Derniers Avis : The Human Centipede 2 (Full Sequence) - Page 15

Un film gore & trash, éprouvant pour le spectateur. Tom six à réussi à faire plus malsain et border line que dans le premier opus. Le scénario ne vole malheureusement pas bien haut, mais l'idée de ce fan dérangé voulant reproduire le film qu'il a visionné est intéressante. L'acteur principal est hors norme et bien choisi. La réalisation est de bonne facture avec un noir & blanc du plus bel effet. Un film qui fait le buzz du fait de ses scènes chocs, mais j'ai un peu de mal avec le gore lorsqu'il est aussi gratuit. Regardable mais pas exceptionnel.

Une suite encore plus dérangeante et malsaine !

Tom Six avait prévu que sa saga serait une trilogie. Ayant assez moyennement accroché au concept du premier opus, je me suis quand même lancé dans le second opus. Et quelle déception !
Le First Séquence était choquant et horrible, le Full Séquence est carrément ignoble et insoutenable. Réputé encore plus immonde que le premier opus, ce Full Séquence bat tout records d'obscénité et d'incohérences. L'histoire nous présente Martin, un jeune homme handicapée (sans doute un autiste) puisqu'il ne parle pas, à un physique caractéristique de sa maladie et à aussi une obsession pour le film The Human Centipede. Il est habité par une admiration pour le docteur ..., une admiration qui tourne à l'obsession et à l'envie de faire comme lui. Pour nous montrer cette admiration, le réalisateur nous montre Martin en train de voir ses séquences préférées du premier film. De ce point de vue là, le côté mise en abîme du film est original, mais hélas mal exploité par un Tom Six maladroit et pas sûr de lui. On a donc un recopiage à quelques scènes près du premier film. Là où le docteur créé un mille-pattes de trois humains, Martin en fait quatre fois plus, soit un mille-pattes de douze humains. Tom Six à donc jugé utile d'inclure des scènes encore plus sanglantes et gores que dans l'opus précédent. Il en va de même pour la scène d'assemblage du mille-pattes qui, esquissée dans le 1, est largement visible dans cet opus, d'autant que Martin (à cause de son handicap) ne fait pas ça dans la dentelle comme le faisait le docteur. Tom Six va donc miser sur une sur-enchère de scènes violentes et gores qui, à mon sens, n'apportent absolument rien à l'intrigue du film. Bien au contraire, on s'ennuie car le film prend des allures de gore purement gratuit.
Pour ce qui est des acteurs, c'est sans doute le gros point fort de ce film. Je pense surtout à Laurence R. Harvey signe une prestation impressionnante pour son personnage qui n'est autre que Martin, le psychopathe de cet opus. Psychologiquement parlant, il est dangereux et dans un état d'handicap très avancé (il se masturbe avec du papier ponce), il porte un lourd passé (il a subit des viols par son père et son docteur) et il semble habité par ce film et le personnage du docteur Heitzer. Son personnage est physiquement petit, gros, gras et sale. Violent dans ses actes, il tue sans relâche et veut arriver à ses fins. Il est aussi très bien habité par son personnage, et ça se voit dans ses mimiques et regards. Les autres acteurs ne sont, hélas, pas très bon, et leurs personnages ne sont pas très attachants.
Plastiquement, le film n'est pas très léché. Déjà, le film est entièrement en noir et blanc, ce qui permet de cacher cette violence et les nombreux litres de sang déversés sur le sol. Il en va de même pour les décors qui sont vides et pas très recherchés. Pareil pour les musiques qui jouent les grande absentes dans ce film.

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Note : 4 / 20

Une suite immonde et à la limite du supportable. Tom Six à jugé bon de faire une suite en forme de mise en abime, sauf que cela est mal fichu et pas très bien intégré à l'intrigué générale de la saga. Au lieu de cela, le film mise sur la sur-enchère de scènes violentes et gore qui n'apportent rien, si ce n'est faire détourner le regard du spectateur. Seul le personnage de Martin est à sauver du film car il est aussi timbré que l'était le docteur fou du premier opus. En somme, une séquelle ratée et pas intéressante, sauf si vous voulez voir ce qu'est capable de faire un psychopathe handicapé.

Alors que les longs silences séparant les phrases de Dieter Laser, dans le premier opus, rendaient l'atmosphère tendue, Laurence R. Harvey, le présent psychopathe, est ici silencieux, à l'exception de quelques onomatopées (ridicules) ; il a ainsi eu tout loisir d'expliquer le scénario au spectateur, puisque celui-ci est inexistant. En effet, fort du retentissement relatif provoqué par The Human Centipede (First Sequence), Tom Six a cru bon d'ajouter une couche. Seulement, adieu la tension psychologique qui a fait le succès du premier volet ! Adieu le "charisme" de Dieter Laser ! Et je ne parle même pas de réalisme. C'est vrai quoi, pourquoi quelqu'un aurait-il été enquêter sur une dizaine de disparitions dans un même lieu ? C'est ridicule ! On dirait que ce film a été bâclé ; c'est quand même plus simple de faire fi des incohérences, d'ajouter un peu de papier de verre par ci, quelques étrons par là, un p'tit retard mental pour toucher un autre tabou, on recouvre d'une tranche de gore au premier degré, et voilà, on obtient un coprolithe bien difficile à digérer... pour rester dans le ton. A ce rythme, je n'ose pas imaginer à quoi ressemblera la troisième partie... D'autant que le seul point intéressant du film, la mise en abîme, ne pourra pas être réutilisée ! En espérant que d'ici là, un système de notes négatives sera mise en place sur Allocine !

Pour surpasser la terreur du concept, la peur psychologique et la formidable interprétation de Dieter Laser, du premier film, ce second volet se devait d'avoir des innovations. Et Tom Six le savait, c'est pour cela qu'il nous offre un méchant encore plus perturbé, cinglé et effrayant. Il remplace la peur plus psychologique par un dégout plus visuel, avec des images assez choquantes. Ambiance générale encore plus malsaine. Bonne idée le scénario. De quoi seras fais le troisième film ?

Chronique sur http://www.mauvais-genres.net/2011/12/19/frissons-8/

Aprés le trés contreversé "A Serbian Film" voici le nouveau buz "Human centipède 2".
toujours plus loin dans le trash et le Gore! A qui de faire mieux?

Tom Six a vendu son film sur son degré d'horreur qui serait selon lui plus choquant et plus insoutenable que le premier, mais personnellement j'ai trouvé ce second film bien moins choquant et insoutenable que le premier : voila ce qui arrive quand on se concentre sur le gore, le glauque et la forme en oubliant complètement la dimension psychologique. Les acteurs sont hélas beaucoup moins convaincants que dans le premier, la mise en scène est bâclée du début à la fin. Tom Six aurait peut-être du partir sur une autre idée! donc conclusion : beaucoup de bruit pour pas grand chose finalement.

Deux ans après le premier opus de sa trilogie cinématographique "The human centipède", Tom Six récidive. Tout d'abord, on est frappé de la facilité par laquelle le réalisateur choisit d'aborder ce nouveau film. Le manque d'imagination est en effet frappant quand on constate que l'histoire tient sur le fait qu'un cinglé, fan de "The Human Centipede 1", décide de tenter la même expèrience en élaborant un mille-pattes humain composé de 12 êtres. Il faut dire que l'acteur principal a vraiment la tête de l'emploi. La première moitié du film dans laquelle le psychopate kidnappe ses victimes traine en longueur mais heureusement, la suite apporte de bonnes surprises. C'est là que s'enchainent des scènes gores à souhait, des scènes scatos, un peu d'érotisme,.... La direction de Tom Six s'est considérablement durci en mettant l'accent sur le gore et l'insoutenable. Ce long métrage n'est pas destiné au grand public et il est probable que certains n'arriveront pas à soutenir le choc de certaines scènes. Le choix du noir et blanc n'est toutefois pas judicieux puisque cela atténu le choc pouvant être procoqué par certaines scènes gore. Une suite intéressante malgré un scénario trop facile.

Effectivement, une pure daube ce film. Déjà le premier était franchement moyen, alors le 100% medically accurate, pardon mais autant effectivement, relier des gens comme ça c'est faisable, autant la viabilité est nulle pour la deuxième et surtout 3° personnes (et encore plus pour les autres) (bin oui, où ils trouvent les nutriments?) puis il y a le souci de l'urine aussi...
Enfin bref ce deuxième film atteint des sommets de grand n'importe quoi! Le gars il coupe la langue de la fille et ça fait le même effet que si c'était les cordes vocales, elle parle plus, ok. Après, il injecte en intramusculaire du laxatif oral et ça fait effet! Mais bien sur bien sur!!
Bref du gore pour du gore mais beaucoup trop irréel et pas assez recherché à mon goût.

Suite de The Human Centipede, qui n’est d’ailleurs pas vraiment une suite mais une autre version, un film dans un film, qui repose sur la même idée de base : créer un mille-patte humain en cousant la bouche de l’un sur l’anus de l’autre avec le plus de personnes possible. On suit donc l’histoire de Martin, attardé mental et gardien de parking souterrain en Angleterre. Martin est fasciné par ce fameux film « The Human Centipede », sombrant dans la folie, il décide de créer un mille-patte humain avec 12 personnes à l’instar du film. Bon les seuls trucs que j’ai trouvé pas mal dans le film, c’est qu’il dégage une atmosphère vraiment glauque et sombre, de plus le film a été tourné en noir et blanc, ce qui rajoute ce coté plus sombre. Autre chose, on s’intéresse également à la vie de Martin, où il aurait subie de longue années de sévices sexuelles de la part de son père et vivant auprès d’une mère cinglée rêvant de tuer son propre fils. Si on peut considérer le 1er opus comme étant assez timide sur le gore et le malsain, et bien le 2ème opus a fait très fort dans ce domaine mais en dénigrant son coté réaliste. Ce que j’ai trouvé pitoyable, c’est que le film est totalement irréaliste et sombre dans du n’importe quoi. On voit tout de suite sans voir la fin ouverte du film ( spoiler: réalité ou fantasme hallucinatoire?)
, que c’est fait exprès et du coup on y croit pas du tout. Par exemple, je vois mal un handicapé mental souffrant de problèmes d’asthme, kidnappé 12 personnes à l’aide d’un pied de biche et d’un flingue, le tout sans se faire remarquer dans un parking souterrain à Londres. Et puis il y a plein de personnes qui disparaissent dans ce foutue parking, mais il y a aucune enquête policière. Ensuite, en ce qui concerne les victimes, elles n’ont aucun instinct de survie c’est à se demander s’ils se laissent faire et qu’ils rêvent secrètement de devenir un mille-patte humain. Déjà avant la transformation, ils sont attachés avec du scotch et ils restent allongé comme des sardines alors qu’ils pourraient se bouger le cul pour s’entraider afin d’enlever le scotch de leur bouche et ensuite mordiller le reste sur les mains, mais non parce que sinon ce serait la fin du film. Ensuite après la transformation, ils sont reliés entre eux par des agrafes et du scotch mais ils n’essayent même pas de se les enlever ou les arracher avec leur mains, bref les victimes sont tellement docile que ça rajoute davantage de ridicule au film. Et enfin, les scènes gore sont à déconseiller aux âme sensible, le 1er opus avait son coté réaliste avec la chirurgie et ses scènes suggérés, mais là c’est la boucherie et tout est montré y compris les scènes de défécation, le tout dans une ambiance crade et malsaine. Bref, beaucoup de choses à dire pour exprimer le grotesque du film, je salue quand même l’acteur Laurence R. Harvey qui met en avant un physique ingrat qui fait bien flipper et les 12 autres acteurs qui ont fait l’effort de tourner ces scènes difficiles.

Cette suite est moins bien que le premier film. Là les opération (enlever les dents, coupé les genoux,...) sont montré alors que dans le 1 c'était suggéré; c'est donc inutilement gore. L'histoire devient lassante aucune nouveauté.

Après s'être fait une solide réputation de semeur de trouble avec son film d'horreur à buzz The Human Centipede, film dont le pitch était plus effrayant que le film lui-même, le réalisateur Tom Six réitère comme promis l'expérience et nous offre une suite très différente. Dans ce deuxième opus, nous plongeons avec surprise dans le concept du film dans le film où nous faisons immédiatement connaissance avec Martin, veilleur de nuit dans un parking londonien. Obèse, myope, au faciès peu commun et à la vie privée désastreuse, le pauvre petit homme n'a pas vraiment la chance de son côté. Sa principale lubie est donc de regarder en boucle le DVD de The Human Centipede, auquel il voue un véritable culte. Mais à force d'en prendre plein la gueule, le bonhomme va se décider à péter un plomb et à créer 'pour de vrai' un mille-pattes humain confectionné dans un hangar crasseux. Dérangé, notre anti-héros quasi-muet l'est un peu trop... Car l'unique défaut du film réside dans le fait que Tom Six n'est pas un réalisateur très futé. Il veut en mettre plein la vue, choquer pour choquer, quitte à tout exagérer. Ainsi, Martin est un freak improbable qui, outre son physique dérangeant (Laurence R. Harvey, naturellement terrifiant), s'est fait violer par son père étant gosse, vit avec une mère hystérique et se fait continuellement rabaisser (la scène avec le voisin qui le tabasse chez lui est d'un poussif frôlant le ridicule). Ainsi, on n'y croit qu'à moitié tout au long du métrage. Des exagérations fort dommage car le concept est original et vraiment intéressant, Tom Six rattrapant les lacunes de son précédent film tout en y incorporant de nouvelles. Presque pas de musique, des décors sales, une image en noir et blanc et des plans plutôt réalistes nous entraîne dans un cauchemar visuel très réussi, faisant de The Human Centipede 2 une suite supérieure à son prédécesseur. Quant aux fameuses scènes gore, elles sont bien présentes, le réalisateur souhaitant visiblement rivaliser avec son principal concurrent A Serbian Film. Rajoutant donc des séquences aussi dégueulasses qu'inutiles au récit, il continue de choquer pour faire parler de lui. Alors oui c'est réussi mais c'est fortement dommage.

Je m'attendais à ce que ça aille beaucoup plus loin avec tout le barouf que ce film à provoqué !

Le "torture-porn" est definitivement un genre qui sert à rien, sauf à polluer et insensibiliser le cerveau...
J'adore le cinéma, donc j'essaye de mater le maximum de films dans un maximum de genre; mais ce THC2 sera le dernier pour moi ...et tous les pseudo-intellos qui voient un sens, et une esthétique dans ce genre de productions où l'on pousse toujours un peu plus le bouchon, Maurice (cf "a serbian film" avec viol de nouveau-né, et autres ignobles joyeusetés ) pour faire le buzz, car dans notre belle société, Buzz = pognon, tous ces amateurs de l'abject (les vrais ; ceux qui en bouffent toutes les semaines) me font penser que l' historien russe Mouravieff à peut-être raison avec ça théorie de l'humanité pré-adamique ; Deux sortes d'humains se côtoient, ceux qui sont capables de compassion, d'empathie, bref, d'humanité,.. et les autres...

2ème volet de la trilogie de Tom Six qui démontre une fois de plus un énorme talent de mise en scène dans la 1ère partie de cette horreur pour maintenir un climat angoissant et une ambiance nauséabonde pour introduire cette nouvelle séquence immonde. Il nous a dégotté une incroyable créature abjecte, repoussante, incarnée par Laurence R. Harvey aux yeux globuleux terrifiant pour prendre la suite de l'excellent Dieter Laser. Ce n'était pas chose facile tout comme faire le lien avec la 1ère histoire où je dois dire que Tom Six s'est montré à la fois original et très intelligemment construit dans son scénario jusqu'à notre fameuse création chirurgicale... Après bon nombre de scènes très intrigantes avec cette superbe photo noir et blanc, il sombre dans une vulgaire atrocité qui je le regrette, n'a pas pas eu la même portée que la 1ère fois... C'est dû en grande partie à l'absence des somptueux dialogues angoissant car notre psychopathe ne prononce ici pas un mot. Bref encore de très bonnes idées mais quand vous avez déjà été choqué par le 1er, le fin de celui-ci est décevante mais confirme sans conteste le génie de l'horreur que Tom Six est devenu...