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Claude DL
84 abonnés
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3,0
Publiée le 3 juin 2012
Un drame d'une grande humanité qui nous conte le parcours d'un père de deux enfants dont l'épouse a disparu et qui essaye d'entrer dans une seconde vie. J'ai trouvé le film néanmoins un peu long, sans doute en raison de trop de temps morts.
Un écrivain dont la femme a disparu refait difficilement sa vie avec ses enfants dans la région de Saint-Malo. Plus mélo que thriller, le scénario n’est pas sans qualités même si l’on frôle par moments l’émotion d’un roman de gare. La mise en scène de Jalil Lespert s’appuie avant tout sur une bonne direction d’acteurs qui offre à Benoît Magimel l’occasion de se refaire après quelques errances, et qui nous fait découvrir une facette nouvelle du talent d’Antoine Duléry. Sans une galerie de portraits où brillent l’inénarrable Bouli Lanners et le surprenant Ramzy Bedi à contre-emploi, ce film ne susciterait guère d’intérêt.
Film assez sombre mais l interprétation de tous les comédiens y est exemplaire. La Bretagne est superbement filmée ce qui donne encore davantage cette impression de noirceur.
Puisque c'est le style qui fait l'intérêt de ses romans, on s'imaginait qu'Olivier Adam était difficilement adaptable au cinéma. Des vents contraires, qui ressemble par bien des aspects à Je vais bien ..., prouve une fois de plus le contraire. Jalil Lespert traduit l'écriture d'Adam par un montage intelligent, des scènes courtes, des ellipses, tout un arsenal de petits trucs cinématographiques qui parviennent à faire exister une histoire somme toute assez ténue. Sans oublier le ciel de Bretagne, changeant, dans un camaïeu de gris, qui s'accorde parfaitement aux états d'âme du père désemparé, incarné par un excellent Bruno Magimel, qui souffre de tous ses membres de l'absence inexpliquée de sa femme depuis un an. Des vents contraires est un mélo retenu qui a le chic de faire pleurer (oh combien !) dans ses scènes les plus heureuses. Parce qu'elles symbolisent le manque et l'absence. L'émotion vient aussi des personnages secondaires (mention spéciale à Bouli Lanners) qui, malgré leur éphémère présence, donnent une humanité et une profondeur vivifiantes, en contrepoint à la dépression du héros. La mise en scène est peut-être un peu sage et parfois maladroite, le scénario trop lisse, mais les sentiments passent et l'instinct de vie emporte le morceau. Et comme la lumière est belle, au petit matin, sur une plage proche de Saint-Malo.
Un drame réussi dans la lignée des bons films Français actuels. L'émotions est au rendez-vous, les interprètes aussi. Une descente aux enfers jusqu'au burn out, l'incapacité de se relever et l'incompréhension maladroite de l'entourage donnent une puissance à ces vents qui cinglent. Les souffrances, dont chacun à les siennes, montrent l'écoute nécessaires de l'autre et d'allouer le temps nécessaire à un prémisse pour se reconstruire. Des épisodes plus noirs les uns que les autres finissent par provoquer par une fuite en avant, des règlements de comptes et des débordements. Un melting pot de situations noires, très sombres et sans réelles solutions. On regrettera une rapidité trop marquée des épreuves qui auraient méritée un peu plus de temps, d'analyses. Un parcours aussi initiatique de la vie sans concession, dure. A conseiller ! 4/5 !!!
Bien que le film peine à trouver un genre situé entre suspense, drame et comédie familiale, il sait installer un vrai climat et vaut surtout par la prestation magique voire magistrale de Benoît Magimel qui trouve enfin un rôle à la mesure de son immense talent. Les images de plage et de bords de mer sont vivifiantes et l'émotion est souvent présente. Un beau film.
On essaye de nous prendre par les sentiments ? Raté ! Le film est bon mais il n’apporte pas le ressenti que la promotion du film voulait nous faire croire. Il y a une belle histoire, un casting convenable dans l’ensemble (Magimel, Carré, Duléry) ainsi que quelques scènes fortes qui rythment le film. Ce méli-mélo de dramaturgie à la française avec les méchants policiers et le combat pour prôner la valeur des liens du sang s’avère fragile. En effet, le film s’annonce moralisateur mais va heureusement finir par s’autocritiquer ce qui harmonisera le scénario. « Des Vents contraires » est un film satisfaisant dans l’ensemble et mérite d’être vu. Sinon, content d’avoir retrouvé Isabelle Carré.
Le deuxième long-métrage de Jalil Lespert, sorti en 2011, reste une comédie très sombre portée par un bon Benoît Magimel. L’acteur parvient ici à transmettre avec sensibilité les émotions de ce père de famille meurtri par la disparition brutale de sa femme (Audrey Tautou). Malheureusement, le film enchaine les déboires quotidiens de cet homme comme si la merde lui collait aux bottes. A la limite du pathos excessif, l’histoire renvoie trop souvent à des situations douloureuses ce qui finit par user. Bref, on reste proche du bon téléfilm, notamment grâce à la qualité des seconds rôles (Antoine Duléry et Bouli Lanners en particulier).
Film assez linéaire et prévisible. Pas déplaisant mais pas emballant non plus, on reste sur un drame simple qui manque de profondeur pour nous émouvoir..
"Des Vents Contraires" est un film intéressant, à la française, avec une pléiade de très bons acteurs (les mini seconds rôles sont très très bons, Isabelle Carré, Antoine Duléry et Audrey Tautou en tête) et une histoire qui sonne vraie. Drame évidemment auquel il aurait peut être fallu donner davantage de champ en rendant les personnages plus attachants.
Se voulant être un mélodrame avec du pathos en veux-tu en voilà, le film de Jalil Lespert se fracasse sur l'acteur campant le rôle principal, Benoît Magimel. L'acteur est incapable de rendre bouleversante l'histoire par son jeu (incapable d'incarner, comme souvent le problème numéro 1 de Magimel). Ensuite, le scénario est faible et la mise en scène est digne d'un téléfilm. Très rapidement, on se met à subir "Des vents contraires", lisse et prévisible, l'ennui nous gagne. Pas grand chose à retenir de ce second film de Lespert, même pas la beauté des paysages de Saint-Malo !
Sur le thème de la déchéance d'une personne avant sa renaissance, "Des vents contraires" nous emmène de Paris à St Malo, dans cette histoire d'un homme qui perd sa femme, sans explication, et qui se retrouve du jour au lendemain à continuer à vivre. C'est dur, quelquefois émouvant, et souvent réussi. Les personnages du film de Jalil Lespert sont crédibles, mais on suit un peu à l'aveugle les rebondissements de l'histoire, qui, finalement, en perd en intensité. Trop de situations et de gens rencontrés nous égarent un peu quelquefois du fil de l'histoire : spoiler: de qui sont ces coups de fil répétés par exemple? Sont-ils en rapport avec cette femme disparue?
On prend tout de même beaucoup de plaisir à rencontrer et suivre ces gens qui se (dé)battent dans une vie jamais simple, et souvent sentimentalement éprouvante.
Ce premier mélo-drame de Jalil Lespert est dans un premier temps décousu. Une entrée en matière difficile qui ne permet pas de capter toute la désinvolture des personnages. Mais c'est sans compter sur une deuxième partie qui se veut plus précise, net, qui accuse sans moraliser. La scène final est brutal. Et ce qui est fort, c'est que même si cette dernière est prévisible, on n'en reste pas moins abasourdis.