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    Laurence Anyways
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    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 586 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 octobre 2014
    Laurence a 30 ans et fait son coming out… pire encore… Il vit avec Fred, sa copine, et lui avoue n’avoir jamais supporté son corps d’homme et de vouloir changer de sexe. On va donc suivre sur plusieurs années cette histoire d’amour impossible au travers la mue du personnage principal ainsi qu’au travers des retrouvailles et séparations du couple.
    Xavier Dolan a seulement 23 ans lorsqu’il se lance dans ce film fleuve de 2h45. Le jeune homme a du talent, il incarne par sa maitrise du cadre, ses influences, ses expérimentations visuelles multiples paraissant sans limite, le cinéma contemporain. Visuellement très souvent bluffant par son inventivité, les dialogues souvent bien sentis, un fond musical très présent mais souvent bien placé ; un concentré de pop art moderne. Après, son film est trop… limite boursoufflé à l’excès ; la boulimie de l’auteur finit par donner le tournis. Son film ressemble trop souvent à un clip ; mais çà dure 2h45 tout de même ; successions de saynètes, parenthèses ouvertes sur un abîme, quelques scènes excessives,… La vertu d’une œuvre d’art est de faire réagir et de faire parler ; c’est le cas, ici ; c’est positif même si on a tous ses goûts
    Dolan un talent incontestable… vivement la maturité
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 octobre 2014
    A force d'entendre parler du réalisateur comme d'un génie du cinéma, j'ai démarré le visionnage du film avec à la fois une grande attente et une certaine appréhension.
    Appréhension à la fois confortée par le début du film, assez brouillon et lent.
    Effet de trouble recherché, ou tatonnage ?

    Mais au fur et à mesure que l'histoire se développe, les personnages se révèlent plus complexes, le rythme se met en place.

    Un plus aussi pour les musiques et la photographie, très bonnes toutes les deux.
    A conseiller, mais ne vous arrêtez pas en route !
    Nicolas K
    Nicolas K

    98 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 octobre 2014
    Je n'ai toujours pas vu "Mommy", le coup de cœur de tous les festivaliers cette année à Cannes. Donc je m'abstiendrai de dire que "Laurence Anyways" reste le meilleur film de Xavier Dolan. (quand on a pas tout vu, on ne dit rien) Mais là, on passe à autre chose, une autre histoire avec des personnages bien plus attachants. Melvil Poupaud a décidemment eu beaucoup de chance de tomber sur le talentueux canadienaprès des prestations plus qu'insipides dans "L'Autre Monde" de Gilles Marchand notamment.
    Sa transformation physique est réussie, la transformation psychologique, un peu moins.

    Dolan a donc encore fait une erreur de jeunesse en n'y jetant qu'une simple toile de fond et en n'allant pas au bout. Ici, ce qui est réellement traité c'est l'histoire d'un amour impossible entre un homme-femme et une femme.

    Sur ce point là, c'est réussi car Suzanne Clément a été redoutable de justesse et de maîtrise. Son personnage, usée mentalement par le regard des autres et d'une relation amoureuse qui bat de l'aile nous offre une fraîcheur qu'on attendait dans ce film... Puisqu'en soit, notre cher personnage principal en est incapable et ne donne en guise de paragraphe argumenté qu'une simple défense des droits d'appartenance, mais pas à une réelle profondeur dans sa nouvelle vie de femme. C'est bien là que le bas-blesse et qu'on attendait vraiment quelque chose sur ça. Malheureusement, tout ce qu'il y autour n'est qu'un outil de décoration (la scène de l'Ile au Noir, pendant presque deux minutes, rien à dire c'est magnifique, mais en soit ça sert à quoi ? Le même constat que "Les Amours Imaginaires", ils marchent, avec des vêtements qui tombent) et ceci pour mieux nous faire oublier ce manque total.

    C'est dommage, encore une fois, mais c'est déjà bien mieux que ses deux premiers films. Le format d'image judicieusement choisi, le coté rétro semble avoir bien pris le pas sur son esthétisme ce qui change et fait forcément son effet. La bande-son est encore une fois excellente mais des longueurs, que de longueurs, le film tourne en rond, répétitif de clips vidéos qui n'offrent pas énormément d'impact à l'histoire, juste à la rendre plus longue. Xavier Dolan montre comme toujours son talent indéniable, mais son incapacité à allier totalement le fond et la forme.
    Raphaël P.
    Raphaël P.

    24 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2014
    Une oeuvre d'art. plus que ça. Une oeuvre hors du temps. Waw. Quel film. Quelle prouesse de la part de Dolan qui nous pond un film de 2h45 d'une beauté inimaginable et d'une perfection irritante. On a peut etre ici affaire au chef d'oeuvre de toute une carrière, même si je ne l'espere pas. Quelle experience. Chef-d'oeuvre chef-d'oeuvre et chef-d'oeuvre !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 septembre 2014
    Une belle surprise !

    J'ai découvert ce film sur le tard, un peu par hasard et je me suis pris une sacrée claque !
    Traitant du genre et du changement de sexe du protagoniste je m'attendais à quelque chose de très développé autour des différentes étapes de transformation avec son lot d'épreuves et de souffrance.
    C'est là qu'a été ma grande surprise: ce n'est pas du tout le cas. Au contraire, bien que Laurence traverse des épreuves difficiles et que l'on peut observer l'évolution de ses changements physiques progressivement dans le film, le cœur de l'histoire repose avant tout sur ses relations aux autres, sa famille certes mais surtout l'amour de sa vie. Un amour impossible, qui prend aux tripes et torture les deux amants.
    J'ai trouvé ce film particulièrement bouleversant et ai apprécié sa dimension psycho-affective. En effet, la transsexualité et ses perturbations psychologiques et sociales sont peu abordées à travers le cinéma.
    Xavier Dolan a permis de rendre visible cela avec des dialogues forts, justes et implacables.
    Des moments d'insouciance ponctués par d'autres dramatiques.
    Un très beau film.

    spoiler: Seul bémol: la "pink family" représenterait un appui et un soutien pour Laurence mais je n'ai pas perçu l'intérêt de ces séquences et finalement leur pertinence dans le film, dans l'évolution du personnage principal. Ils sont caricaturaux et on le ressent comme voulu mais ces scènes sont plutôt lentes et ennuyeuses à mon goût.
    chrischambers86
    chrischambers86

    12 310 abonnés 12 189 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 juin 2015
    "Laurence Anyways" est en fait le parcours d'un personnage entre disputes et rapports très passionnels! Du haut de ses 23 ans, le jeune prodige quèbecquois Xavier Dolan signe avec "Laurence Anyways" un pur chef d'oeuvre, une histoire d'amour très riche qui se passe sur dix ans! Prof de lettres à la fin des 80', Melvil Poupaud est très amoureux de Fred, incarnèe par la fougueuse et dèjantèe Suzanne Clèment (personne, non personne n'oubliera la scène hallucinante du restaurant), qui travaille à la tèlèvision! Le jour de son anniversaire, il lui annonce qu'il souhaite devenir une femme! Un sujet sensible, tout en finesse, avec des envolèes lyriques (les fringues qui tombent du ciel, le dèluge d'eau sur Suzanne Clèment...) à jamais dans nos mèmoires! Le fait que le personnage principal change de sexe, ce n'est pas du tout le sujet du film! Le sujet est plutôt comment avec une dècision aussi courageuse et aussi dingue Laurence arrive à garder l'amour de sa vie ? Film incroyable interrogeant non pas la sexualitè mais plutôt la norme! il convient de saluer le courage d'un acteur fabuleux qui n'hèsite pas à se mettre dans la peau d'une femme! Car Laurence ne devient pas une femme, il reste un homme et au fond on n'est bouleversè car Melvil Poupaud ne fait pas dans la performance mais plutôt dans la distance! Le carcan de l'amour magnifiquement traitè par un Nolan ayant assez de maturitè et de recul pour imposer ses idèes, et dont l'oeuvre est dèjà vouèe à l'immortalitè! Allez voir "Laurence Anyways" qui sous de fausses apparences, est un des films les plus riches de la dècennie! Car ce qui fait la force du mètrage, c'est qu'il parle à tous en mettant parfaitement en lumière les thèmes chers au jeune rèalisateur qui sont le rapport à la mère, la quête d'identitè ou l'anormalitè! Le tout est intelligemment ponctuè par une B.O exceptionnelle qui attache d'un bout à l'autre (Moderat - A New Error). Sans oublier les tubes incontournables des annèes 80 (The Cure - The Funeral Party ; Kim Carnes - Bette Davis Eyes ; Visage - Fade To Grey...). il faut enfin tirer un coup de chapeau à Nolan car il faut reconnaître une rèelle nouveautè dans ce troisième long-mètrage, tant dans le sujet que dans son traitement dramatique et visuel...
    Romain Z
    Romain Z

    12 abonnés 242 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juillet 2014
    Non content d'offrir une passionnante réponse aux vociférations oiseuses sur le Genre et l'Identité ,Xavier Dolan commet avec Laurence Anyways son film le plus abouti , ou le culot et l'audace irrigue sans discontinuer une mise en scène éblouissante d’inventivité et fait du jeune réalisateur l'un des cinéastes majeurs d'aujourd'hui.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 octobre 2014
    On peut dit beaucoup de Xavier Dolan, on peut dire qu'il a des tics, on peut dire qu'il cite celui-ci ou celui-là, qu'il nous fait la leçon, qu'il se croit ceci ou celui-ci là... Qu'il est insupportable, bavard moralisateur (ou immoralisateur) : mais après avoir vu ce film, je ne pouvais penser qu'une chose et c'est que c'était beau.
    Dans ce film magnifique, Dolan film un femme qui devient femme, et qui en devenant femme vit, mais aussi l'amour et la liberté, la photographie du film est impeccable, d'une minutie qui n'est pas sans rappeler un certain Stanley Kubrick, les citations culturelles toujours à propos ne sont pas sans rappeler le film Pierrot le fou de l'illustre Jean-Luc Godard (dont la critique par Aragon est largement paraphrasé dans la première partie de cette critique), le ton du film est résolument sombre, mais sans jamais sombrer dans le fatalisme, l'amour s'oppose à la différence, l'humour n'est cependant pas absent de certaine lignes de dialogues, la psychologies des deux personnages est développés avec un grand brio par le jeune réalisateur.
    Dolan joue finement avec la temporalité du film, le montage, non content de simplement collés ensembles plusieurs époques de la vie des protagonistes, choisit de les emmêler, en effet, les personnages commentes à plusieurs reprises des événements passés,
    Dans ce flm, la musique est utilisée à la perfection, soulignes les bouleversement intérieurs des personnages.
    Dolan montre aussi dans certaines scènes une grande sensibilité poétique, et une capacité à joué sur le registre surréaliste.

    Avec ce film, Xavier Dolan se place comme un réalisateur à suivre, prometteur, qui pourrait, s'il ne l'est pas déjà un des plus grands réalisateur de son temps.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 juillet 2014
    Magnifique œuvre cinématographique, chef d'œuvre de plus dans la filmographie du jeune Xavier Dolan. Plans et mouvement de caméra sublimes et d'une rare subtilité et une Suzanne Clément merveilleuse finiront mon éloge de ce jeune mais immensément brillant cinéaste.
    septembergirl
    septembergirl

    571 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 juillet 2014
    Un drame qui constitue le troisième film du jeune réalisateur canadien Xavier Dolan, et qui nous présente une histoire d’amour des plus atypiques. Un film fort, ambitieux, avec des acteurs redoutables, qui s’avère cependant déséquilibré et qui tourne en rond dans sa deuxième partie. Une réalisation intéressante, différente, qui reste néanmoins nettement moins prenante et maîtrisée que "Les Amours Imaginaires" !
    Le comptoir du cinéphage
    Le comptoir du cinéphage

    24 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 juin 2014
    Xavier Dolan, 23 ans, petit génie à mèche du 7ème art, décide pour son troisième film de balancer tout ce qu'il a dans les tripes. Son oeuvre se nomme LAURENCE ANYWAYS. Un barnum cinématographique renversant de 2H40, capable à la fois de profondément emmerder le spectateur autant que de le foudroyer d'émotions. LAURENCE ANYWAYS ressemble au film d'un réalisateur à qui il ne resterait que quelques mois à vivre. Xavier Dolan est en pleine forme, mais il y a un tel sentiment d'urgence dans LAURENCE ANYWAYS, que ce long métrage pourrait être un film testamentaire. Urgence dans les dialogues, urgence dans le propos, urgence dans le fait d'aborder les thèmes qui hantent ce jeune artiste. Par une mise en scène virtuose, Dolan nous embarque dans son trip auteuriste et egotiste avec une facilité déconcertante. En réalité, il ne nous laisse pas le choix, le spectateur est saisit d'emblée par la puissance émotionnelle de ce magma cinématographique. Les nombreuses influences du gamin (Wong Kar Wai, Truffaut...) sont parfaitement digérées et pour la première fois de sa carrière, Dolan n'imite personne. LAURENCE ANYWAYS est à l'image de son auteur: moderne, brillant, fascinant, agaçant et ridicule. Le meilleur réside dans le style, dans le maelstrom des émotions que le réal nous jette à la gueule et dans l'esthétique puissament évocatrice de certaines séquences. LAURENCE ANYWAYS retombe parfois comme un soufflé au détour de scènes "made in nouvelle vague", scènes dans lesquelles les héros parlent de philosophie en n'oubliant pas de se croire très intelligent. Ces baisses de régimes sont à mettre au compte du jeune âge du cinéaste. Ivre de sa jeunesse et de son talent, ce dernier pense souvent avoir tout compris à la vie. Mais chose heureuse, ce petit côté prétentieux très agaçant donne de la vitalité au film. Dolan est libre, il ose tout, et c'est grâce à cette insolente jeunesse que le film est globalement plus que réussit. Le point négatif de LAURENCE ANYWAYS est sa longue durée. Par sa fougue, ce long métrage assomme très vite le spectateur. Au bout de deux heures, ce dernier est lessivé, épuisé mentalement par les fulgurances et les ruptures de ton. Il reste alors quarantes minutes, difficiles, brillantes malgré tout, et lorsque le générique de fin apparaît, on est quand même heureux que tout ceci se termine.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 juin 2014
    Un film long qui s'inscrit, qui s'imprime, qui dure.
    1h30 tapante, on sent qu'on arrive dans un creux du film où l'on sent que le récit pourrait s’arrêter ici, mais au lieu de ça le film se relance et redémarre.
    Le film se redéfinit, les histoires et les personnages aussi. Ils ont tous, reçu un souffle neuf.
    C'est donc comme une suite que l'on voit dans un deuxième temps
    Équilibriste du montage et du tournage, Xavier Dolan s'amuse de tout, des points de vues kaléidoscopique, des tonalités des gens, de leurs couleurs, la multiplication des acteurs (qu'on à plaisir de retrouver de film en film).
    Il constitue un groupe de travail, comme une troupe autour de lui, une équipe qui lui permet d'approfondir ses questionnements de plus en plus en profondeur.
    Ces mêmes personnages se retrouvent alors plongé dans les visions "sentimentales" de son réalisateur, mais aussi dans les costumes vintage dans lesquels il a plaisir de les habiller.

    Ce film est un questionnement sur l’amincissement de ce qui constitue est la norme et la marge dans notre société, et ce que sont nos vies et sommes nous sûr que nous ne les vivons pas qu'à moitié.

    Ce film est l'histoire d'un homme qui change de sexe sans vouloir perdre la femme dont-il est amoureux.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 juin 2014
    Très bon film sur la quête d identité d'un transsexuels et la complexité des rapports avec ses proches. Le personnage de sa copine est aussi très intéressant qui va le défendre en tout cas au début ... que serait-t-on capable de faire pas amour? (la scène de la crise de nerf au restaurant est pour moi une scène mythique). un seul reproche le film trop long
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 juin 2014
    Laurence Anyways était le seul film de Mister Dolan qui me manquait de voir, louper à sa sortie puis par manque de temps... Une belle erreur de ne pas être le voir comme les autres au cinéma. C'est superbe, d'une grande beauté esthétique, de justesse, Dès les premières minutes, on sent bien que le film est signé Dolan, sa patte est bien marqué. De part les plans, qui au premier coup d'oeil on remarque que c'est du Dolan. Très beau sujet pour ce film, assez intimiste, c'est charmant, déroutant... Beaucoup de force, de qualités dedans. Les acteurs, je les adore! Melvil Poupaud et Suzanne Clément au top niveau, beau duo d'acteurs, très attachants!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 mai 2014
    Télérama a raison Xavier Dolan n'a peur de rien et il a raison, son film jeune comme lui plein d’insolence de beauté de fulgurance nous emmène très loin dans la tolérance la joie et la douleur BRAVO Xavier ne change pas! tu l'as prouvé à Cannes cette année
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