Un été à Osage County.....Well well well...comment dire ? Le film est tiré d’une pièce de théâtre qui n’est déjà pas terrible, et le metteur en scène, John Wells à qui l’on doit The Company Men (pas terrible non plus) se noie dans ce brouet indigeste où tout est «déjà vu». La mise en scène est nulle, et le réalisateur nous sort parfois du huis clos théâtral pour nous emmener à l’extérieur, où les séquences qu’il propose sont malheureusement encore plus nulles ! Quel gâchis...avoir sous la main de tels comédiens pour faire ça... On dirait qu’il y avait un cahier des charges, une check-list, où tous les ingrédients qui composent ce règlement de comptes familial devaient obligatoirement figurer : le suicide ok. La drogue ok. L’inceste ok. L’adultère ok. La pédophilie ok. Le cancer ok. La maternité ok. L’addiction aux médocs ok. Je m’arrête là, mais je pourrais continuer encore longtemps. Ce film sent le rance et le renfermé, comme l’odeur qui doit planer dans cette maison familiale de l’Oklahoma. Il y a deux ou trois belles scènes, notamment celle des trois soeurs un soir dans la véranda, ou d’autres quasiment ridicules comme celle où Julia Roberts court après Meryl Streep dans un champ moissonné, où bien cette séquence débile où Roberts (encore elle) saute sur sa mère pour lui confisquer ses médicaments... L’intérêt de ce film, reste les comédien(nes). Tout le monde est formidable ! Encore heureux, ce sont tous des pointures. Ils pourraient jouer le pire texte du monde, ils seraient encore sublimes. Ca dure deux heures, on les sent passer, tout est très appuyé, les coups de théâtre sont grotesques, je n’en pouvais plus, je ne recommande pas !
Une fresque sociale époustouflante de vérité, de cruauté, de rebondissements et d'humour acéré, dans une ambiance d'Amérique chauffée à blanc, sous le soleil de l'Oklahoma, par les caractères tempêtueux qui composent cette bien étonnante famille. Époustouflante aussi par absolument tous ses acteurs. Difficile même d'admettre que Meryl Streep puisse être meilleure que jamais, elle dont le talent est tout sauf une question. Mais là, elle est à la fois majestueuse, totale, magnifique et bouleversante.
ce film n'est pas une comédie mais un drame rappellons-le. Je n'ai pas vu les 2h passer tellement on entre dans cette famille aux problèmes divers,n'imaginez pas voir un film avec de beaux paysages comme j'ai pu lire car il n'y en a n'est pas un road movie. N'imaginez pas voir un film d'action car les jeux sont plus centrés sur les dialogues.c'est un film vrai sans science-fiction,sans virtuel,sans mensonge,sans propagande ect ect...Meryl Streep et Julia Roberts tirent leurs épingles du quasi huis-clos n'est pas déprimant comme j'ai pu lire,certes il fait réfléchir aux liens familiaux mais intelligement.à voir sans hésiter.
Dans ce film, les mots ont remplacé les poings mais la violence est là, palpable au point de l'embrasement. L'amour , la fraternité a déserté les coeurs. Quand on ne l'a pas reçu soi-même, difficile d'en donner. Voici donc le thème de ce film qui réunit une famille désunie à l'occasion de la disparition du père. Point d'attendrissement à attendre. Chacun est centré sur son ego, sur son quant à soi. Le mot famille paraît de trop d'ailleurs, réduit d'ailleurs par une des soeurs à une "combinaison aléatoire de cellules". Malgré la torpeur d'un été surchauffé, les personnages sont à cran. Meryl streep la mère en grenade dégoupillée, camée et étonnamment habitée en fait quand même des tonnes dans le registre de la monstruosité. Julia Roberts la fille préférée au caractère trempé qui a hérité de sa mère n'est pas loin de prendre le même chemin en surjouant certaines scènes (celle du poisson chat qui n'est pas crédible). La subtilité, l'émotion n'a pas de mise ici. Il reste quelques scènes toutefois assez poignantes , celle ou la mère raconte l'histoire des bottes par exemple. Dommage toutefois que la tension accumulée dans ce film s'évanouit par le départ un à un des personnages : le règlement de compte désigne un vainqueur par forfait. Chacun reste dans son camp , dans sa rancoeur et sa haine. Paradoxalement j'ai beaucoup apprécié le role joué par miss Nicholson , seul être féminin encore "sauvable" et qui fait preuve d'une magnifique sensibilité dans ce film Trop caricatural à mon goût, un brin surjoué sur le mode foldingue, et surtout une fin bâclée qui renvoie tout ce vilain monde dos à dos sans véritablement d'autre message qu'aucun pardon aucune rédemption n'est possible à ce point de non-retour. Ok et so what ? deux heures pour voir les vestiges d'une famille se muer en champ de ruines? A trop vouloir miser sur ses numéros d'acteurs pour viser les oscars, le film s'achève sur une parabole inachevée qui nous laisse en plan . Une curiosité ici, la place des hommes, étouffés , méprisés, moqués...mais humains. Un clin d'oeil ironique pour ce film vu pendant la journée de la femme.
Casting de rêve, mais sur les deux heures que dure ce film, il y a environ 120 minutes de trop. Les acteurs sont bons, il n'y a rien a redire a cela. Mais c'est lent et il ne se passe pas grand chose.
Film où il ne fallait pas perdre le fil de l'histoire : beaucoup de personnages avec représentés dans ce qu'ils ont de sordide ou d'affectif . Le père de famille qui ne fait qu'un bref passage mais qui manipule toute la famille à cause de la situation où il les laisse, l'oncle Charles gentil et profondément humain, sa femme cruelle et manipulatrice, le fils insignifiant en apparence, les 3 filles très différentes de caractère : Julia Roberts dans un rôle inédit pour elle, la fille dévergondée qui pardonne tout à son gigolo tellement elle veut un homme pour elle et celle qui arrache les chaînes qui la lient à sa mère quitte à partir vivre quand même avec son demi frère lorsqu'elle l'apprend, le gendre dépassé par les événements, sa fille qui vit une adolescence difficile et surtout la mère jouée par Méryl Streep impressionnante. J'ai aimé mais j'ai trouvé le film un peu long quand même.
Dur rôle pour Meryl Streep. Mais un film qui mérite d’être vu. Une comédie dramatique qui tire quand même plus sur le drame, de part la mort d’un membre de la famille et des quatre vérités étalées sur la table en règlement de compte. C’est un film qui tire un peu sur la réunion de famille gonflante. A certains moments on est tenté de regarder sa montre.
merveilleuse meryl et julia l'amérique profonde celle des longues routes interminables dans une maison l'on ne sent pas la nature mais une maison avec ses secrets ses colères ses silences ses frustrations l'on ne sent pas une famille mais des cris et les femmes sont fortes mais faibles de ne pas être assez aimées ou mal aimées c'est une révolte contre ses sacrifices du temps de l'argent beau film
Déçue du film que j'ai jugé ennuyeux par sa caractéristique. Très bons acteurs, Meryl Strip est fabuleuse sans parler de Julia Roberts qui tient parfaitement son rôle, mais je suis resté sur ma fin et pour moi la fin a été foiré ou pas terminée.
Quelle belle surprise ! Excellent film! Contrairement à ce qu'a dit une critique professionnel, Meryl Streep est superbe, comme tout les autres acteurs d'ailleurs.
Dans la chaleur étouffante de l'Oklahoma, une maison un peu perdue dans une campagne où la solitude semble souvent faire office de musique d'ambiance. Le couple Weston vit lentement en regardant le temps passer et le mercure du thermomètre stagner fiévreusement. Elle, Violet ( campée par la très professionnelle Meryl Streep ) se bat contre un cancer qui l'affaiblit et qui modifie souvent sa vision des choses. Lui, Berverly, poète ayant connu une gloire qui s'éteint doucement, semble résigné et goûte à l'ennui dans cette vaste maison sombre et silencieuse. Sa femme tue le temps de peur que sa maladie ne la tue trop vite, elle agace son mari en le titillant sans cesse et en l'inondant de reproches usés par la canicule environnante. Barbara ( Julia Roberts ) est là pour tenir compagnie à sa mère, tantôt paumée tantôt vociférante; les médicaments qu'elle consomme comme des bonbecs divertissants n'arrangent rien à l'ambiance familiale et le tact ne fait pas partie des qualités de cette mère de famille au caractère plus que trempé. Un "beau" jour, l'histoire de la famille Weston connaît un séisme aussi soudain qu'imprévisible et l'arbre généalogique en prend pour son grade: Beverly ( Sam Shepard ) meurt brutalement dans des circonstances un peu douteuses, en rajoutant à la peine des proches qui n'avaient pas besoin de ça. Toute la famille se retrouve donc réunie pour le dernier adieu au patriarche; les trois soeurs, leurs conjoints, madame veuve Weston, sa propre soeur, haute en couleurs et le mécanisme des rancoeurs s'ébroue doucement. On dit souvent qu'après des funérailles, les agapes qui suivent laissent place à une forme de joie mêlant nostalgie, anecdotes et rires plus ou moins forçés. Les plus faux-jetons disent: "il aurait aimé qu'on fasse ripaille et qu'on vide sa cave", les plus pudiques se contentent de silences entrecoupés d'urbaines considérations sans rajouts. Dans le cas présent, la tempo va monter brutalement, orchestré par une Meryl Streep au top, qui balance son fiel aux uns et aux autres, contente de diviser sa petite famille à coups de Smarties colorés; convaincue que feu le poète était apprécié et mettant malgré tout le dernier coup de marteau sur le clou de son aigreur. Ce long film familial demande un petit temps de préchauffage; la lenteur des premières minutes peut déconcerter mais la progressive reconstitution du clan familial due à de funestes circonstances, rythme au fur et à mesure l'histoire, qui, finalement, en fait une bonne comédie dramatique à la sauce yankee. Jeux d'acteurs irréprochables colorés par quelques plans sur des paysages époustouflants.