Un film qui vaut pour son casting, impliqué dans le portrait acerbe de cette famille (très...trop!?) dysfonctionnelle. La mise en scène, sobre, dynamise tout de même ce huis clos théâtral.
Grâce à son superbe casting, Julia Roberts en tête, le long métrage cherche à mettre en avant les tribulations d'une famille détruite par la vie et ses rebondissements. Des personnages cruels, des dialogues vifs, mais un léger goût de pathos qui rend parfois l'œuvre indigeste.
Film dramatique inégal et pas toujours agréable à regarder malgré de beaux paysages et une thématique forte ! Les acteurs semblent tous effacés devant une Meryl Streep qui en fait des tonnes et nous agacerait presque à hurler sans arrêt... Dommage car les acteurs mis en second plan sont assez bons, et les décors sous le soleil couchant sont magnifiques. La musique n'a pas été transcendante au point qu'on l'a déjà oubliée, et le principal défaut du film : il n'y a absolument pas de fin ! Le film se termine en plein milieu de son ressort dramatique et on ne sait pas ce que deviennent nos personnages ! Très frustrant quand on essaie de suivre la résolution de tout ces conflits... On nous laisse au moment où tout est anéanti dans cette famille, mais la suite vous ne la saurez pas. Un goût amer à l'apparition du générique de fin, qui nous fait tout juste apprécier l'ensemble, cela vaudra la moyenne pour les acteurs qui ont essayé tant bien que mal de se faire une place devant Streep...Avec quelques calmants, l'Oscar y était !
Ce film fait du bien tellement il outrancie les relations familiales délétères. Et quels acteurs ! Drôle à force d'être cruel, remontant et touchant...
Un été à Osage County est une formidable dissection de la cruauté familiale dans ce qu'elle peut révéler de pire. Comme Festen, le scénario en fait parfois un peu trop, mais c'est pour mieux précipiter les catharsis et les renoncements des personnages. Souvent hystérique, jamais tendre ou empathique, la galerie des personnage demeure plutôt réussie.
Si le casting de rêve et le non répit fait d’Un été à Osage County un long-métrage très prenant. John Wells échoue là où Thomas Vinterberg avait réussi avec son Festen. Aucun personnage n’est en reste et c’est peut-être ce qui prêche. Le réalisateur a voulu en faire trop. Miss Streep en fait d’ailleurs trop aussi avec sa maladie, sa dépendance à la drogue et ses trop nombreux sauts d’humeur. Julia Roberts la tempère et heureusement. C’est très certainement le personnage à qui le spectateur s’identifiera le plus. Sa vie est ratée mais celle de son entourage l’est encore plus. Si le déballage de situations est immense et aurait été réaliste indépendamment les uns des autres, Osage County perd énormément en émotion. Ces secrets sont tellement surprenants qu’on a un plaisir coupable à en vouloir d’autres. Un été à Osage County est donc une comédie extrêmement drôle mais qui finit par se brûler les doigts côté émotion. A voir en famille. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Je m'attendais à mieux . Les acteurs sont très bon;le film aussi mais trop de longueurs et au final pas de surprise . C'est ça le problème du film : aucune surprise .
C’est avec la voix d’un poète, épaissie par des années d’abus d’alcool que commence cette adaptation cinématographique citant un autre poète : « La vie est très longue » – The Hollow Men de TS Eliot, un poème sur les âmes brisées. Peu après, le poète désabusé, incarné Beverly (Sam Shepard) est retrouvé mort dans le lac… A l’occasion des funérailles du patriarche, la famille Weston se retrouve dans le comté d’Osage, une région où l’été est étouffant, irrespirable avec sa terre aride et ses terrains agricoles plats.
Un film au casting étincelant, mais au rendu très décevant. Et pourtant, tous ces acteurs jouent très bien, mais faute à des longueurs, le film s'avère peu passionnant, il faut d'ailleurs attendre la scène du repas pour enfin voir le film décoller un tant soit peu. pas assez pour le rendre vraiment intéressant.
En adaptant la pièce éponyme de Tracy Letts (« August : Osage County »), Johns Wells, producteur de télévision devenu depuis peu cinéaste, remet au goût du jour une tradition américaine qui avait connu son apogée entre 1955 et 1965 quand les Martin Ritt, Sidney Lumet, Joseph Mankiewicz, Georges Stevens ou Vincente Minnelli adaptaient les pièces de Tennessee Williams et autres romanciers sudistes, exposant les frustrations insurmontables nées de conflits et secrets familiaux enfouis. Ces adaptations un peu statiques et souvent outrancières dans l’expression de sentiments exacerbés ont néanmoins permis aux acteurs issus de l’Actor’s Studio de se faire la main et aussi une réputation. Le film de John Wells tombe un peu dans les mêmes travers tellement les frustrations semblent à fleur de peau et les révélations sur l’histoire de la famille Weston propices à les entretenir et à les justifier. Les rôles offerts par ce type de film, bien plus grands que nature paraissent tracer un grand boulevard jusqu'à la cérémonie des Oscars aux acteurs confirmés qui osent s’y frotter. Meryl Streep ne s’y est pas trompée qui quoique déjà plus que pourvue en récompenses semble insatiable, se transformant pour le coup en harpie un peu comme l’avait fait Elizabeth Taylor dans « Qui a peur de Viriginia Woolf ? » de Mike Nichols en 1966 pour conquérir la seule statuette de sa carrière. Nous sommes donc dans le comté D’Osage (Oklahoma) où se réunit une famille un peu disloquée suite au suicide du père écrivain renommé (Sam Shepard). Autour de la mère (Meryl Streep) atteinte d’un cancer de la bouche et accros aux médocs les règlements de compte multidirectionnels se déclenchent rapidement avec ses trois filles et sa sœur. On comprend très vite que tout ce monde-là est irréconciliable et que l’idéal serait de clore au plus vite cette réunion contrainte. Mais comme on le sait tous, il y a parfois un certain plaisir à se faire du mal. A ce jeu-là c’est la mère acariâtre et sa fille aînée (Julia Roberts) qui sont les plus fortes. Les autres tentent d’éviter les coups mais sont fatalement éclaboussés. Rien de très novateurs donc. Reste le jeu des acteurs qui fait beaucoup pour la crédibilité du propos. Tous sont assez justes avec une mention pour Julia Roberts très mature, Chris Cooper déjà présent sur l’excellent précédent film de John Wells (« The company men » en 2011) et Juliette Lewis épatante pour son retour à contre-emploi. Meryl Streep si elle a bien décroché une nomination force un peu le trait manquant sa cible par trop d’emphase. Après ce type de films difficile de rester optimiste sur la cellule familiale comme nid douillet pour s’épanouir. D’un autre côté on peut aussi se rassurer en se disant que c’est bien pire ailleurs.
Un été à Osage County est une histoire de famille. Après plusieurs années de séparation et suite au suicide de leur père, les 3 soeurs Weston se retrouvent réunies avec leur mère. La réunion va donner lieu à des discussions houleuses suite aux secrets enfouis et les rancœurs de chacun. Leur mère est accro aux médicaments, atteinte d'un cancer, et sombre dans la folie incapable de se prendre en charge . La scène principale du film se passe autour de la table. Un repas ou les rancoeurs, les règlements de compte, les aigreurs fusent. Le réalisateur nous place au bon endroit, spectateur sans vraiment s'immiscer, nous laisse une certaine distance avec cette famille abimée. Cela peut paraitre frustrant mais nous sommes à notre place. Les personnages sont haut en couleurs. Malgré le tragique de la situation, il y a assez d'humour noir pour pouvoir rire et relacher un peu la pression. Les dialogues sont affutés. Heureusement car l'ensemble est bien lourd à observer. Et le réalisateur nous a évité un happy end qui aurait ete bien décevant.
Un drame finalement violent un peu lourd à observer
Pourquoi n'ai-je pas accroché à ce film plus que ça ? Mystère... L'intrigue est intéressante, les acteurs excellents (Meryl Streep est comme toujours très impressionnante) mais je n'ai pas aimé du tout !! Sans doute la faute au personnage de la mère hystérique qui moi personnellement m'a insupporté ! Ses crises sont fatigantes et du coup je ne me suis pas pris au jeu...trop de longueurs également et me voilà déçu de ne pas avoir apprécié ce film à la fin de ma soirée ! Ouin !
Film qui n'a rien d'innovant mais qui a quand même un certain intérêt. Le casting est de qualité dans sa globalité. Toutefois, le film comporte trop de temps mort et cela rend sa qualité inégale. Autre point: la durée du film est un peu longue au finale.