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Alain B
14 abonnés
33 critiques
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4,0
Publiée le 15 juillet 2013
Film très intense qui aborde le thème de l'homosexualité sous l'angle identitaire et le chaos que peut provoquer dans un couple, un homme qui veut vivre pleinement son homosexualité . La femme accepte beaucoup de la part de l'homme qu'elle aime mais qui s'éloigne petit à petit
Laurence anyways... Émotion cinéma du jour. Le film improbable qui devait me faire chier. Le sujet : un homme qui se sent femme (mouais), un mélo (bof), 160 mn (on va vraiment se faire chier). Grâce à Allociné où l'avis public rejoignait l'avis critique je me lance. Magnifique, le gamin qui a réalisé ça il a dans les 24 ans (Martin S n'avait même pas fait l'assistant sur "Woodstock le film" à cet âge là), j'ai même écrasé une (grosse) larme à la fin. Ce réalisateur, dans 5 ans, il fait le prequel de "Games of Throne". Xavier Dolan, je vais vous suivre de près ! En résumé le mélo parfait, la réal qui tue, le film qui scotche, le temps qui semble trop court (putain il aurait pu faire 270 min), la BO avec plein de chanson que t'aurais aimé connaitre avant, à voir et revoir.
Ce film est magnifique, sublime, intense, vrai, profond... Tant d'adjectifs élogieux ne sont toujours pas suffisants pour montrer à quel point j'ai adoré ce film. L'histoire de ce couple qui doit affronter le pire, mais qui malgré tout ne peuvent s'empêcher de s'aimer plus que tout. Cet amour d'une femme envers son homme qui désire changer de sexe sans vouloir la quitter, cette décision entraînant de multiples conséquences tant au niveau familial que social, cet amour impossible pour tout dire. Je pourrais le regarder des milliers de fois sans m'en lasser, et la BO, oh la BO, c'est ce que j'appelle un chef d'oeuvre...
Pour tous les marginaux incompris. Laurence Anyways est un drame qui a beaucoup de longueurs dans la dernière heure, par contre le reste se regarde sans broncher. Un joli film par sa sobriété de mise en image. Un film clipesque (pompeux et nombriliste ces nombreux ralentis, comme si Xavier Dolan ne sait pas de quelle manière exprimer ce qu'il veut mettre à l'écran, alors histoire de noyer il nous affiche des ralentis ainsi que de jolies musiques pop inadéquates avec les scènes). Melvil Poupaud se fond facilement dans la peau de ce personnage ambigu qu'il a à interpréter. On peut regretter que l'histoire d'amour entre Laurence et Fred ne soit pas suffisamment étoffée à l'écran... De la pudeur dans les sentiments et pas un seul baiser durant tout le film, à se demander s'ils sont vraiment un couple. On peut aussi regretter, et là c'est le plus grave : que la transsexualité de Laurence ne soit pas assez explicite. Il en ressort un travail inabouti, or c'est le thème dont il est question.
Je ne déteste rien de plus qu'un film auquel j'ai trouvé de belles qualités de mise en scène notamment (une vraie patte) mais qui finissent par ployer sous le poids d'une histoire à la fois interminable et pire... indigeste.
Avec cette impression désagréable d'avoir vu se succéder scènes d'hystérie (dans un restaurant, dans un bar, dans un hôtel...) et clips video à l'esthétique et à l'imagerie très années 80. Ca c'est pour la forme.
Côté fond, bien sûr que cette réflexion sur la norme, l'amour, l'identité sexuelle n'est pas dénuée d'intérêt... Mais n'est pas Almodovar qui veut et manque à ce jeune réalisateur dont je découvre le cinéma à la fois du recul (certaines situations et dialogues manquent vraiment de finesse) et surtout de cet humour que le réalisateur espagnol sait manier à la perfection pour faire passer des pilules plus difficiles à avaler chez d'autres cinéastes.
Et c'est je crois cette absence d'humour qui finit hélas par rendre ces 2 personnages passablement énervants (la dernière dispute notamment). Dommage...
C'est un film très ambitieux car il aborde un sujet encore tabou et méconnu – un homme hétérosexuel ayant le désir de devenir une femme – et dans ce sens, Xavier Dolan réussit son pari haut la main. Boudé à Cannes, les défauts de ce film viennent peut-être du style très "féminin" de Dolan. Les effets cinématographiques reposent sur l'esthétique visuelle (couleurs, ralentis, freezes) et sonore (excellente BO). Il faut aimer. Je trouve que la mise en scène correspond parfaitement au scénario, les dialogues sont brillants, les acteurs extraordinaires. L'un des rares films à m'avoir fait pleurer.
Premier film que je vois de ce réalisateur, qui décrit une romance sur un thème bien particlier. Difficile de croire qu'il n'a que 23 ans tant la mise en scene est bonne. C'est impressionnant ce qu'il arrive à faire passer dans un seul film. Des sentiments, des émotions, qu'on aurait bien du mal à nommer, mais également des scènes complètement psychédéliques, des questions de société. Tout ça dans une espèce de décontraction surprenante. C'est assez cru, mais toujours juste, sans exagération, sans même effleurer l'éceuil de la morale barbante. Bref, un agréable film auquel je ne m'attendais pas du tout. Le jeu des acteurs est excellent. Très bon choix musicaux. A voir.
C'est un chef d'œuvre qui ma bouleversée et j'y pense souvent . C'est du grand cinéma , comme les deux films précédents de Xavier Dolan ! Xavier Dolan un surdoué du 7e art !
Xavier Dolan a 23 ans et en est déjà à son troisième film. Il est aussi scénariste, monteur et chef costumier. Avant d'entrer pleinement dans l'âge adulte, Xavier Dolan est déjà un grand, à l'image de Laurence Anyways, une très belle oeuvre. Laurence, un professeur de littérature, annonce à sa petite-amie le jour de ses trente ans qu'il souhaite devenir une femme. Celle-ci accepte de l'accompagner malgré un inévitable fossé qui, au fil des années, va se creuser entre eux.
Tantôt kitch (reconstituant les années 1990 avec un jeu des couleurs très travaillé), tantôt dramatique, le film s'interroge sur la nature humaine et la question de l'identité, où l'éternelle opposition entre la nature et la culture prend forme. Et si Laurence Anyways s'étale sur dix ans (et fais plus de deux heures quarante !), c'est pour pouvoir prendre le temps de voir l'évolution physique et psychologique du personnage, mais aussi ce couple fort sachant leur séparation inéluctable, et se détruisant à petit feu.
Autour de cette femme prisonnière de ce corps d'homme, il y a beaucoup d'écoute et de compréhension, et ce malgré des plans serrés qui enferment ces personnages souhaitant se libérer des conventions et des préjugés. Cet aspect est d'autant plus souligné par la forme filmique que le cinéaste a choisi : le 4 / 3. Mais ce n'est pas le seul choix singulier que le québécois adopte dans son récit. Sous des musiques aussi géniales que variées (concerto, électrique, ambiant), de nombreuses séquences esthétiques flirtant avec le genre du clip renforcent le propos émotionnel de l'auteur.
Laurence Anyways n'est peut-être pas parfait et comporte des longueurs. C'est un film personnel, entier, et doté d'un style qui lui est propre. Xavier Dolan est encore tout jeune, mais il a déjà marqué le cinéma de son empreinte, et l'on espère de tout coeur qu'il continuera à le faire par la suite.
Chef d'oeuvre, oui c'est bien le mot. Des acteurs grandioses, des images et un son d'une qualité rare. On ne peut ni rire, ni pleurer tellement tout est omniprésent. Une implosion d'émotions, de vibrations. L'accent canadien rajoute tant de charme et d'originalité à ce qui est déjà hors du commun..C'est un tout monté avec brio, qui nous mène à bout de souffle à en donner le nausée.
Hésitez, parlementez, mais regardez-le, vous ne quitterez pas l'écran des yeux!
Quel dommage on espérait peut-être trop du jeune cinéaste de chez nous! Bien sur il y a des moments oniriques merveilleux: la pluie de linge, les chutes d'eau dans le salon lors de la lecture du recueil, le papillon qui sort de la bouche malheureusement cela ne suffit pas à faire une histoire. Il ne faut pas se laisser leurrer par la thématique du film: cette histoire d'amour serait un insupportable mélo mal ficelé s'il racontait l'histoire d'un couple hétéro. Mais ici il s'agit d'un transexuel (en devenir) et d'une femme. Sujet rarement traité et qui peut faire illusion et cela malheureusement ne suffit pas à faire un grand film d'amour ou un grand film tout court; malgré quelques scènes bien écrites et le huis-clos mal maquillé. Et puis les affres de la co-production nous donnent des résultats plutôts cacas. Cet hétéro français est vraiment agaçant surtout quand il essaie de placer des expressions québécoises.(Y m'énerve avec son cheap shot!) Les dialogues sont soit bons soit mauvais soit de trop. Ceux de la serveuse sont forcés, faciles et non crédibles et Denise Filiatrault y est d'ailleurs très mauvaise dans ce rôle. Une chance Suzanne Clément sauve ladite scène! (par un bon texte et un super-jeu) Même le casting est fort douteux : Coquereau qui se veut sérieux et qui toutefois miraculeusement s'en sort, Yves Jacques qui beurre épais, Sophie Faucher insupportable lionne parachutée etc....Nathalie Baye est toutefois juste ,subtile et touchante. La musique, trop de musique, meuble des scènes complètement inutiles tout autant que ces histoires parallèles mal foutues de vieilles tantes felliniennes. Jacques Lavallée est toutefois superbe dans l'une d'elles! Ce rire! Le film aurait gagné en puissance et aurait été bien plus étonnant si cela avait été un bûcheron qui avait voulu changer de sexe dans le fond de l'Abitibi! Ici on a un écrivain talentueux qui télégraphie son histoire tant il respire la féminité. Règle de base: Une histoire extraordinaire qui arrive à des gens ordinaires est mille fois plus étonnante, riche et palpitante.( Mystic river,Forest Gump, Being there, Shawshank redemption, tout Chaplin
Et puis transféré sur dvd le son est horrible , les 20 premières minutes sont à rien comprendre et scénaristiquement parlant l'attachement aux personnages n'est pas créé. On s'en fout de leur histoire .On s'en fout de leurs vies de petits contestataires dopés qui nagent dans le fric, on se fout de cela parce que le son est horrible et le tout respire un air scénaristique de déjà vu. Seul le traitement sublime de la réalisation fait illusion. À la 40ème minute on commence à s'attacher à Laurence. Pour le reste nous avons affaire aux hauts et aux bas d'un couple diva qui n'est attrayant que parce qu'il s'agit ici d'un changement de sexe et de l'amour inconditionnel qui va avec (?). Propos riche au départ mais finalement mal exploité, qui reste au bord de l'abîme possible et fait de ce sujet un Feydau-mélo-télé-réalité presque banal. Tout cela reste très petit.
L'omniprésence vampirique de Dolan au générique nous révèle ses limites. Sortez de la salle de montage Monsieur Dolan, sortez des costumes, sortez de la “production excécutive” et travaillez votre scénario! allez demandez conseil à des vieux auteurs de théâtre ou à un scénariste chevronné. Mais, et c'est normal, on est si arrogant quand on est jeune! (Vos crises de Diva faîtes parce que vous n'avez pas été compris ont toutefois frisé le pathétique). L'échec de ce film en salle aurait du vous questionner et vous faire revenir les pieds sur terre (ça me rappelle une réplique de Laurence ça) et vous ôter un peu de vos couilles qui parfois avouons le sont très enflées dans le mauvais sens ! Combien d'échecs encore pour accepter vos limites et peaufiner ce qui fait votre force? Anyway espérons que vous ne gâchiez pas votre talent dans l'illusion de vos trouvailles qui flashent comme un changement de sexe!
Xavier Dolan, véritable surdoué signe à 23 ans son troisième film, et quel bijou ! Il nous raconte l'histoire de cet homme qui a 30 ans décide de franchir le pas pour devenir une femme, tout ça par le biais d'une des plus belles histoires d'amour que j'ai vu au cinéma. Cette décision va avoir une impact sur leur relation mais aussi au niveau social et professionnel, on est à mille lieues des cliches des mélos hollywoodiens, c'est pur, authentique et emplis de sensibilité et de tolérance. Le couple d'acteurs est fabuleux notamment Suzanne Clément, excellente actrice québecoise qui m’était inconnu, elle crève littéralement l’écran grâce à son charme. Sans oublier la mise en scène de Xavier Dolan qui a 23 ans fait preuve d'une maturité et d'une maitrise technique hallucinante, certains passages sont visuellement superbes avec en fond sonore une BO punchy et pop. Bref cette histoire d'amour traversant les époques est géniale !!
Un rôle tellement casse gueule, et pourtant Melvil Poupaud est constamment sur le fil. Certaines scènes fleurent vers la caricature, mais c'est aussi une partie du travail de Xavier Dolan de les dénoncer, les mettre en exergue, et les ridiculiser.
Un vrai film sensible, dangereux dans son sujet sous peine de passer à côté et de tomber dans le ridicule. Au final, l'engagement est tenu, au sacrifice de quelques longueurs, et de complexité narratives inutiles.
Un chef d'oeuvre magistral tout comme les deux premiers films de Xavier Dolan. Suzanne Clément et Melvil Poupaud sont au sommet de leur art, le ton est juste, l'histoire captivante, on est loin des clichés, l'esthétique visuelle est incroyable, la bande-son superbement choisie, à voir !
Le changement d'identité sexuelle a-t-il une incidence sur la manière d'aimer et d'être aimé? L'amour est au cœur de cette histoire L'amour propre, l'amour avec un grand A, l'amour maternel Aussi fort esthétiquement (réalisation et musique) qu’émotionnellement Laurence Anyways touche et l'on aurait envie de prendre ce personnage, si fragile, dans ses bras, sous son aile Bravo à Melvil Poupaud et à son interprétation d'une justesse inouïe.