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    La Demora
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    13 critiques spectateurs

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    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    298 abonnés 3 156 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2018
    Film qui démarre plus que doucement ! Le début est même insoutenable tant il ne se passe rien. J'ai même failli jeter l'éponge tant je m'ennuyais mais j'ai bien fait de m'entêter car la fin est juste géniale et choquante. Rarement je n'ai ressenti un tel malaise devant le désarroi d'un personnage et c'était parfois à la limite du supportable ! Une belle surprise que ce petit film uruguayen qui traite de la vieillesse et du poids des parents malades pour leurs enfants !
    Sara H.
    Sara H.

    4 abonnés 17 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juillet 2018
    L'histoire est simple mais prenante. Une femme pauvre vit dans une maison étroite. Elle coud toute la journée pour gagner sa vie. Elle s'occupe de son père et de ses enfants. Elle ne peut plus tout faire.
    Alors elle essaie de trouver une solution pour mettre son père ailleurs..

    C'est un scénario qui n'a pas trop besoin de mise en scène particulière ni de musique pour faire vivre les émotions.
    L'histoire en elle même est suffisamment tragique, dramatique, violente.
    La violence de la pauvreté, la violence de la solitude du père, la violence de l'abandon.
    C'est un film qui montre qu'on peut faire une fiction touchante sans passer par des supers effets spéciaux.
    Avec la simplicité, on peut dire beaucoup de choses
    Loïck G.
    Loïck G.

    341 abonnés 1 677 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juillet 2014
    Quand rien ne va plus, que les éléments se retournent contre vous et que le monde entier semble vous avoir abandonné, il nous reste l’amour dit le réalisateur uruguayen pour qui la déchéance quelle qu’elle soit (humaine, sociale…) peut alors résister à la fatalité. Tout le monde joue très bien dans ce drame de la vieillesse et du mal-être social, avec bien évidemment une distinction toute particulière pour Roxana Blanco une femme en lutte quotidienne pour que survive sa petite famille. Ce n’est pas un film d'un abord facile, mais sa mise en œuvre demeure très accessible et sensible au spectateur attentionné.

    Avis bonus Le point de vue très éclairé du réalisateur...
    Pour en savoir plus
    manuinho
    manuinho

    5 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2013
    La maladie n'a pas de frontière et c'est avec une touchante sincérité des acteurs que l'on suit ce drame parfois avec humour et tristesse . À ma Grand mère ........ .
    alain-92
    alain-92

    322 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2013
    La Demora un film difficile et magnifique à la fois. La caméra de Rodrigo Plá, figée, démontre avec virtuosité la douleur d'un quotidien sans espoir et souligne magnifiquement la dignité, la générosité et l'entraide des plus démunis obligés à une lutte quotidienne face à la cruelle situation d'une improbable survie et sans l'espoir d'un lendemain meilleur. Barres d'immeubles délabrés, intérieur encombré du strict minimum. Administration qui fait fi de la détresse humaine. Lumières implacables. Scénario magnifiquement écrit. On pense à De Sica et son Umberto D. Tout est noir, sombre et désespéré. Roxana Blanco incarne une femme émouvante, partagée entre l'amour, le désespoir et la lutte imposée pour ne pas sombrer. Filmée sans concession ou éclairages avantageux, elle est tout simplement excellente et magnifique à la fois. Carlos Vallarino, acteur non professionnel, dans le rôle du père, est époustouflant. Un film dont on ne ressort pas indemne. Mais un grand moment de cinéma.
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 154 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 mars 2013
    Troisième long métrage de Rodrigo Pla, réalisateur mexicain né en Uruguay, "La Demora" a été filmé à Montevideo et confirme tout le bien qu'on pouvait penser de ce réalisateur après l'extraordinaire "La Zona", sorti en 2008. Sans aucun pathos, avec une succession de plans fixes parfaitement cadrés et éclairés, avec un très beau travail sur le son, Rodrigo Pla nous délivre une leçon d'émotion toute en retenue, pleine de dignité. Le film tourne autour de Maria, une mère à l'emploi précaire qui élève seule ses 3 enfants et qui s'occupe aussi de son père Augustin, gagné petit à petit par des pertes de mémoire. Le jour où on refuse l'admission de son père dans une maison de retraite et où elle essuie un refus de sa sœur à qui elle proposait de s'occuper, elle aussi, de leur père, elle craque ! Vous l'aurez compris, "La Demora" est un film sur la pauvreté qui gangrène le monde, mais aussi un film sur la dignité et sur la solidarité qui, dans certains pays, semble encore régner malgré le culte de l'individualité qu'"on" cherche de plus de plus à nous inculquer. Roxana Blanco, qui joue Maria, est exceptionnelle dans ce mélange de grande force gagnée tout d'un coup par une énorme faiblesse. Carlos Vallarino, qui joue Augustin, est un beau vieillard très vrai dans son rôle.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 mars 2013
    Le très prometteur cinéaste mexicain Rodrigo Pla livre un troisième film d’une étonnante simplicité. Jamais austère, La Demora est le récit réaliste d’une lutte intérieure : écrasée entre le quotidien et le devoir, entre l’individualisme et l’amour, Maria doit choisir.
    ninilechat
    ninilechat

    74 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mars 2013
    Une des curiosités du film de Rodrigo Pla, c'est qu'il est urugayen, et j'ignorais que le cinéma urugayen, ça existe....

    Maria (Roxana Blanco, une Ariane Ascaride qui ignorerait que le sourire existe) est une couturière à domicile pour la confection; toute la journée, elle pique des jeans; elle a à sa charge trois enfants -une ado et deux petits garçons- et son vieux père, Agustin (Carlos Vallarino), qui s'enfonce lentement dans l'Alzeimer. Il faut le laver; il se pisse dessus; et surtout, il fait des fugues. Il retourne souvent dans le quartier de leur ancienne maison, une villa, qu'ils habitaient quand la vie était plus facile. Pourquoi se sont ils paupérisés, pourquoi n'y a t-il pas de mari: on ne le saura pas.

    La situation devient trop difficile, père et fille décident que la seule solution est qu'Agustin aille dans un centre d'hébergement. Mais, on leur répond que ce n'est pas possible: le salaire de Maria, plus la retraite d'Agustin, plus les allocations familiales, c'est beaucoup trop. On leur fait comprendre que ces centres d'hébergement sont réservés, en priorité, aux indigents, aux personnes de la rue.

    Elle a bien une soeur, mais la soeur ne veut pas entendre parler d'accueillir le vieux père. Alors: elle l'abandonne sur une place. Elle l'abandonne, elle l'oublie, elle le perd. Dit aux enfants désorientés que, oui, Pappy a été pris. Elle pense qu'il va être conduit dans un de ces centres, car la nuit s'annonce glaciale....

    Effectivement, les voisins s'inquiètent de le voir, ce vieux monsieur, assis seul sur son banc au milieu du petit parc; on appelle une patrouille, mais Agustin dit que, non non, pour rien au monde il ne doit bouger de ce banc, qu'il a rendez vous avec sa fille, qu'il l'attend et qu'elle doit avoir du retard... Une bonne personne lui apporte une boisson chaude, propose de l'aider, mais non: Maria va arriver, pourvu que les enfants n'aient pas eu de problème. En fait c'est la nuit qui arrive, ses mains sont gelées, il n'a pas de gants, ses jambes sont gelées, il s'est pissé dessus.

    Pendant ce temps là, Maria fait tous les centres d'urgence pour retrouver son père....

    Carlos Vallarino n'est pas un acteur professionnel. En tous cas, il est extraordinaire dans ce rôle. Il a ce regard perdu, incompréhensif, interrogatif de ceux qui sentent que leur raison leur échappe. C'est un film profond qui traite d'un sujet grave. C'est dommage qu'il soit étouffé par son misérabilisme. Faut il vraiment que Maria porte des cheveux gras et en vrac? C'est encore une jeune femme, elle n'a pas d'homme, c'est impossible qu'elle ne consacre pas quelques instants le matin à se coiffer en se regardant dans une glace. Les décors sont d'un glauque! taudis sordides, rues sans éclairage..... Ah, c'est pas une pub pour le tourisme en Uruguay, visit Montevideo! Tout est d'une laideur...

    C'est vraiment dommage, parce que l'on perd de vue le côté tellement universel de ce problème: on ne sait quoi faire du parent qui perd la tête, on se sent coupable de le placer, et puis les centres agréables sont hors de prix, et vient un moment où l'on est si découragé que l'on perd la tête, et on est prêt à tout pour se débarasser de cette personne qui n'est plus rien qu'un boulet à traîner.....

    Le genre de film à éviter les jours de cafard où l'on se sent vieillir.... Mais qui mérite l'intérêt.
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 février 2013
    Bon film, d'autant plus intéressant qu'il a été tourné à Montevideo ce qui n'est pas courant. L'histoire est universelle: qui n'a pas eu à se confronter à ce genre de problème pour peu qu'on ait des parents agés... A voir, en précisant que ce n'est pas un James Bond ou Die Hard 5 !!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 26 février 2013
    Très belle photographie, très soignée où la lumière délicate, est très bien maitrisée.
    Elle est ainsi mis en valeur de manière assez froide mais digne d'un grand film.
    Malheureusement, le traitement du scénario laisse toute cette lumière seule n'éclairant finalement que très peu de choses.
    Le choix d'une mise en scène en plan large recouvrant plusieurs éléments est judicieux tant par sa qualité que sa composition.
    Mais cela nous laisse un peu en retrait de certaines émotions, bien qu'il n'y en aient très peu.
    Et je sens que le réalisateur a volontairement voulu donner ce caractère distant qui concorde parfaitement au détachement de la mère face à une situation qui demande une proximité à toute épreuve.
    L'idée est bonne mais il faut l'agrémenter.
    La mère ne joignant plus les deux bouts qui pris de folie, abandonne son père et, rattrapée par la raison, se rend compte de son énorme maladresse si l'on peut dire.
    Et pour que cela marche je pense qu'il faut un peu plus de proximité et de rythme pour accrocher l'intérêt du spectateur jusqu'au bout.
    Notamment par la présence de musique.
    Il en manque cruellement pour donner un peu plus de dramaturgie au récit.
    On est pas touché.
    Ce film fait défaut de très peu de choses qui lui en auraient données une signification beaucoup plus intéressante et porteuse.
    César D.
    César D.

    37 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 février 2013
    très joli film, tout en simplicité et justesse. une femme, élevant seule ses trois enfants et qui galère financièrement s'occupe également de son père atteint d'alzheimer. elle finit pas être au bout du rouleau et songe alors à le placer. mais la vie n'est pas aussi simple et elle va opter pour une solution, disons "alternative", pour ne pas gâcher votre séance ^^. tous les acteurs, jusqu'aux enfants sont excellents, et criants de vérité. une bonne surprise. même si c'est plutôt lent.
    Thierry M
    Thierry M

    166 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 février 2013
    Bon film, mais hyper mou. On s' ennuit vite. Bravo aux comédiens.
    traversay1
    traversay1

    3 654 abonnés 4 880 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2013
    Décidément, Rodrigo Pla est adepte des changements de style : après le vibrant La zona et l'austère Desierto adentro, La demora se situe dans une tonalité sombre, avec une ambiance urbaine, le film se passant à Montevideo mais son argument est valable pour n'importe quelle ville. Une femme seule avec trois enfants et un vieux père de plus en plus dépendant n'arrive pas à joindre les deux bouts. Le sentiment d'oppression est très fort dans La demora et "justifie" la geste insensé qu'elle va faire. Inhumain, d'une certaine façon, mais explicable. De toutes manières, Rodrigo Pla a décidé d'exclure tout jugement de son récit. Il montre des faits, des comportements, dans une atmosphère naturaliste. Sans chercher à dramatiser, il parvient à une émotion digne. Le visage de cet homme âgé, abandonné sur un banc, à la mémoire défaillante, ne fait pas que toucher en plein coeur. Elle traduit un isolement et l'indifférence de nos sociétés face à la vieillesse.
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