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Aulanius
185 abonnés
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3,0
Publiée le 19 avril 2012
Hmmm ... avis plutôt mitigé dans l'ensemble. On a le droit à de bonnes choses comme les acteurs vraiment convaincants. Le casting est très intéressant et il faut avouer que Benoît Magimel a bien évolué depuis son rôle dans "La vie n'est pas un long fleuve tranquille". Personne ne déçoit et niveau hexagonal, je trouve ça assez rare. La bande originale est douce et en accord avec l'ensemble des scènes. Le scénario n'est pas super original et il me rappelle d'ailleurs une production américaine : "Grace is Gone" mais il n'est pas mauvais pour autant. Et puis, il y a quelques bémols. Déjà, je trouve vraiment dommage de se passer de la sublime Audrey Tautou pratiquement tout le film. Je suis aussi assez déçu de ce côté super-dramatique qui est omniprésent. On a toujours dit qu'il était plus difficile de faire rire que de faire pleurer, et c'est vrai. On dirait que Jalil Lespert a cédé, comme beaucoup, à la facilité. Et puis la petite fille ou du moins son personnage est trop "gnian-gnian" et franchement on est pas loin de la caricature. Pour le reste, je vous laisse juger. 11/20.
Jalil Lespert est étonnament bon aux commandes, Benoît Magimel gagne un peu plus en émotion (prendre du poids l'un a fait le plus grand bien apparemment) et le propos se tient jusqu'à la toute dernière seconde. Un drame émouvant.
Très bon film français. Pas de longueurs. Excellent Bouli Lanners (comme toujours!). On hésite toutefois à penser que certaines scènes sont surjouées...mais on n'est pas si sûr (impression étrange). Bref : On ne va pas se plaindre. C'est bien. C'est tout.
Un film assez plat , juste le scénario est fait pour tenir le spectateur en haleine jusqu'à la fin , il manque dans l'histoire un peu de peps pour que le film soit trés bien , à voir
Ce film est beau ! J'ai adoré le scénario et le jeu des enfants qui font très vrai. Cette histoire va toucher beaucoup de monde je le pense, en tout cas moi elle m'a touché. Benoit Magimel a un très bon role et il lui va parfaitement bien.
le scénario n'est pas crédible, le jeu des acteurs sonne faux à l'exception du rôle de de Manon, la gamine qui m'a impressionné de justesse. Ma note est très dure pour contrebalancer la moyenne trop élevée à mon gout...
Très joli filme, avec de très bons acteurs. Benoit Magimel, sublime.Les enfants sont formidables, surtout la petite qui joue sa fille, elle est irrésistible. On aime tous les personnages.
Malgré ces airs de téléfilm se donnant une allure de cinéma d'auteur, « Des vents contraires » ne démérite pas. Jalil Lespert, pour sa première réalisation, donne beaucoup d'authenticité à cette histoire qui, sans être bouleversante, présente quelques aspects vraiment intéressants, en premier lieu l'évolution des personnages à travers différents événements. Malgré quelques faiblesses, on y croit presque constamment tant les situations sonnent juste, le soin apporté à chaque rôle y étant évidemment pour beaucoup. Il n'est en effet plus si courant de voir un tel amour pour ses héros, aussi faibles puissent-ils être parfois, si bien qu'il y a vraiment de quoi être ému à plusieurs reprises. De plus, le point de départ, plutôt original, offre pas mal de pistes de réflexions sur la culpabilité, le doute, l'incertitude, posées de façon plutôt subtile. Et si l'œuvre est parfois dure, elle peut être aussi légère, à l'image de ces touchants moments de pause familiaux. Le mérite en revient enfin à Benoît Magimel, particulièrement touchant en écrivain ayant perdu ses repères mais s'accrochant pour garder pieds dans la tempête. Un joli film.
Un film solide , très fort , sur le manque, sur l'amour passé, Après la disparition subite de son épouse, un homme se perd. Il ne peut accepter ce manque ,ce vide et surtout le fait de ne pas savoir. Le film est surtout magnifiquement interprété, magnifiant la vraie "violence " du propos. Tout le monde est formidable , tout particulièrement Antoine Duléry qui tient là probablement son meilleur rôle. La scène finale , plan séquence , travelling circulaire , est simplement magistrale, époustouflante par son brio technique, et par le jeu "énorme" des acteurs , sans aucun cut.
"Des vents contraires",seconde réalisation d'un Jalil Lespert,qui s'impose de plus en plus dans le drame à la fois pudique et âpre,est une adaptation d'un roman d'Olivier Adam.Un écrivain,père de 2 enfants adorables,se retrouve totalement démuni,quand sa femme,disparaît mystérieusement.1 an après,pour ne pas sombrer totalement,et se donner une seconde chance,il quitte Paris pour la Bretagne et St Malo.La justesse d'écriture ne trouve pas toujours son écho dans une réalisation hésitante entre chronique sociale et mélodrame intime.Trop d'ellipses viennent casser la dynamique de scènes poignantes et signifiantes.Et trop d'intrigues secondaires parasitent le thème principal:un père s'accrochant désespérément à ses enfants comme à une bouée de sauvetage.Benoït Magimel,brillant,comme jamais,joue tout en nuances,passant de la colère noire à la vulnérabilté désarmante.Autour de lui,une belle palette d'acteurs et d'actrices:Antoine Duléry(en frère faible mais aimant),Isabelle Carré(en capitaine de police compréhensive),Ramzy Bedia(en père n'ayant pas le droit de voir son petit),Bouli Lanners(en VRP qui a tout perdu),Marie-Ange Casta(en élève allumeuse)et Audrey Tautou qui incarne la fameuse absente.Dans l'ensemble,le film touche par sa sincérité,et par ce qu'on ne ressent que trop ce poids du manque,du doute et de la culpabilité.C'est du solide.
A l'orée des années 2000 après des films comme "Les voleurs" (André Téchiné) , "Déjà mort" (Olivier Dahan) ou "Selon Mathieu" (Xavier Beauvois), Benoit Magimel avait suscité beaucoup d'espoirs pour prendre le relais de la génération des Auteuil, Lanvin et autre Giraudeau. Depuis au contraire d'un Romain Duris il nous a un peu laissé sur notre faim par des choix de films assez peu ambitieux où il n'est certes jamais mauvais mais qui ne lui permettent pas de rencontrer le rôle qui lui ouvrirait l'accès aux meilleurs scénarios. "Des vents contraires" de Jalil Lespert fait partie de cette veine. Un film loin d'être inintéressant avec des acteurs convaincants et un scénario cohérent tiré d'un roman d'Oliver Adam mais auquel il manque quelque chose pour nous émouvoir vraiment même s'il y parvient à certains moments. La faute sans doute à la multiplicité des intrigues dont aucune n'est réellement exploitée comme on pourrait l'attendre. Ainsi le film navigue un peu paresseusement entre plusieurs genres sans jamais se fixer sur un. Une occasion de ratée malgré un casting réussi où Ramzy Bedia surprend agréablement à contre-emploi et au sein duquel on se réjouit de trouver le toujours roboratif Bouli Lanners. Enfin si on peut donner un conseil à Jalil Lespert c'est que lorsqu'on a la chance d'avoir avec soi la toujours lumineuse Isabelle Carré on s'appuie davantage sur sa présence en développant son rôle.
Jalil Lespert nous prouve une seconde fois qu’il maitrise la mise en images des sentiments les plus difficiles. En effet, il filme à nouveau Benoit Magimel en jeune père psychologiquement perturbé. Ses troubles et ses embarras dans ses rapports avec les autres personnages sont superbement soulignés tant par l'interprétation de l’acteur, dont la palette de jeux semble s’étendre de films en films, que par une mise en scène pleine de justesse. Le reste du casting est excellent car, même si Audrey Tautou apparait peu, j’ai été ravi de retrouver Isabelle Carré, Ramzi Bédia et Bouli Lanners dans des rôles aussi touchants. N'allez pas voir le film pour y voir de beaux paysages de la Bretagne mais plutôt pour un mélange très poignant entre le suspense et le drame émotionnel.
Pour Paul Anderen le dernier souvenir qu'il a de Sarah est celui d'une dispute conjugale. Black out depuis plus d'un an. Un temps soupçonné du pire par les enquêteurs, il part tenter de se reconstruire dans sa ville natale avec ses deux jeunes enfants, profitant de la maison inoccupée depuis le décès de ses parents et du travail offert par son frère dans l'auto-école familiale, ne pouvant vivre de sa seule plume. Quelques rencontres déterminantes plus tard et le hasard lui révélant le sort de son épouse, le "père courage" pourra enfin entamer son deuil. L'énigme de la disparition ne tire en aucune façon "Des vents contraires" vers le thriller, et quand le contexte se fait "policier" (un père - Ramzy Bedia - enlève l'enfant dont il n'a pas la garde, Paul est harcelé au téléphone et en réfère à une policière - Isabelle Carré) l'essentiel reste l'humain. C'est donc une histoire simple que met ici en images Jalil Lespert (plutôt pas mal d’ailleurs), où se mêlent petits chagrins et grandes douleurs, et qui vaut pour l'essentiel grâce à la justesse de l'interprétation (Benoît Magimel campe parfaitement un Paul aussi solide physiquement que vulnérable émotionnellement, et son « frère » de fiction, Antoine Duléry, est absolument remarquable – mais c’est toute la distribution, aux rôles secondaires très soignés, qu’il faut retenir : Bouli Lanners, Daniel Duval, Aurore Clément, Loubna Azabal... que du beau monde, sans oublier Audrey Tautou en silhouette tutélaire).