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ffred
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4 028 critiques
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2,0
Publiée le 14 décembre 2011
Deuxième film de Jalil Lespert derrière la caméra après le déjà très moyen 24 mesures. Pas mieux donc pour sa nouvelle réalisation. On pouvait lui pardonner pour un premier film, mais là il s'enlise un peu. Il adapte Olivier Adam (Poids léger, Je vais bien, ne t’en fais pas) mais le résultat est bien moins convaincant que les deux autres adaptations de l’auteur. On sent bien qu’il a voulu faire un film simple sur des gens simples en ne tirant pas sur le pathos. De ce côté-là c’est réussi, il ne tire vraiment pas trop sur la corde sensible mais du coup, à l’inverse, cela manque d’émotion et l’on est un peu le cul entre deux chaises. Il aurait du aller plus à fond, plus dans le mélo. Pas déplaisant mais pas renversant non plus, on se retrouve alors devant un drame familial sans beaucoup d’épaisseur... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/
Ce n'est pas un film d'action, clairement. Ce n'est pas une comédie, définitivement. Ni un thriller haletant, ni un polar inquiétant. C'est un mélange de genre. J'ai souri, j'ai été surprise, effrayée quelques secondes, amusée, renversée, et concentrée. J'ai donc aimé ce film. Audrey Tautou, bien qu'elle soit peu présente, est bien, elle est différente et ne minaude pas. Benoît Magimel, de mon point de vue, trouve un de ces meilleurs rôles depuis longtemps, il a vieilli, grossi aussi mais ça lui va bien. Antoine Dulhery est parfait, Isabelle Carré aussi. Une réserve, qui n'a rien à voir avec la jalousie - j'anticipe - pour marie ange casta qui, excepté nous montrer qu'elle a une belle bouche, pulpeuse... ne convainc pas par son talent. le rôle était assez simple et probablement peu éloigné de qu'elle semble être. Plus "ronde" que sa sœur mais pas plus talentueuse.... future mannequin peut-être ? (après les fils ou filles de, nous avons les sœurs de !) Bref! Bouli Lanners est formidable également. Le film n'est pas un incroyablement nouveau dans sa trame, Oliver Adam est un faiseur d'histoires dans lesquelles baignent souvent la disparition, la mort, la nostalgie, les regrets... avec une certaine lenteur dans la narration. Nous retrouvons la même chose dans la réalisation. Si les romans de Olivier Adam nous plaisent, vents contraires plaira. Ce qui a été mon cas.
L'écrivain Olivier Adam a déjà vu 3 de ses romans adaptés pour le cinéma ou pour la télévision. Parmi les 3, "Je vais bien, ne t'en fais pas" avait même donné naissance à un des meilleurs films français de ces dernières années. Quand on rajoute que ce même Olivier Adam était le co-scénariste de "welcome", on comprend que l'adaptation de l'un de ses derniers romans, "des vents contraires", pouvait générer de grandes espérances. Résultat : une certaine déception. En fait, tout au long du film, je suis passé de moments qui me paraissaient fort réussis à d'autres que je trouvais plutôt faibles. Globalement, le film m'a paru long, alors qu'il ne dure que 91 minutes ! Mauvais signe. Cette histoire de cet écrivain, père de 2 enfants dont la femme a disparu et qui quitte Paris pour retourner dans sa Bretagne natale, est présentée un peu partout comme un thriller, qu'on va même parfois jusqu'à considérer comme haletant. Faut pas pousser : la réalisation de Jalil Lespert (dont c'est le 2ème film en tant que réalisateur) est quand même trop souvent molle du genou et, malgré une excellent distribution, le film ne décolle jamais vraiment. En résumé : Jalil Lespert, excellent comédien, réalisateur, pour l'instant, dans une honnête moyenne.
Il est vrai que l'ensemble du film est très brouillon, tous comme si le réalisateur cherchait a nous perdre... Cependant il est vrai que les 10 dernière minutes sont extra, le dénouement de l'histoire est bien fait avec un jeu d'acteur super.
J'ai eu l'occasion de voir le film en avant-première hier soir. Les acteurs ont fait un bon boulot, mais rien d'extraordinaire non plus. En ce qui concerne l'histoire, j'ai eu l'impression de voir une histoire assez banale (même si elle est effectivement relativement tragique), avec des gens normaux. Effectivement, le film évite le piège du mélo, mais il lui manque ce petit plus, la touche d'originalité, qui aurait pu permettre de transcender l'histoire et en faire quelque chose de plus mémorable.
Mouais, et bien, c'est pas terrible du tout... C'est long, l'histoire est molle, vraiment très molle... Alors oui, les acteurs sont bons, les deux jeunes enfants remplissent vraiment bien leur rôle, avec une mention spéciale à Ramzy Bédia, très touchant en père de famille paumé. Cependant, tout ça ne suffit pas à sortir le film de l'ennui le plus total, du vu, revu et re-revu, les plans s’enchaînent de manière si attendue qu'on lache le film au bout de 20 minutes, le temps nécessaire pour se demander ce qu'on fait dans cette salle... Vu en avant-première à Cannes à l'occasion des 24èmes rencontres cinématographiques, je m'attendais à beaucoup mieux. Au moins, ce film m'aura conforté dans mon idée: Les Américains ont bien 20 ans d'avance sur le ciné français !
Des vents contraires font partie des films pour lesquels on a "envie de se battre" pour qu'ils soient connus et reconnus. Un film sur la souffrance, l'amitié, la fraternité, le "tenir bon". Benoit Magimel porte le film sur ses épaules (solides), comme son personnage dans l'histoire, entre force et fragilité. J'ai adoré les deux seconds rôles masculins carrément épatants de vérité : Ramzy Bedia (le déménageur qui devient un ami) et Antoine Duléry (le frère et sa désarmante "bonne volonté"). En quittant la salle tout à l'heure, je n'avais qu'une idée : y retourner.
Très très beau film. Très touchant, des moments drôles, tristes. Tout ceci pour nous montrer que la vie ne tient qu'a un fil et qu'en 1 seconde tout peut s'écrouler autour de nous, certains se relèvent, vont de l'avant, se reconstruisent. Tout le monde n'as pas cette chance. Ce film fait réfléchir. Très beau rôle de Benoit Magimel.