RZA ferait mieux de rester dans le domaine de la musique car son film tient plus du nanar foutraque, immature et chiant. "L'Homme aux poings de fer" pue la prétention. RZA pense réaliser une bombe cinématographique, il ne réalise en réalité qu'un vulgaire ersatz des kung-fu de la Shaw Brothers, le charme en moins. Car le scénario, faut le dire, est simple et débile. Deux clans s'affrontent au beau milieu d'un village de la Chine moyenâgeuse, tandis qu'autour de cette rivalité viennent s'ajouter personnages sur personnages et sous-intrigues sur sous-intrigues sans aucune logique apparente. En réalité, RZA se laisse aller et ne réfléchis pas à la potentielle logique des choses. D'après lui, plus on donne du fun et de la violence au spectateur et mieux c'est. Résultat: la fluidité du long-métrage en pâtit et donne plutôt l'allure d'un film amateur que d'une véritable production cinématographique. Les acteurs, qui plus est, en font des tonnes et semblent se complaire dans leur médiocrité (même Russel Crowe fait du caca, c'est dire!). En parlant des personnages, ces derniers sont tous stéréotypés jusqu'à la moelle et ne possèdent aucune personnalité propre. "L'Homme aux poings de fer" est un film vide et dénué de sens. RZA, derrière une certaine forme d'hommage, réalise une bouse inutile et dégueulasse, que ce soit dans la mise en scène, dans l'histoire ou encore dans la gestion des acteurs. Un film freestyle qui ne mérite que d'être oublié après l'avoir vu...