Derniers Avis : Un été à Osage County - Page 7

J'ai arrêté rapidement, décrépi, comme la façade de cette maison, type Louisianne. 1 étoile.

C'est une maison perdue au milieu de nulle part dans les prairies de l'Oklahoma ; un couple âgé y cohabite – elle, atteinte d'un cancer, malade et droguée est une emmerdeuse hystérique – lui, aime les livres et la poésie, ne supporte plus cette vie et est dégoûté de tout.
Un beau jour, il disparaît ; son corps sera retrouvé un peu plus tard, il s'est suicidé.
Ses obsèques vont réunir toute la famille, sa belle-sœur, ses filles et leurs conjoints … il n'y aura aucun recueillement ni aucune pensée pour le défunt, mais un déballage violent de toutes les affaires sordides de cette famille sordide, à grand renfort de scènes hystériques, d'insultes et de claquements de portes.
L'été déjà torride à Osage County deviendra totalement insupportable. Insupportable aussi pour les spectateurs, qui trouvent le temps très long devant ce spectacle navrant et sans intérêt.
Le casting, brillant au possible – même Sherlock en la personne de Benedict Cumberbatch est venu s'égarer là, c'est dire ! - ne parvient pas à éviter le désastre.
Note = 2 … pour les acteurs !

Oh, si l'on s'abstient de se rapporter au scénario des plus banals, par contre, l'interprétation magistrale de la Super Star Meryl Streep, mais en exergue les autres stars du film qui eux aussi jouent admirablement bien leurs rôles respectifs, tellement elle joue bien son rôle d'une mère de famille acariâtre de par sa vie passée et amère de son avenir maudit d'un cancer, elle se drogue à mort aux médocs qui ceux-ci la rendent complètement accrocs et de très nombreux moments de folie la font complètement tomber dans des moments terribles pour son entourage, mais certains moments sont empreints quand même d'une vérité tellement refoulée qu'elle fait imploser sa famille. Tout ce que j'écris ici n'est que du blabla, il faut voir ce film, pour son interprétation, et non ressortir tous les déjà vu dans d'autres films. Rien que pour tout cela la grande classe du cinéma d'interprétation est omniprésente dans ce film, que je note de 5 belles étoiles sur 5. Rien que pour l'interprétation de ce film.

Un film puissant , fort , sur les crises familiales. On est pas dans le film Hollywoodien classique malgré l'affiche d 'acteurs de 1ere classe. Mais plutôt dans la performance , proche du cinéma de Cassavetes. Les acteurs sont formidables et lâchent absolument tout. Les crises , les paranoias , les secrets de famille, le non- dit, les mensonges tout y est. Des crises d'hystérie très fortes, et aussi des retournement de situation très surprenantes. Les dernières 10 minutes sont époustoufflantes. Un film dérangeant mais un grand moment de cinéma.

Deuxième film de John Wells après l’excellentissime The Company Men, qui racontait l’histoire de trois hommes au chômage après avoir été virés par la même entreprise, Un Eté à Osage County est l’adaptation cinématographique d’une pièce de Tracy Letts créée en 2007 à Broadway. Elle remporta le Prix Pullitzer en 2008. Tracy Letts adapta lui-même sa pièce en écrivant le scénario du film. Ce n’est pas forcément la meilleure idée possible…

Le film raconte l’histoire de la famille Weston, qui se retrouve dans la tempête quand le patriarche de la famille, le très distant Beverly Weston, disparaît un matin en laissant sa femme à la langue bien pendue, Violet Weston, atteinte d’un cancer de la bouche et constamment sous médicaments et donc dépourvue d’inhibitions. Tous les Weston se retrouvent sous le toit de Beverly & Violet, une maison en plein Oklahoma où les secrets familiaux vont tous être découverts durant un mois d’Août particulièrement chaud.

Le premier plan du film annonce la couleur : le film va être hystérique. En effet, on voit Meryl Streep, sans cheveux, en train de délirer et de déambuler dans sa sombre maison. Tout de suite, on apprend donc qu’elle est cancéreuse et qu’il ne lui reste probablement plus beaucoup de temps à vivre. La scène suivante nous présente son mari, joué par Sam Shepard, un professeur poète et écrivain un peu fuyant. Le reste des personnages est à l’avenant. On a l’apparente vieille fille jouée par Julianne Nicholson, le couple séparé qui tente de se faire passer pour toujours fonctionnel avec leur fille rebelle, joué par Julia Roberts, un pauvre Ewan McGregor sous-utilisé et Abigail Breslin. Il y a aussi la sœur sans gêne jouée par une fabuleuse Margo Martindale (elle aurait dû être nominée, elle) et son mari effacé qui va évidemment lui tenir tête dans le climax (le toujours impeccable Chris Cooper), leur fils timide et maladroit, que sa mère ne cesse de fustiger mais qu’elle aime quand même et bien évidemment la bimbo débile et son copain flambeur, volage et vieux beau joués par Juliette Lewis et Dermot Mulroney qui méritent franchement mieux que ça.

Si les premières scènes avec Margo Martindale sont plutôt réussies, le film coule minute après minute dans l’hystérie totale, partiellement à cause des deux actrices nominées aux Oscars. Julia Roberts en fait trop en femme au bord de la crise de nerfs bloquée entre un couple qui ne marche plus et une mère envahissante et Meryl Streep livre une performance type Oscars 2000’s. En gros, elle joue la malade mentale avec tant d’hystérie qu’on se croirait en 2003 quand Sean Penn osait le coup de l’attardé avec Sam, I Am Sam. En d’autres termes, elle est catastrophique. Disons qu’elle force autant son Oscar que les frères Hughes forcent leur point de vue nihiliste dans Menace 2 Society. C’est dire la finesse. En parlant de finesse justement, le matériau original n’est peut-être pas génial non plus.

La perte d’un patriarche est déjà un élément fort dans la vie d’une famille. Le fait de se retrouver tous ensemble autour d’une table pour en parler aurait totalement suffi pour faire un film, au vu des talents en présence (quoique la désormais célèbre scène du repas, sans doute ce qu’on verra de pire cette année au cinéma).Tracy Letts a voulu aller plus loin en y incorporant plein de rebondissements censés faire pleurer dans les chaumières. En effet, en y mélangeant de l’inceste, de la pédophilie, des enfants illégitimes et autres joyeusetés, Un Eté à Osage County en devient une adaptation non officielle des Feux de l’Amour ou d’un autre Soap Opera dans ce type-là. Le pire dans tout cela, c’est que le film dure deux longues heures.

Cette année, il y avait donc 2 chances sur 5 pour que l’Oscar de la Meilleure Actrice soit décerné à une habituée qui ne le mérite absolument pas (la deuxième étant la fade Amy Adams dans l’abominable American Bluff). Par chance, la statuette est repartie dans les mains de Cate Blanchett (pour Blue Jasmine).

La famille n'est jamais qu'un assemblage de gens ennuyeux, qui n'ont pas la moindre idée de la façon dont il faut vivre. ”. Ce n’est pas Tracy Letts auteur du scénario (tiré de sa propre pièce) qui viendra contredire cet aphorisme d’Oscar Wilde ! La teneur de son texte, d’une violence rare va même bien au delà… “ Un été à Osage County ” est un film éprouvant. Malgré une accumulation de griefs et de situations alambiquées au sein de cette famille, on ne sombre pas un instant dans la caricature ou l’exagération. Les sentiments sont y abrupts et tranchants, en alternance, dans la haine comme dans l’affection. C’est cette force employée dans les mots qui fait qu’un film n’a jamais touché d’aussi près le réalisme. Cette rivalité exacerbée entre la mère et le fille ainée, de même que la concurrence entre les sœurs sont autant de portraits de femmes meurtries, reproduits avec dextérité et beaucoup de compassion. Des femmes qui semblent aussi se transmettre, comme une étrange malédiction génétique, le flambeau d’un état de solitude forcée où les hommes (tous fuyants dans le film) sont absents.

Mais le verbe ou les mots restent vides de sens s’ils ne sont incarnés… C’est l’autre extraordinaire qualité de “ Un été à Osage County ” ; l’interprétation. Ce n’est pas tant la notoriété du casting qui fait qu’on la remarque, mais plutôt ce qu’il offre. Tous les acteurs, quelque soit le rang, sont inouïs ! A commencer par Julia Roberts qui se sépare enfin de son aura glacial à la Grace Kelly et qui se lâche enfin ! Elle fait de Barbara son plus beau, son plus grand, son meilleur rôle ! Meryl Streep évidemment, mais qui nous surprend une fois encore… elle n’a plus rien à envier à l'immense Bette Davis… elle la dépasse largement ! Enfin une mention toute particulière à Margo Martindale qui depuis 25 ans, au gré de seconds ou troisièmes rôles ne cesse de nous étonner par la justesse de son jeu. Un texte fort, de brillants acteurs… l’ombre de Pinter plane sur Osage County !

Un film sur des secrets de familles autant choquant les uns que les autres avec une Meryl Streep qui joue à merveille le rôle de la mère déjantée, malade et droguée ainsi qu'une Julia Roberts qui depuis Le sourire de Mona Lisa ne m'avait pas autant épatée.

On assiste au sabordage en direct d'une famille réunie à l'occasion de la disparition du père. Une disparition bien préparée et les vérités crues vont fuser ...

Doté d'un casting alléchant, "Un été à Osage County" n'arrive tout de même pas à être prenant pour le public. En effet, l'histoire est ennuyeuse et la réalisation n'apporte pas d'effet particulier. Néanmoins, les acteurs jouent assez bien. Ainsi, le film n'est pas captivant et peu divertissant.

Le film est tellement ennuyeux et prétentieux qu'il nous ferait presque croire que Meryl Streep n'est pas bonne, ni même aucun des acteurs merveilleux qui forment ce casting incroyable... Pour le reste? Rien, pas grand chose... Si, je suis certaine qu'ils ont nettement préféré le tournage au visionnage!!... Quel dommage!!!

Un film qui ne tient seulement la route que par le jeu de Meryl Streep et Julia Roberts qui s'affrontent dans un tsunami crescendo de névrose emportant toute une famille réunie lors d'un enterrement...

Lorsque qu’un coup de téléphone apporte une nouvelle tragique, la réunion des filles Wetson auprès de leur mère installée à Osage County est inéluctable. Ce drame qui aurait pu ressouder cette famille décomposée va prendre une tournure radicalement différente, délier les langues et déterrer les rancunes trop longtemps enfouies six pieds sous terre. La vie est très longue. C’est par cette citation de TS Eliott que débute la narration du récit et qui va jeter le voile du mystère sur le sort de ce père de famille. Était-ce un accident ? A-t-il mit fin à une existence qu’il jugeait pénible? Peu importe, le prétexte aux retrouvailles est là, et toute une famille va se réunir pour faire le deuil de ce qui fut un père, un frère, un oncle, un ami.
Mais voilà, si la situation suggère décence et méditation, si la plupart d’entre nous allons digérer cette épreuve en évoquant les bons souvenirs que nous avons du défunt, il n’en est rien ici, les reproches vont fusés, les silences vont s’estomper et laisser place à un tragique règlement de compte intrafamilial.
Le scénario n’est par ailleurs pas cousu de fil blanc, il recèle au contraire de surprises et de rebondissements imperceptibles sur les radars. Mais la grande force du film de John Wells tient sans doute à son casting de premier choix : au menu, un duel au sommet entre une Julia Roberts criante de vérité dans son rôle de favorite à la dent dure et une Mery Streep au combien Impériale, une fois de plus et après une majestueuse interprétation de Margaret Tatcher dans The Iron Lady. Si la vie est longue, la vieillesse constitue un naufrage et Meryl Streep incarne à la perfection ce dicton dans la peau d’une vieille dame aigrie, accroc aux médicaments, odieuse mais pourtant si attachante. Les dialogues sont bien écrits, on ne s’ennuie pas un instant malgré quelques longueurs inhérentes à l’intrigue. Mais tout ne repose pas sur les épaules très larges de la Reine du cinéma Hollywoodien, ce ne serait pas rendre justice à l’ensemble des acteurs dont les performances sonnent toute justes.
Un été à Osage County est donc une invitation à plonger en apnée dans un microcosme familial pourvus de travers, de secrets de polichinelle et de révélations surprenantes sans pour autant sombrer dans le mélodrame tire-larme auquel on pouvait s’attendre. Un véritable tour de force.

même si le scénario reste assez conventionnel, le règlement de compte d'une famille réunie à l'occasion d'un évènement, la brochette d'excellentes actrices, les paysages de l'Oklahoma dignes de tableaux d'Edward Hooper, font que le film nous emporte gràce à une dramaturgie en constante évolution. Meryl Streep prouve une fois de plus l'immensité de son talent, Julianne Nicholson (vue récemment dans la série "the red road") est touchante à souhait et le plaisir de retrouver Juliette Lewis ne se boude pas. Enfin, Margo Martindale ( impressionnante dans la série "the Américans" illumine de sa présence ce film où les non-dits finissent toujours par ressortir pour créer des séismes familiaux.

Adapté de la pièce de théâtre éponyme jouée entre autres à Broadway et écrite par Tracy Letts, Un Été à Osage County réunit un casting de haut niveau au sein de cette famille déchirée et composée de faux semblants! Elle est portée par une Meryl Streep, encore un fois extraordinaire et méconnaissable dans la peau de la matriarche cancéreuse et alcoolique ne lésinant pas sur les mots blessants envers ses trois filles et autres membres proches qui l’entourent!

Suite: voir lien

Le père se suicide, la mère a un cancer de la bouche, la petite soeur est amoureuse de son cousin qui s'avère être son frère . . . Au secours . . . fuyons . . . linéaire, aucun contraste, aucune atmosphère . . . je suis très déçue !