Un feel good dépaysant, voire bien ronronnant et croulant sous les clichés, qui suit les pérégrinations d’une bande de retraités cabossés par la vie, partis se refaire la cerise en Inde, interprétés par la crème des vieux de la vieille british.
Feel good movie à la sauce "british", avec un super casting et des répliques qui font mouche. Toute une ribambelle de retraités se rendent en Inde, toute une expédition pour eux, s'accoutumant ou non à la culture du pays, tout en essayant de régler leurs problèmes personnels. Des personnages attachants, qui rendent le film captivant.
Les plus grands séniors British du ciné s'expatrient en Inde le temps d'une aventure arômatisée aux sentiers battus et rebattus. Convenu et dispensable.
Pas grand chose de l'Inde, si peu de la vieillesse, et presque rien de la vie. Le film se laisse regarder sans déplaisir, les interprètes sont de qualité (même si Dev Patel agace...), les clichés exotiques de l'Inde sont distillés avec parcimonie mais ça finit par sentir le vieux et le feel-good movie qu'il rêverait d'être se mue en ce sentiment étrange de ne jamais vouloir devenir vieux !
"Indian palace" est un film plein de couleurs et de fraicheur qui doit sa réussite à un scénario bien écrit et à une brochette de personnages tous plus attachants les uns que les autres. Il est toutefois dommage que les personnages n'aillent pas plus à la découverte de l'Inde, ce qui aurait été sans doute source de scènes cocasses qui auraient fait de ce film finalement assez mélancolique une véritable comédie.
Nunucherie pour carte vermeille en pleine forme, saturée de clichés et de bons sentiments ensoleillés. Tout est parfaitement calibré pour ravir les sentimentaux et faire pleurer les plus sensibles: des sourires, des querelles de mémés, des pauvres au grand cœur, des amours et des violons. La fable est plus que superficielle (la retraite, c'est génial !) aussi optimiste que n'importe quel épisode de "La croisière s'amuse" mais avec de bons acteurs qui font n'importe quoi. John Madden ("Shakespeare in love" pouah !) est un mauvais réalisateur, c'est désormais une certitude.
On peut hésiter à voir ce film de peur d'y retrouver des nantis un peu idiots courant vers un soleil genre Club Med parce qu'ils ne supportent pas l'idée d'un énième hiver froid et humide. Or, il y a un mort, une réservation compliquée à valider. Des coupures pudiques... et on voit déferler la lumière dorée de l'Inde, les retraités tournant le dos à la grisaille britische avec des paysages soigneusement cadrés. Une seule plaie, la musique pendant tout le trajet aller. Une chance qu'elle se taise au milieu du séjour pour revenir flamboyante vers l'issue dans l'harmonie des deux roues... On suit sans peine ces vieux fauves à qui on aurait ouvert la cage et qui se fondent dans leur mouvement vers la chaleur. Petites piques et émotions contenues sont du voyage, prévenances aussi, dans la famille de l'hôtelier ou dans l'intimité des couples. La bonne volonté pointant sous les divergences ou les attirances, on ne désespère pas. Et voici que les changements s'accumulent. Des remises en question dont on se demande si, sur le mode sédentaire, elles auraient eu lieu un peu plus tard ou pas du tout (la fuite éclair de l'épouse !). Maggie Smith en colonialiste caricaturale trouve à qui parler. Tom Wilkinson en éclopé du coeur surprend. Quant à la piquante Judi Dench (également en voix-off) et le flegmatique Bill Nighy, ils prennent leur temps.
Voyage tendre et touchant servi par une distribution prestigieuse, « Indian Palace » nous propose une histoire pleine de charme, d'exotisme et de (bons) sentiments. Cette comédie douce et amère, sans grande surprise arrive à nous convaincre, dans une Inde colorée et admirablement filmée. C’est aussi un questionnement sur notre capacité d’adaptation à nos environnements et au sens que l’on a donné à sa vie lorsqu’on la regarde dans le prisme de la vieillesse. John Madden nous offre donc un joli moment, drôle, émouvant, optimiste, très british qui ravira la plupart des spectateurs.
ce film, il a un cast cinq étoiles, comme pas permis. Rien que les noms de Judi Dench, Bill Nighy et Maggie Smith devraient convaincre quelqu'un de se bouger. Ensuite, même quand on n'aime pas le faux accent indien (oui, ça m'insupporte), Dev Patel est super chou (même si sa copine du film n'arrive pas à la cheville de Freida Pinto) et son enthousiasme est contagieux. C'est une très belle histoire de vie ironiquement, de ces seniors qui en profitent. Une excellente comédie britannique, de la répartie (on sent la patte d'Ol Parker, même si c'est l'adaptation d'un roman), et avec tout ça on casse les clichés des autres cultures, on en apprend plus, c'est très beau ^^.
Un excellent film britannique avec un casting de premier choix. Ç est simple avec ce film, on a le sourire du début à la fin ! L'humour british est exquis, le casting royal et l histoire, belle et attendrissante. Un pur moment de bonheur en sorte ! A recommander, vivement !
Une histoire plutôt originale, qui voit des retraités atterrir dans un palace déconfit d'Inde pour diverses raisons, et qui tient toutes ses promesses au fur et à mesure que l'histoire avance. On y découvre les motivations des uns et des autres et l’atmosphère légère et colorée transporte réellement le spectateur dans un voyage parfaitement maîtrisé et orchestré. Les acteurs sont tous formidables, les personnages étoffés, et on s'attache énormément à eux, l'émotion pointant le bout de son nez quand le soleil se cache et que les drames arrivent. Jamais pesante l'ambiance est a l'optimisme sans jamais sombrer dans le mielleux. Une belle réussite.
Dans une société obsédée par le jeunisme, il n'est pas courant de voir une bande de vieux (ou de seniors, pour être politiquement correct) tenir le haut de l'affiche d'un film. Une telle configuration peut parfois marcher : souvenons-nous de "Cocoon", oeuvre fantastique et pétillante qui avait été une heureuse surprise, pleine de vie et de malice. Avec un casting similaire, mais toutefois dans un autre genre, "Indian palace" se révèle en revanche un peu décevant. Même si cette évocation résolument portée vers la tolérance et contre toute forme de discrimination fourmille de bonnes idées et de quelques répliques ciselées. Mais elle est parfois certainement trop caricaturale et exagérément sirupeuse pour emporter totalement notre adhésion et que l'on puisse y croire. J'y ai néanmoins remarqué la belle formance épicée de Bill Nighy qui peut être touchant quand il ne s'attaque pas à notre forban préféré Jack Sparrow. Ce n'est toutefois pas suffisant pour relever le goût de ce plat indien au final un peu fade.