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tixou0
711 abonnés
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3,0
Publiée le 17 décembre 2011
Pour Paul Anderen le dernier souvenir qu'il a de Sarah est celui d'une dispute conjugale. Black out depuis plus d'un an. Un temps soupçonné du pire par les enquêteurs, il part tenter de se reconstruire dans sa ville natale avec ses deux jeunes enfants, profitant de la maison inoccupée depuis le décès de ses parents et du travail offert par son frère dans l'auto-école familiale, ne pouvant vivre de sa seule plume. Quelques rencontres déterminantes plus tard et le hasard lui révélant le sort de son épouse, le "père courage" pourra enfin entamer son deuil. L'énigme de la disparition ne tire en aucune façon "Des vents contraires" vers le thriller, et quand le contexte se fait "policier" (un père - Ramzy Bedia - enlève l'enfant dont il n'a pas la garde, Paul est harcelé au téléphone et en réfère à une policière - Isabelle Carré) l'essentiel reste l'humain. C'est donc une histoire simple que met ici en images Jalil Lespert (plutôt pas mal d’ailleurs), où se mêlent petits chagrins et grandes douleurs, et qui vaut pour l'essentiel grâce à la justesse de l'interprétation (Benoît Magimel campe parfaitement un Paul aussi solide physiquement que vulnérable émotionnellement, et son « frère » de fiction, Antoine Duléry, est absolument remarquable – mais c’est toute la distribution, aux rôles secondaires très soignés, qu’il faut retenir : Bouli Lanners, Daniel Duval, Aurore Clément, Loubna Azabal... que du beau monde, sans oublier Audrey Tautou en silhouette tutélaire).
Juste un film POIGNANT ! avec des acteurs sublimes et magnifiques qui nous transportent du début jusqu'à la fin ! Un scénario dramatique très touchant ! Un film plein d'amour et de tendresse !
Une très belle histoire qui fait réfléchir bien après la projection sur l’évolution de nos vies face à la disparition d’un être cher car, et ce n’est pas la moindre des qualités du film, on se projette assez facilement dans cette histoire qui nous parle. A ce propos, la vie dans les petites villes de Province où tout le monde connait tout le monde et où tout le monde a un avis sur tout est très bien rendue. Même si ce deuxième film de Jalil Lespert n’est pas exempt de défaut (ainsi, il y a une chute de rythme très visible au milieu du film), le scénario est plus profond qu’il n’y paraît de prime abord et c’est normal quand on connaît la matière première (c’est l’adaptation d’un livre d’Olivier Adam à qui l’on doit aussi « Je vais bien, ne t’en fais pas »). Alors, laissez-vous emmener en Bretagne, du côté de Saint-Malo, pour suivre la vie de ce monsieur tout-le-monde et sa descente aux enfers. Attention, âmes sensibles : Une scène, très violente, vous prend par surprise et deux scènes sont plus qu’émouvantes. Encore un signe que je suis vraiment « rentré » dans le film !
C'est nul, trop nul. Mais qu'est-ce que Isabelle Carré est allée faire dans ce film ? La seule intrigue du film reste non élucidée. Alors, si quelqu'un sait qui était la personne qui téléphonait anonymement à Benoît Magimel pendant la nuit, s'il vous plait, faites le moi savoir . ( http://www.facebook.com/#!/profile.php?id=100002024204965 ). A l'heure actuelle, seule la police le sait. Ah si seulement Benoît Magimel avait porté plainte, il le saurait, et nous aussi. Vraiment trop nul ce film !
Sobre et poignant, Jalil Lespert, pour son deuxième long-métrage, signe un joli film sur le deuil. Ignorant ce qui est arrivé à sa femme depuis sa disparition un an plus tôt, Paul ne parvient pas à se reconstruire. Benoît Magimel livre une prestation touchante.
Attention ce film peut vous déprimer si vous n'êtes pas en grande forme, alors que si vous êtes d'humeur positive vous pourrez vous concentrez sur l'amour que le père porte à ces enfants malgré l'incertitude de l'issue. malgré le jeu excellent de Benoit Magimel, ce n'est pas le film qu'on souhaite retourner voir.
Tiré du roman éponyme d’Olivier Adam, Benoit Magimel incarne un homme qui tente de reconstruire sa vie après la disparition inexpliquée de sa femme. Un drame familial sobre et pudique.
Des vents contraires est un drame familial assez lourd où un père de famille doit subitement faire face à la disparition de son épouse lui laissant ses deux enfants sur les bras. Des enfants qui ne se remettront jamais vraiment de l'absence de leur mère. Même le mari, d'ailleurs. Il serait alors assez rapide et facile de taxer la disparue de mère indigne. J'ai eu ce sentiment-là, je le confesse, avant la révélation finale. En attendant celle-ci, cet écrivain décide de fuir l'agitation parisienne pour Saint-Malo. C'est nettement plus calme, c'est sûr. Et les plages sont pas mal. Maintenant, pour le reste, je ne la connaissais pas et ce n'est pas une ville qui m'a fait franchement envie. La jeune Justine (Marie-Ange Casta, la jeune sœur de Laeticia, elle me disait quelque chose sans que j'arrive à définir qui !) le dit avec une certaine aigreur. C'est un trou perdu. Il n'y a pas l'air d'avoir beaucoup de distractions pour les jeunes à part une boîte de nuit. Et les ragots ont l'air de faire assez vite le tour de la ville. Cela dit, Paul n'est pas là pour les loisirs ou le tourisme. Les relations avec son frère sont houleuses. Ce dernier lui reprochant de ne pas s'être déplacé pour l’enterrement de leur père. Je parlais de climat familial lourd. On en est là. Ambiance, ambiance. Heureusement, le reste de la distribution a une certaine humanité (Isabelle Carré, Bouli Lanners, Ramzy, Aurore Clément) à défaut d'apporter de la légèreté. Eux aussi ont des problèmes personnels ou professionnels à régler. Mais c'est grâce à eux qu'il va parvenir à se reconstruire. La plaie restera béante. Et ce serait intéressant de savoir où il rebondira (retour à Paris ou Saint-Malo ?) avec qui (Justine ?) et comment. Il est au début d'une immense page vierge. Un nouveau livre à écrire. Comme il est écrivain, ça ne pouvait pas mieux tomber.
Deuxième film de Jalil Lespert derrière la caméra après le déjà très moyen 24 mesures. Pas mieux donc pour sa nouvelle réalisation. On pouvait lui pardonner pour un premier film, mais là il s'enlise un peu. Il adapte Olivier Adam (Poids léger, Je vais bien, ne t’en fais pas) mais le résultat est bien moins convaincant que les deux autres adaptations de l’auteur. On sent bien qu’il a voulu faire un film simple sur des gens simples en ne tirant pas sur le pathos. De ce côté-là c’est réussi, il ne tire vraiment pas trop sur la corde sensible mais du coup, à l’inverse, cela manque d’émotion et l’on est un peu le cul entre deux chaises. Il aurait du aller plus à fond, plus dans le mélo. Pas déplaisant mais pas renversant non plus, on se retrouve alors devant un drame familial sans beaucoup d’épaisseur... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/
L'écrivain Olivier Adam a déjà vu 3 de ses romans adaptés pour le cinéma ou pour la télévision. Parmi les 3, "Je vais bien, ne t'en fais pas" avait même donné naissance à un des meilleurs films français de ces dernières années. Quand on rajoute que ce même Olivier Adam était le co-scénariste de "welcome", on comprend que l'adaptation de l'un de ses derniers romans, "des vents contraires", pouvait générer de grandes espérances. Résultat : une certaine déception. En fait, tout au long du film, je suis passé de moments qui me paraissaient fort réussis à d'autres que je trouvais plutôt faibles. Globalement, le film m'a paru long, alors qu'il ne dure que 91 minutes ! Mauvais signe. Cette histoire de cet écrivain, père de 2 enfants dont la femme a disparu et qui quitte Paris pour retourner dans sa Bretagne natale, est présentée un peu partout comme un thriller, qu'on va même parfois jusqu'à considérer comme haletant. Faut pas pousser : la réalisation de Jalil Lespert (dont c'est le 2ème film en tant que réalisateur) est quand même trop souvent molle du genou et, malgré une excellent distribution, le film ne décolle jamais vraiment. En résumé : Jalil Lespert, excellent comédien, réalisateur, pour l'instant, dans une honnête moyenne.
Une déception certaine : dialogues lourds et explicatifs, rebondissements téléphonés, situations convenues : trop de choses sonnent faux dans ce mélodrame psychologique doublé d'un polar manqué. Jalil Lespert rate son essai de mise en scène, en dépit d'une séquence finale réussie. Reste Benoit Magimel, un peu plus profond qu'à son habitude, et deux actrices (Isabelle Carré et Audrey Tautou), convaincantes bien que sous-utilisées.