Avis : Des vents contraires - Page 7

Jalil Lespert a choisi d'adapter le roman d'Olivier Adam, récit intimiste et dramatique. Le scénario reprend donc le même schéma où se mêlent le polar, le drame psychologique et le thriller avec une sensibilité bouleversante pour un fait divers comme, hélas, il en existe beaucoup. L'occasion d'offrir à Benoît Magimel un très beau rôle, anéanti par la disparition inexplicable de son épouse, jouée par Audrey Tautou, sensuelle et touchante à la fois. Le film est traversé de moments forts surtout à la fin avec la révélation de la vérité aux enfants qui plongent toute la famille dans un désarroi qui prend aux tripes. Et si l'œuvre est parfois dure, elle sait aussi être légère à l'image de ces touchants moments de partages familiaux. « Des vents contraires » reste un film sincère dans sa simplicité, dans la prestation toute en subtilité de ses acteurs principaux, sans beaucoup de rebondissements mais avec une touche d'humanité indéniable, lent et lourd à la fois. On aime ou on n’aime pas. Moi, j’ai beaucoup apprécié.

Drame réalisé par Jalil Lespert que je connaissais plus comme acteur notamment vu dans la série "Pigalle la nuit" où il recherchait sa soeur disparue. Ce n'est pas un drame qu'il nous propose mais plusieurs qui s'enchaînent tout au long de cette oeuvre. Une où deux scènes auraient pû être coupées au montage (la jeune femme qui passe son permis et dont Benoit Magimel abuse par exemple), je pense que le film ne s'en serait pas porté plus mal. Film touchant et bien interprété.

Un vrai polar français, une brochette des meilleurs acteurs, tous habités par leur personnage, et la région de Saint-Malo l'hiver pour appuyer sur la noirceur.

Audrey Tautou absente, ça partait bien. Isabelle Carré présente encore mieux. Bouli Lanners, petite soeur Casta et Ramzy en 2nd roles, trois fois oui. Mais Magimel ne force pas l'empathie. Il n'est pas mauvais, il est juste insignifiant, ni attachant ni détestable, et on finit par se foutre pas mal de son destin et espérer le retour de la maman surtout pour qu'elle revienne aimer ses enfants. Alors le film n'est pas raté (pour un 1er film d'acteur on a vu bien pire) et il vous laisse dans une ambiance d'angoisse relativement bien menée, mais il a trop de défauts pour remporter mon adhésion (Duléry, quelle catastrophe!). Next.

Un film de Jalil Lespert. ♥ ♥ ♥ ♥

"Des vents contraires" est un film que j'ai trouvé bouleversant dans sa simplicité a raconté son histoire. C'est très beau et une jolie surprise, car j'ai deux ou trois personnes qui me l'avaient déconseillé.

Pour Paul sa vie s'effondre au moment ou sa femme disparaît du jour au lendemain. Après un an s'en nouvelle, Paul est au bord du gouffre, il accepte l'offre d'emploi de son frère et emménage en prés de Saint Malo, pour essayer de se reconstruire avec ses deux enfants.

C'est vrai que l'histoire de base n'est pas très original et on peut même dire qu'elle a tendance à être vu et revue et pourtant "Des vents contraires" est un film qui a beaucoup de charme, de sensibilités avec des vrais moments d'émotions.
Jalil Lespert qui avait déjà réalisé un bon premier film avec "24 mesures" confirme l'essai avec ce deuxième film. Il y a une belle énergie dans son film, c'est émouvant, mais jamais ça ne tombe, dans le larmoyant. Le scénario est vraiment très bien traité, avec pudeur et mystère en même temps, car c'est vrai que dans un premier temps on peut se poser plusieurs questions et j'ai trouvé ça, un peu dommage qu'on devine assez vite la fin.
Le film traite de thèmes simples comme certaines valeurs concernant l'amitié, la famille, l'amour, comment vivre une disparition et un doute, c'est intéressant, quoi que, un peu long sur certains passages. De plus Lespert termine son film avec une jolie morales bien loin de tous clichés, elle sonne juste et simple comme ce drame.
Benoit Magimel est impressionnant dans ce rôle. C'est un rôle fort et complexe, Magimel est touchant, émouvant, parfois maladroit dans ses actions, ses réactions, mais toujours sincère, il tient tout le film sur ses épaules. J'ai une mention spéciale pour Ramzy qui est excellent dans le drame, son rôle est assez petit, mais il donne une belle interprétation. Sinon Isabelle Carré et Audrey Tautou complète le casting et sont impeccables.

Le film promettais de l'émotion, de l'intrigue, une belle histoire un peu linéaire, mais belle quand même. Jalil Lespert réussit donc le passage du deuxième film avec une certaine classe, il me tarde de voir le suivant !

La bande annonce :

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19250124&cfilm=186185.html

Jalil Lespert signe là un film émouvant à la mise en scène classique mais non sans quelques surprises. On s'attache aux personnages de ce drame familial. Maginel, que par ailleurs j'ai trouvé bien laid dans ce film, est véritablement convaincant en époux meurtri élevant seul ses enfants. Quelques bouffées d'air pur avec Ramzy et de tendresse avec la toujours délicieuse Isabelle Carré.Beaucoup d'émotions à la fin et malgré tout une note d'espoir. Bien.

Une vrai bouffée d'émotion , un film sublime, fort et émouvant avec des acteurs tous excellents,Magimel en tête, crevant l'écran.....une belle réflexion sur le bonheur, sur l'amour parents-enfants....Manon et Clément sont formidables et tellement touchants....impossible de rester de marbre devant ce film qui emportera les coeurs, à n'en pas douter.....

Même si le film est trés linéaire et ne porte que peu de surprises sur son dénouement il tient ses promesses.Dés le début vous êtes pris dans l'histoire de cet écrivain, empêtré dans son chagrin et coincé dans sa bulle familiale complexe.Aucune fausse note de la part des acteurs, Benoit Magimel est génial comme Antoine Duléry.Les enfants eux aussi sont bien dirigés et ne surjouent pas.La réalisation bien que trés classique est efficace.Un bon moment de cinéma.

Un casting moins prestigieux aurait été suffisant pour ce bon (télé) ant, en faisant abstraction de l'enquête policière bretonne "à la Derrick", l'aspect relationnel entre la solitude du père et ses enfants m'a davantage ému dans "We bought a zoo" avec Matt Damon et Scarlett Johanson, sorti à peu près en même temps que "des vents contraires". Enfin... il semblerait que l'on ait échappé au pire: Ramzy Bédia ET Jean-Paul Rouve dans une production commune, çà aurait été de la gourmandise!

Une simple dispute le matin peut chambouler la vie d'un homme. Voilà maintenant un an que Sarah, la femme de Paul, a disparu. Lui se retrouve seul avec ses deux enfants en se demandant sans cesse ce qu'est devenu sa compagne. Il y a beaucoup d'humanité dans le cinéma du jeune Jalil Lespert, qui arrive à donner de la profondeur et de l'empathie à ses protagonistes. Tous ont des soucis, des faiblesses qu'ils tentent vainement de cacher aux autres. L'émotion est là, sans nous submerger, de sorte que l'on soit les plus objectifs possible. Benoit Magimel propose un jeu tout en pudeur et subtilité en arrivant à donner à son personnage une certaine densité. Afin d'avancer, ce dernier a besoin des autres et décide d'aller en Bretagne aux côtés de son frère où règne une atmosphère paisible et rassurante. Même si Sarah est toujours dans sa tête, Paul veut prétendre à une vie meilleure, et pour lui, et pour ses enfants. Il va rencontrer sur sa route des personnes ayant divers problèmes qui vont l'aider à le remettre en question. Deux surprises sont à noter, celles d'Antoine Duléry et de Ramzy Bedia. Jouant en général dans le registre comique, ils sont parfaits dans des rôles plus sérieux. Des Vents Contraires, c'est évidemment de la tristesse mais aussi un peu d'espoir débordant de moments intimes. C'est aussi une histoire de famille rapidement esquissée où l'on peut facilement s'identifier. En somme, un bon film français simple et sans prétention, qui finalement, fait plutôt du bien.

Un film extrémement touchant, de part des situations, une situation insoutenable, qui malheureusement, peuvent arriver à tout à chacun, avec un jeu incroyable de benoit Magimel, mais aussi des seconds roles, sans oublier les 2 enfants, tellement vrais dans cette histoire (sauf peut etre I. Carré, qui je trouve en fait un peu trop dans sa fonction...). Tout ce petit monde nous retourne à differents moments, aussi bien dans les scenes tristes et celles un peu plus joyeuses, pour justement essayer de se sortir d'une constante tristesse si présente. Un film pas gaie du tout, mais tellement juste du début à la fin et quelle fin!

Mielleux à souhait, des vents contraires dégouline de bonnes intentions sans jamais nous toucher à coeur. En toile de fond d'une belle histoire, Lalil Lespert reprend toute une succession de faits divers tirés de l'actualité sociale qui brouillent le film et l'éloigne de son objet. La direction des acteurs laisse franchement à désirer, notamment quand on voit cette excellente actrice - Isabelle Carré - aussi pitoyable das son rôle de commissaire. Seule la fille est vraiment crédible, l'avantage de l'innocence. Un peu le frère resté en Bretagne aussi. Pour être un peu positif...

Un film assez agaçant pour différentes raisons, notamment scénaristiques, mais qui se laisse tout de même regarder. Je pense par contre que je l’aurai vite oublié…

Le genre de drame à la française que j'adore. Benoît Magimel est très concaincant dans son rôle d'homme dépressif et Isabelle Care ajoute de la délicatesse a la tristesse de l'histoire

Pour qui aime le livre d'Olivier Adam, ce film ne dépassera pas les 3 étoiles. Les choix de coupes et d'ajouts sont superposés sans se justifier, la relation père-enfants est loin d'être intense, la Bretagne perd son statut de personnage à part entière... Malgré cela, quelques beaux moments, une bande son intéressante et un Benoît Magimel au final pas mauvais.