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bilbao2
1 abonné
241 critiques
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0,5
Publiée le 18 décembre 2011
Ce film est une suite incohérente de faits divers qui n'ont aucun rapport les uns avec les autres. Donc le scénario ne ressemble à rien et n'a ni queue ni tête. Une grosse perte de temps.
Un film extrémement touchant, de part des situations, une situation insoutenable, qui malheureusement, peuvent arriver à tout à chacun, avec un jeu incroyable de benoit Magimel, mais aussi des seconds roles, sans oublier les 2 enfants, tellement vrais dans cette histoire (sauf peut etre I. Carré, qui je trouve en fait un peu trop dans sa fonction...). Tout ce petit monde nous retourne à differents moments, aussi bien dans les scenes tristes et celles un peu plus joyeuses, pour justement essayer de se sortir d'une constante tristesse si présente. Un film pas gaie du tout, mais tellement juste du début à la fin et quelle fin!
Film plutôt lent, scénario plat sans trop de rebondissement et sans grand intérêt ! ressemble plus à un téléfilm sur france 2 qu'à un film de cinéma, malgré le jeu des acteurs qui est très bien !!!!
On essaye de nous prendre par les sentiments ? Raté ! Le film est bon mais il n’apporte pas le ressenti que la promotion du film voulait nous faire croire. Il y a une belle histoire, un casting convenable dans l’ensemble (Magimel, Carré, Duléry) ainsi que quelques scènes fortes qui rythment le film. Ce méli-mélo de dramaturgie à la française avec les méchants policiers et le combat pour prôner la valeur des liens du sang s’avère fragile. En effet, le film s’annonce moralisateur mais va heureusement finir par s’autocritiquer ce qui harmonisera le scénario. « Des Vents contraires » est un film satisfaisant dans l’ensemble et mérite d’être vu. Sinon, content d’avoir retrouvé Isabelle Carré.
Un très beau moment de cinéma grace à un film sensible et abouti ... Benoit Magimel est époustouflant de retenu et de justesse, completé de seconds roles masculins exellents. MAGNIFIQUE !
Puisque c'est le style qui fait l'intérêt de ses romans, on s'imaginait qu'Olivier Adam était difficilement adaptable au cinéma. Des vents contraires, qui ressemble par bien des aspects à Je vais bien ..., prouve une fois de plus le contraire. Jalil Lespert traduit l'écriture d'Adam par un montage intelligent, des scènes courtes, des ellipses, tout un arsenal de petits trucs cinématographiques qui parviennent à faire exister une histoire somme toute assez ténue. Sans oublier le ciel de Bretagne, changeant, dans un camaïeu de gris, qui s'accorde parfaitement aux états d'âme du père désemparé, incarné par un excellent Bruno Magimel, qui souffre de tous ses membres de l'absence inexpliquée de sa femme depuis un an. Des vents contraires est un mélo retenu qui a le chic de faire pleurer (oh combien !) dans ses scènes les plus heureuses. Parce qu'elles symbolisent le manque et l'absence. L'émotion vient aussi des personnages secondaires (mention spéciale à Bouli Lanners) qui, malgré leur éphémère présence, donnent une humanité et une profondeur vivifiantes, en contrepoint à la dépression du héros. La mise en scène est peut-être un peu sage et parfois maladroite, le scénario trop lisse, mais les sentiments passent et l'instinct de vie emporte le morceau. Et comme la lumière est belle, au petit matin, sur une plage proche de Saint-Malo.
C’est un film plein de délicatesse et de subtilité, mis en scène avec efficacité et sobriété par le comédien Jalil Lespert. D’ailleurs, on sent qu’il a mis son expérience d’acteur au service des acteurs de son film, tous sont absolument merveilleux dans un film qui les met en valeur: Benoit Magimel arrive à faire passer beaucoup sans avec besoin d’en faire trop, Antoine Dulery est hyper-touchant en grand frère écorché vif, Isabelle Carré campe un capitaine de police au trop plein d’humanité. Mais je veux accorder une petite mention spéciale à Ramzi Bédia, pour le coup très loin de son rôle d’amuseur public, il rend son personnage de père maladroit séparé de son fils très crédible. Agrémenté de quelques touches d’humour très discrètes, le scénario n’en demeure pas moins assez lourd car ici, il est question de beaucoup de détresse humaine, d’erreurs à réparer, de blessures à soigner et de vies à changer ou a reconstruire. Le film illustre quelque chose d’assez essentiel, mais par les temps qui courent, il n’est pas superflu de rappeler l’essentiel. C’est toujours avec l’aide des autres qu’on se sort des passes difficiles, voire très difficiles. Seul dans son coin avec son désespoir on n’arrive à rien, en acceptant les mains tendues, et en la tendant à son tour, on finit par aller mieux. Finalement, c’est un message assez positif que porte ce film, malgré les apparences. Jalil Lespert filme intelligemment les scènes clefs de son film, j’en veux pour exemple une des scènes finales, d’une tension inouïe grâce au talent des deux enfants acteurs à laquelle personne ne peut résister. Ce n’est pas facile de filmer la douleur quand elle s’exprime de façon si brutale et cette scène (émotionnellement assez insoutenable) est efficace car elle filmée dans voyeurisme mal placé, sans pathos, avec un long plan fixe sans effets superflus. « Des vents contraires » n’est pas le genre de film qu’on a envie de voir pendant les vacances de Noël et j’espère vraiment qu’une date de sortie mal choisie ne scellera pas le sort de ce très beau film.
Pour Paul Anderen le dernier souvenir qu'il a de Sarah est celui d'une dispute conjugale. Black out depuis plus d'un an. Un temps soupçonné du pire par les enquêteurs, il part tenter de se reconstruire dans sa ville natale avec ses deux jeunes enfants, profitant de la maison inoccupée depuis le décès de ses parents et du travail offert par son frère dans l'auto-école familiale, ne pouvant vivre de sa seule plume. Quelques rencontres déterminantes plus tard et le hasard lui révélant le sort de son épouse, le "père courage" pourra enfin entamer son deuil. L'énigme de la disparition ne tire en aucune façon "Des vents contraires" vers le thriller, et quand le contexte se fait "policier" (un père - Ramzy Bedia - enlève l'enfant dont il n'a pas la garde, Paul est harcelé au téléphone et en réfère à une policière - Isabelle Carré) l'essentiel reste l'humain. C'est donc une histoire simple que met ici en images Jalil Lespert (plutôt pas mal d’ailleurs), où se mêlent petits chagrins et grandes douleurs, et qui vaut pour l'essentiel grâce à la justesse de l'interprétation (Benoît Magimel campe parfaitement un Paul aussi solide physiquement que vulnérable émotionnellement, et son « frère » de fiction, Antoine Duléry, est absolument remarquable – mais c’est toute la distribution, aux rôles secondaires très soignés, qu’il faut retenir : Bouli Lanners, Daniel Duval, Aurore Clément, Loubna Azabal... que du beau monde, sans oublier Audrey Tautou en silhouette tutélaire).
Magnifique film, à la fois élégant et rêche, abrupt et généreux. Magimel est à son meilleur. Et les seconds rôles sont loin de l'être. On est rien sans les autres. Surtout face aux vents contraires. Jalil Lespert réalise là un film bouleversant, chaotique comme l'est la vie, faite de morceaux qui ne se joignent pas. La lumière est magnifique. La réalisation ne se la raconte pas, demeure au service des personnages et des atmosphères. Bref un film touchant dont on ressort émus, chamboulés, mais plus fort. Parce que la beauté nous renforce.
Grosse déception par rapport aux critiques. Ce film est plat, il ne se passe pas grand chose. Finalement ce n'est qu’une banale histoire étirée en longueur. Trop de silences aussi.
Des vents contraires est un drame pesant où une famille est en pleine tempête avec des hauts et des bas après la disparition inexpliquée de la maman. Les personnages, le climat et les émotions sont justes pour un film douloureux mais constructif !