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    Laurence Anyways
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    NewBoorn
    NewBoorn

    60 abonnés 576 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 février 2017
    Une oeuvre magnifique dans la droite lignée de ce que fait Dolan, une explosion d'émotions et de sentiments, avec ici en point d'orgue une relation fusionnelle compliquée voire impossible, mais pas n'importe laquelle, puisque le réalisateur confronte une nouvelle fois des situations complexes et atypiques, où il sera question de souffrance et d'acceptation de soi. Comme d'habitude, acteurs au top (Suzanne Clément est sidérante), bande son géniale et réalisation moderne, basé sur de belles mises en scènes dolaniesque. Avec Mommy, sans doute son meilleur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 30 janvier 2017
    Magnifique film ! Les deux acteurs principaux jouent à merveille, et le thème principal, la transsexualité, est évoqué avec une extrême justesse. Pas de cliché, juste la réalité. Un de ses meilleurs films.
    romano31
    romano31

    279 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 janvier 2017
    Avec son troisième film, Xavier Dolan s'attaque à un sujet difficile : le changement de sexe. Et franchement, sortir un film sur un tel sujet à 23 ans à peine, moi je dis chapeau. Avec Laurence Anyways, Xavier Dolan livre un film fort, beau, parfois cruel sur un couple qui, malgré tout leur amour, ne pourra résister au désir que l'homme a de devenir femme. Le couple en question est magnifiquement interprété par Melvil Poupaud et Suzanne Clément. Les deux acteurs se donnent superbement la réplique et nous offrent des prestations vraiment remarquables. Le film aborde beaucoup de sujet et Xavier Dolan les traite de façon adulte et mature sans tomber dans la caricature. La réalisation est propre à celle du cinéaste tout comme l'utilisation de la musique qui est chère à Dolan. Un grand film et un des meilleurs films du cinéaste québécois.
    Acidus
    Acidus

    720 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 décembre 2016
    Troisième long métrage pour Xavier Dolan dont on retrouve indubitablement la patte stylistique dans les thèmes abordés et la mise en scène. Fort en émotions, "Laurence Anyways" nous prend aux tripes et cela malgré quelques longueurs. Le jeu des acteurs est excellent, à l'image de leurs nombreux échanges. Le scénario est original et évite les raccourcis faciles surtout pour un tel sujet (le changement de sexe). La transsexualité n'est pas, ici, synonyme d'homosexualité et c'est sur cette base que va se dérouler cette romance compliquée mais intense. Hymne à la différence et à la tolérance, ce film est une nouvelle réussite de Xavier Dolan.
    .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 septembre 2016
    Magnifique, grandiose... et tellement original, on adore!
    Sujet difficile et courageux à traiter et Xavier Dolan le fait très bien, pas de parti pris, pas de jugement, le spectateur est invité à réfléchir en même temps que se déroule l'intrigue... et effectivement on cogite!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 septembre 2016
    De loin le film le plus aboutit de Dolan (équalité avec Momy?). Une réalisation de grande classe, une bonne histoire et des acteurs au top font de Laurence anyways un grand film. Dolan semble jouer de son expérience pour mieux se libérer et assumer ses choix. On ne parlera pas du film de la maturité pour un réal de moins de trente ans mais plutôt de la confirmation de la "patte" Dolan.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 juin 2016
    Je suis très admiratif et respectueux du travail accompli sur son oeuvre. Elle est immense, inspirée, vivante et inlassablement jouissante.
    Si Laurence Anyways semble être son film le plus libre, je crois qu’il est paradoxalement le plus abouti dans le travail de la recherche d’un réalisme poussé à son paroxysme.

    ...) Laurence Anyways est un film sur la différence, le courage et la liberté de faire des choix. Ce sont des thèmes forts sur lesquels Xavier Dolan pose un regard émouvant, sensible et profondément humaniste.
    L’histoire de Laurence est tout sauf banale.

    ...) Laurence Anyways est un film magique, somptueux et sophistiqué, dominé par le couple passionné que forment Melvil Poupaud et Suzanne Clément.
    Si Xavier Dolan est un artiste qui invente des récits, des personnages et des univers de fiction, il est surtout un grand raconteur d’histoire comme le cinéma n’en a pas eu depuis longtemps.

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    Ewen Blake
    Ewen Blake

    155 abonnés 1 196 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 juin 2016
    Un film sur la norme. Un monstre hybride de deux heures trente à qui il m'a semblé manquer quelque chose sans que je ne sache mettre un mot dessus. Laurence Anyways décrit un amour immense, qui donne envie de vivre intensément et de ne jamais vieillir. Dolan et Suzanne Clément nous offre l'une des scènes les plus intenses que je n'ai jamais vu : le restaurant.
    Post-xMoVie
    Post-xMoVie

    8 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juin 2016
    On passe un cran au-dessus avec Laurence Anyways. Dolan ne parle plus de lui, il a fini sa psychothérapie (du moins on peut le croire) et aborde désormais un thème peu commun au cinéma, un thème qui lui est cher, puisqu’il suit la problématique des sentiments de deux femmes, l’une complètement désorientée par l’autre…qui est un homme. Pourtant, d’un homme, Laurence n’a conservé que ce que la nature lui a donné, car son apparence est celle d’une femme. Il se sent mieux comme ça, il se sent lui-même, et il ose affirmer cette différence, d’abord devant sa classe – il est instituteur et poète – puis, une fois renvoyé à cause des plaintes de parents d’élève, devant la société, le monde. Même si au début, il souffre de cette solitude qui le confronte à la norme, il devient peu à peu mieux dans ses pompes, et une fois accepté par sa mère (quelle bataille !), il ne reste plus qu’un tout petit problème : s’expliquer avec Fred, son ex, effondrée face à ce changement. Elle l’aimait jadis, d’un amour passionnel, elle l’aime toujours, mais d’un amour destructeur. Ce qu’elle ne parvient pas à accepter, c’est que son compagnon veuille devenir une femme alors qu’il reste hétéro. Leur relation est faite de retrouvailles, d’adieux, d’engueulades, de réconciliations : comme l’amour qu’Hubert porte à sa mère dans J’ai tué ma mère, c’est instable, fondé sur les aléas de sentiments contradictoires qui s’entrechoquent. Et forcément, ça mène à une frustration mutuelle, où l’un revendique sa différence en voulant la sortir de la marge, et l’autre n’arrive pas à s’y faire.
    Si le scénario est cyclique, répétitif, Dolan réussit à rendre chaque période différente de la précédente, par une maîtrise habile du rythme, d’où se dégage ce curieux mélange de délicatesse et de rage. C’est surtout la réalisation qui vaut au film d’être regardé jusqu’au bout. Elle s’est affinée, perfectionnée en trois ans. A présent, c’est un véritable foisonnement de vies qu’elle s’applique à montrer, avec le même genre de séquences qu’auparavant. La musique a toujours une place prépondérante, c’est même ce qui exprime le mieux le trouble, la perdition des personnages, comme leur parfaite entente, leur bonheur grignoté en cachette. Elle nous assourdit même parfois, comme pendant les fêtes où Fred avance au milieu de la foule au ralenti, admirée, remarquée, ou encore pendant le coup de gueule au début du film dans la voiture, où toute l’idylle du couple est détruite par la vérité de Laurence. Mais la scène la plus marquante reste celle du restaurant, pendant laquelle la patronne lui pose des questions gênantes à propos de son changement de personnalité. Fred a vite fait de l’envoyer balader avec une réplique sèche, agressive, pleine de confusion comme Dolan sait si bien les écrire. Sa caméra est rarement fixe, elle bouge en permanence comme l’âme des protagonistes. Mais là où ça pêche, c’est dans le scénario. Pas au niveau des dialogues – très bien écrits –, plutôt sur l’évolution des situations, qui suivent le schéma interminable du couple indécis, donnant ainsi une forte impression que le film ne sait pas comment se terminer. Certes, vue la durée (2h50), on peut parler du fresque, mais uniforme dans sa narration, riche que par le talent technique de son réalisateur et de ses acteurs principaux fantastiques. On ne va pas départager Melvil Poupaud et Suzanne Clément, ça ne servirait à rien. Il n’empêche, Laurence a beau faire, les traits de son acteurs, très durs, trahissent toujours son sexe, et pourtant, il nous apparaît femme, tant par l’allure que par les paroles. « Ca fait du bien de voir dans la glace le reflet que je voulais voir depuis toujours. » On finit par un flash-back, qui explique, mieux que tous leurs débats, que Laurence restera Laurence. Homme ou femme. La preuve d’un espoir dans l’avenir, dans les autres.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    63 abonnés 773 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 avril 2016
    Dolan est un sacré garnement, doué naturellement, on a l’impression qu’il est né une caméra à la main. Ce n’est pas simple ni très grand public d’aborder le thème de la transsexualité. Mais il donne l’impression d’avoir déjà une maturité et un recul tels qu’il peut se lancer sans filet en équilibre précaire sur un fil tendu au –dessus du vide.
    Cela relève du génie à l’état brut, avec ses imperfections, du déchet et des scènes inutilement longues ou répétitrices. Mais à côté de cela, il y a une telle explosion de vie, une inventivité sans limite, une poésie des images que la majorité des créations françaises se trouvent ringardisées et d’une platitude à mourir. Le scénario est de Dolan, les costumes c’est Dolan, le chef-monteur c’est encore lui, on pressent qu’à défaut de savoir agglomérer et fédérer les talents, c’est lui avant tout qui exprime ce qu’il a dans les tripes.
    La caméra est créative, passant de perspectives d’intérieur allongées, à des mouvements lents enroulant les personnages, entrecoupés de plans serrés ou de détail. Elle s’agite ( parfois un peu trop) en suivant l’affrontement des personnages comme une balle de ping-pong lors d’un échange rapide.
    Le film foisonne dans tous les sens, mentionnons au passage cette galerie de portraits féminisés dans la "famille Rose". Mais l’essentiel repose sur les épaules de ce couple devenu impossible, Laurence et Fred ( deux prénoms ambigus…) interprétés par Une Suzanne Clément et un Melvil Poupaud en état d’ébullition sous la baguette de petit canadien.
    La musique est variée, hachée, protéiforme. Impossible de s’endormir ni de prévoir ce qui va se passer, on passe du Beethoven au hard-rock sans coup férir.
    Si Dolan devient demain un grand monsieur du cinéma, Laurence restera quoiqu’il en soit une œuvre de jeunesse excitante mais imparfaite qui marquera le début de son parcours.
    avril 2016
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 décembre 2015
    Un chef d'oeuvre. Laurence anyways, une histoire d’amour boulversante. Si le synopsis peut faire fuir, il faut préciser qu’il s’agit d’une histoire d’amour magnifique avant tout. La transsexualité y est abordée sans voyeurisme et à travers le prisme de la complicité transportante du couple. Lawrence anyways est un film esthétique et saisissant de sincérité qui fera oublier aux plus récalcitrants sa thématique particulière.

    Un petit article à ce propos sur mon blog :). Venez me rendre visite !
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 septembre 2015
    Au moins, et comme souvent lorsque j'accumule les films d'un même réalisateur, je sais finalement quoi penser de Xavier Dolan. Je sais que je ne l'aime pas. Pour Laurence Anyways, c'est quand même un sacré gâchis, parce que comme toujours, l'écriture de la trame narrative me parait très juste, de même que les personnages. Si je n'aime pas sa façon criarde de les illustrer, les canevas du jeune canadien sont toujours écrits avec intelligence, subtilité et ce qu'il faut de nuances. Ce qu'il manque à sa mise en scène, en somme, mais cela j'y reviendrai plus tard. Ici, l'histoire de ce changement de sexe n'a rien d'un pensum pro-transgenre, ce que je craignais au départ. Non pas que je refuse à ces gens le droit d'exister, bien sûr. Mais justement, parce que ce droit me parait un truisme, et que l'art se doit d'aller bien plus loin que ce genre démarche moralisatrice, attitude qui m'exaspère au plus haut point, quelle que soit l'idée défendue et ce que je pense de sa légitimité. C'est ce que fait Laurence Anyways, dont certains se plaignent du récit, qu'ils disent n'aller nulle part, ne véhiculer aucun propos de par son évolution. Au contraire, c'est là que se trouve l'essence de ce scénario, ce qui justifie sa longueur, également. Laurence Anyways est l'histoire complexe d'un homme, de ses multiples embranchements et de ses tenants pluriels. Loin de célébrer un mouvement, un genre, des genres, le film est une intelligente démonstration de l'unicité de chaque être, attentif à chaque personnage et soucieux de les laisser s'exprimer. Démonstration d'autant plus percutante qu'elle n'en est pas une, puisque comme je l'ai dit, Laurence Anyways dit tout en ne disant rien, raconte une vie et laisse sobrement s'en dresser les constats sur ce que signifient le sexe et l'identité. Voilà pour le fond, très réussi. Las, il est très desservi par la forme. Dolan signe à nouveau un traitement boursouflé, sur-signifiant constamment chaque idée. Pour un plan qui sonne juste, je peux en compter trois ou quatre dont la démesure saborde toute émotion. A l'inverse, deux des plus beaux moments que m'a procurés le film viennent de money shots d'écriture, d'instants fugaces et subtils qui, loin de toute esbroufe, font gagner le film en profondeur véritable (la réaction de la mère suite à l'annonce du changement de sexe de son fils, et la drague amusée d'un gamin du haut d'un balcon). De même, j'ai encore eu énormément de mal avec les changements de ton et les ruptures narratives incessants. A moindre dose, on pourrait y trouver une sorte d'euphorie vitale, juger que le procédé charge ce cinéma d'une énergie toute à lui. Pour moi, tout cela vire presque à une hystérie dont les décalages sont par moments fatals à l'immersion, créent un déphasage vis à vis d'un film dont la cohérence fuit par tous les interstices. Très bien écrit mais très mal dosé, Laurence Anyways me confirme dans l'image que gardera sans doute à mes yeux Dolan, celle d'un homme intelligent mais d'un metteur en scène quand même bien sur-côté.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 septembre 2015
    Prenez quelqu'un pour qui vous éprouvez de l'amour véritable et qui vous impose le changement de son prénom et vous tomberez exactement sur les mêmes problématiques que le couple en question dans ce film.
    Le sexe est hors sujet.
    La transsexualité est à mon sens un concept réducteur du genre humain, je préfère la nuance en toute circonstance. Sans pour autant que la caricature me dérange.
    Kubrock68
    Kubrock68

    42 abonnés 1 261 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 juillet 2015
    Un homme adulte vivant en couple cherche à devenir une femme. Le film des toutes les extrêmes, avec Dolan ce sont toujours les sentiments qui dominent. La réalisation est inventive et les acteurs prodigieux de vérité. On se plonge dans un univers parallèle et à la fois connu et cela marche. L'énergie, la folie nous scotche à notre siège. Voir un film de Dolan c'est comme une expérience, on en sort automatiquement changé. A voir de toute urgence.
    zhurricane
    zhurricane

    82 abonnés 1 336 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 janvier 2016
    La première minute du film m'a happé, vous savez c'est comme si vous l'avez l'impression de pénétrez dans un univers étranger au votre, mais auquel vous voulez absolument participé. Parfois à commencer comme cela,c'est le début d'un chef d'oeuvre, parfois non, juste une illusion. C'est le cas de ce "Laurence Anyways". Déjà le problème majeur c'est sa durée, c'est long, et cela ne le justifie pas. Donc forcément, j'ai vécu pas mal de période d'ennui. De plus, le film est faussement contestataire, c'est comme si c'était un exercice de style. Mais à côté de cela, je dois bien avouer que le film possède une atmosphère qui parfois a su me retourner. Après je suis assez rester extérieur au film. La faute au fait que j'ai vu le personnage de Melvil Poupaud comme juste une personne voulant changer de sexe, et non pas comme une personne qui a des problèmes et qui voudrait être quelqu'un d'autre. Autrement dit, j'ai seulement vu un modèle d'antihéros précis, mais pas seulement un antihéros, dans la largesse que que cela entends. En cela, je n'ai pas pu m'identifier au personnage, que j'ai trouvé en plus assez froid. Heureusement que Dolan, arrive parfois a bien traité certaines scènes pour ne pas le faire tomber dans l'outrance de la plainte. Au final ce film est pas mauvais, mais faut quand même souffrir un peu vu la longueur.
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