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ffred
1 695 abonnés
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2,5
Publiée le 14 novembre 2014
On reprend les mêmes et on recommence...pas. Co-réalisateur des [REC] 1 et 2, son collègue Paco Plaza ayant réalisé le 3, Jaume Balaguero s'éloigne complètement des origines de la série. Même si les 3 volets sont évoqués. En quittant l'immeuble de Barcelone, on bascule dans un banal film d'horreur et de zombies. Pour autant, cela se laisse regarder, mais on atteint aucun des sommets de frayeur et de terreur des deux premiers opus (enfin surtout du premier), et encore moins l'humour du troisième. Il paraît que celui-ci clôt définitivement la saga. Espérons le. Même si la fin peut laisser présager d'une suite...
Rec 4 Apocalypse n'est pas seulement l'opus de trop, il a le culot de ne proposer rien de consistant (niveau d'approfondissement et scènes solides : pataugeoire) et de vouloir laisser la porte ouverte à des suites, un aveu qu'il n'a pas conscience de sa nullité parfaite. On remet donc le couvert en déplaçant le huis-clos sur un bateau, et remettant toujours et encore la journaliste Angela en personnage principal, en y mettant en face une mamie flippante (oui : "ENCORE !"), en bâclant ses rôles secondaires en un paquet de bonhommes machos et bébêtes juste bons à tomber comme des mouches... Une resucée accomplie, on pense que le scénariste a vu un épisode de La Croisière s'amuse, et a trouvé que mettre l'immeuble sur la mer ferait illusion de nouveauté pour le spectateur moyen de film d'épouvante. Sauf qu'on est très peu fan de ce genre de suite qui n'en veut qu'au portefeuilles, et qui fragilise nettement notre envie d'aller voir lesdites suites, si elles sortent un jour. Ici, vous pourrez déjà forger votre opinion avec des effets spéciaux imbuvables (le singe-zombie, le "ver infectieux"), des effets de surprise que l'on voit venir à cent mètres ("Mais ne te colle pas au hublot...et voilà."), une Manuela Velasco (la journaliste Angela) qui n'y croit clairement plus (mais peut-on lui en vouloir ? Rien ne va dans cet opus, on en arrive à être content de voir son jeu vide de toute envie, tant qu'il nous redonne à voir autre chose que les affreux effets numériques), une invasion de zombie qui s'appuie sur la fadeur de son casting ("Ah il est mort ? C'était qui, déjà ?") avec quelques-uns qui se retiennent pour le pire (celui qui défend bec et ongles Angela, sans qu'on ne comprenne jamais son acharnement...). Jamais ce quatrième opus ne nous donne l'impression d'en avoir quelque chose à faire de son spectateur, d'autant plus celui qui aura apprécié (et reconnu tous les ressorts identiques) du premier. On reste assez consterné par ce Rec 4 qui ose préférer lancer une bouteille à la mer pour démarrer des nouvelles suites, plutôt que de ramer pour se sortir de ce naufrage à pic.
Après deux premiers opus excellents et un troisième raté et oubliable, Rec 4 s'annonce comme la conclusion de la saga. Et bien franchement c'est à peine meilleur que le 3, et encore... Comment peut on si bien commencer une saga et la terminer ainsi ? Le scénario est mal écrit, les acteurs sont mauvais, les scènes d'action sont filmées avec les pieds (la caméra bouge tout le temps, on voit rien), l'héroïne, Angela Vidal, pour laquelle j'avais une certaine sympathie dans le 1 devient une fille complétement hystérique et ne fait que gueuler pendant tout le film et la dernière image du film se veut "gros cliffhanger" mais ça tombe complétement à plat et en plus c'est moche. Ce qui sauve le film (même si c'est un bien grand mot que dire "sauver") c'est l'endroit où se déroule l'intrigue (je trouve l'idée du cargo plutôt sympathique), les maquillages (vraiment bien faits, et c'est heureux pour un film de ce genre) et le personnage de Nick auquel on s'attache assez rapidement vu que le reste du casting arrive vite à nous gonfler. Pour le reste, c'est cliché à mort, mal fait et mal joué. Voilà la saga Rec ! Ou comment démarrer en trombe et exploser en plein vol. En définitive, c'est du 50-50 : deux premiers films très bons et deux derniers films très mauvais. C'est vraiment dommage car c'est une saga qui avait du potentiel (je ne dis pas que l'on aurait pu en tirer 10 films non plus) mais les bases étaient solides et mélanger religion et virus était une très bonne idée. Malheureusement, les réalisateurs et scénaristes Jaume Balagueró et Paco Plaza se sont perdus en chemin... Dommage.
Publiée le 13 novembre 2014 ( par Michel Crotti ) A réserver aux amateurs "Epouvante - Gore - Hémoglobine - Angoisse" Bref c'est costaud. 4ème opus, pas le plus triste... on est dans la suite de l'incendie du n°2 à Barcelone, et la survivante : Angela Vidal (Manuela Velasco) nous emporte dans le tourbillon de la menace fantôme.. à bord d'un cargo où les cachettes sont innombrables...... les couloirs exigus sont propices à l'action....et c'est sur .. l'heure et demie du film ... passe très très vite..... et promesse annoncée d'un 5 pour bientôt, que nous ne manquerons pas..... !! **
Après un 3 ème épisode décevant, Rec 4 remonte un peu le niveau mais ne parvient pas à la hauteur des deux premiers. Le film perd de son côté stressant et oppressant au profit d'une film de zombie à la 28 jours plus tard pas forcément mauvais, mais loin de Rec 1 et de son suspens pesant. Une saga qui se conclut pas forcément de la meilleurs des manières, mais qui ne sombre pas totalement non plus.
Malgré quelques clichés héroïques franchement inappropriée et des facilités scénaristiques évidentes ce 4eme opus, comme me 3eme, remplit son contrat de divertissement sans soucis et se permet même un retournement de situation bien senti dans son sprint final. Mais bon on espère quand même que ce train fantôme zombiefique est le dernier d'une saga qui se dénature petit à petit... En bref, la saga "Rec", certes imparfaite, est tout de même largement supérieur à son infecte pendante hollywoodiens imaginé par le nulissime Paul Ws Anderson
Après un médiocre 3ème volet, spin off inutile des deux premiers films, la saga revient donc à une véritable suite des deux premiers films, bouclant ainsi la "vraie" trilogie REC, centrée sur le personnage d'Angela. Le troisième film n'est cependant pas oublié et ce film en constitue également la suite, bien que plus centré sur la continuation de REC 2. Depuis le précédent volet, le procédé du found foutage est abandonné et la saga ne s'appelle plus REC que parce que c'est la suite des premiers volets.
L'histoire donne un peu plus de précision sur la propagation du virus, sur les liens entre l'Eglise, le démon et les médecins et les trous de l'intrigue sont bouchés. Cela dit le film n'est pas parfait pour autant, le film qui s'intitule Apocalypse et laisse présager à un World War Z hispanique n'est en fait qu'un énième huis clot horrifique. Mais ce qu'il perd en originalité, REC 4 le gagne en efficacité, en décidant, l'effet de surprise étant passé, de plus s'orienté actioner horrifique que film d'épouvante. Angel devenant carrément un ersatz de Sarah Connor et Ellen Ripley.
Cet ultime (?) volet est donc un film efficace, inférieur aux deux premiers volets mais bien meilleur que le troisième, qui réussit à conclure la saga de manière correcte, tout en laissant la possibilité d'un cinquième volet qui partirait lui sur des territoires bien différent. Mais au cas où ce film ne verrait pas le jour, il constitue une fin correcte.
C'est dommage que le 4ème volet ne suit pas le style qui faisait la force de la saga [REC] (pour le 1er et le 2d film). Comme pour le 3ème volet, le film part dans quelque chose de complètement différent. Ici on a plus un film de type "zombie" avec quelques passages gores mais rien ne fait peur et il n'y a pas vraiment de surprises ! Il y a pas mal d'action mais le scénario est très basique.
Ce dernier volet est un divertissement bien sanglant qui nous réserve quelques belles séquences de couloirs style Alien, par contre il y a encore ça et là quelques clichés et facilités...
Surfant sur la réussite d'un premier volet innovateur et prenant, le duo espagnol (ou l'un des deux tout seul) nous refont le coup des suites qui expliquent le pourquoi du comment de la chose. On se rapproche de plus en plus à la franchise Resident Evil dans ce qu'elle a de plus négatif. Tout est réuni dans le convenu : un patient zéro, des chercheurs sans scrupule, une héroïne qui court, et qui court, et qui court... Bref, rien de nouveau au monde des zombies, et rien de nouveau pour la franchise.
Une franchise qui se veut persistante mais qui aurait du s’arrêter au deuxieme épisode. Dans ce quatrieme volet, sans véritable histoire, on assiste a des meurtres prévisibles dans un cargo. Dans le style "film de zombie basé sur la survie et la violence", rec 4 n'arrive meme pas à convaincre sur l'originalité, ou sur une ambiance glauque. Tout est présent mais en "mal fait". Rien de bien surprenant, plaisant, réjouissant. Les premiers mangés ont eu au moins la chance de ne pas assister au film jusqu'à la fin.
Dernier opus de la saga, ce Rec 4 se distingue assez nettement de ses prédécesseurs car on a le droit à un film réalisé classiquement et non plus en found footage comme cela a pu être le cas dans le premier volet, faisant ainsi sa renommée. Toutefois, avec son propre style, ce Rec 4 retrouve une atmosphère angoissante et claustrophobique et nous délivre 1h30 durant un flux maintenu d'angoisse et d'horreur mais tout public tout de même. Ainsi, même si la réalisation n'est pas parfaite, l'histoire est prenante et la surprise de dernière partie nous maintient en haleine ! Un bon spectacle donc, différent des premiers mais une réussite si on le regarde indépendamment des autres.
Ce 4e opus est la suite directe du premier (de là à dire que les épisodes 2 et 3 étaient inutiles...^^) et personne ne sera donc perdu s'il n'a pas vu les deux précédents. On y retrouve la journaliste sauvée par 2 militaires avant que ces derniers ne fassent sauter l'immeuble où le premier foyer avait éclaté... et tout ce petit monde se retrouve sur un bateau transformer en labo de fortune pour trouver un vaccin, et où le virus va bien sur se répandre. Le scénario est plutôt habile dans ces explications et les 2 films s’enchaînent bien. Le point négatif vient plutôt de l'écriture des personnages, trop simples, souvent antipathiques, et ont on a forcément un peu rien à faire. Des lors difficile d'être effrayé par quoi que ce soit, et c'est là le plus gros soucis du film.En effet s'il a la bonne idée d'aller dans le gore pour quelques scènes trop peu nombreuses, le film ne parvient jamais à distiller une atmosphère anxiogène et encore moins à faire peur (d'autant plus que le réalisateur à garder la mauvaise habitude de secouer sa caméra pour faire peur... alors non monsieur Balagueró, ca ne fait pas peur une shakycam, ça ne renforce pas le réalisme, ça ne crée pas de la tension ni de l'action, juste ça agace !). Bref, un film qui manque sérieusement de maîtrise mais qui pourra satisfaire les spectateurs en manque de film d'horreur, qui il est vrai son peu nombreux ces dernières années en dehors des habituel navets à base de found footage et d'exorcisme... Pas innovant ni enthousiasmant, mais tout juste plaisant.
REC 4 était là pour tenter de rattraper le troisième volet. Pour un film dont le titre contient Apocalypse, on ne retrouve rien de très apocalyptique. On nous promettait des villes à feu et à sang où survivants tentent de rester en vie face à des légions de contaminés, mais l’on se retrouve de nouveau sur un huit clos, dans un bateau pourave au lieu d’un immeuble. Le scénario est très faiblard, il n’y a plus grand-chose d’horrifique et l’on se perd avec les nouvelles explications fournies qui font croire que les scénaristes ne savaient plus quoi faire. Aucune réelle fin qui est encore plus décevant car au final le film reste ouvert pour faire un éventuel cinquième volet. On est juste content de revoir Manuela Velasco sur grand écran.