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    Laurence Anyways
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    321 critiques spectateurs

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    TUTUR29
    TUTUR29

    32 abonnés 1 115 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 janvier 2021
    Laurence Anyways est le premier film de Xavier Dolan que je vois de ma vie et pour l’instant, je comprends qu’il ait beaucoup d’admirateurs. Laurence Anyways est un film totalement marquant et avec une réelle identité visuelle. Bien que ce film soit ancré dans un monde réaliste avec rien de bien extraordinaire, la mise en scène de Xavier Dolan et la photographie du film sont tellement colorées et millimétrées que le film est magnifique à voir et très prenant à suivre, ne serait-ce que visuellement. Xavier Dolan arrive à filmer un élément basique comme une cuisine et en faire un plan magnifique qui semble tout droit sorti d’une pub ou d’un clip musical. En parlant de ça, la soundtrack du film est elle aussi excellente et vient appuyer les émotions que l’on ressent devant ce film. Ce qui fait que comme moi, vous risquez d’enrichir votre playlist après avoir vu Laurence Anyways. Enfin, le point le plus évident, c’est que les personnages sont magnifiquement interprétés et développés. On arrive totalement à comprendre le personnage de Laurence alors même que nous sommes nombreux à ne pas être dans sa situation. Fred n’est pas en reste et elle aussi est très bien développée et très touchante, on comprend que c’est difficile pour elle d’accompagner Laurence dans sa transformation et que ça lui demande beaucoup de sacrifices. Il en résulte donc des personnages très crédibles et touchants, avec une relation amoureuse qui l’est tout autant. Cependant, je n’accorde pas plus de 4 étoiles à ce film car il reste assez imparfait : il y a pas mal de moments lunaires qui m’ont un peu sorti du film, où je ne comprenais pas pourquoi il se passait tel ou tel truc [spoilers] par exemple, pourquoi un papillon sort de la bouche de Laurence à un moment ? Pourquoi la mère de Laurence balance la télé de son mari ? [spoilers]. Le film a aussi quelques longueurs, [spoilers] surtout durant la deuxième partie du film, lorsque Laurence et Fred sont séparés. Je trouve cette partie beaucoup moins captivante. [spoilers]
    Il en reste néanmoins que Laurence Anyways est un film extrêmement marquant et avec un propos très bien traité sur la transsexualité. Les qualités rattrapent clairement les défauts du film, et globalement, je n’ai vraiment pas vu passer les 2H40 en voyant ce film tellement il est passionnant à suivre. Je ne peux que recommander, et je regarderai plus de films de Xavier Dolan à l’avenir.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 décembre 2020
    Un grand bravo pour ce chef-d'œuvre qui explore le terrible sujet de l'amour impossible. C'est lent et brutal, comme la vie. Mon cœur a battu tout du long.
    b216
    b216

    1 abonné 53 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 décembre 2020
    Beaucoup trop d'effets faciles! J'aime beaucoup Xavier Dolan, et notamment 'Ma vie avec John F. Donovan', mais là, trop c'est trop... et puis 2h40 pour raconter si peu de choses... Les bras m'en tombent.
    Nisrine A
    Nisrine A

    29 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juillet 2020
    Laurence ANYWAYS ou comment faire la critique d’une des belles plus histoires d’amour qu’il m’ait été donné de voir au cinéma. Il s’agit ici de mon DOLAN fétiche et je suis submergée et bouleversée à chaque fois que j’en parle ou que je le revisionne. On a tout, l’esthétique des années 80, du grand jeu (par les magnifiques Suzanne CLEMENT et Melvil POUPAUD), une équation impossible à résoudre et une histoire qui prend par les tripes. Méfiez-vous, c’est tout sauf un film sur la transsexualité qui est ici plus un contexte qu’un trait de l’histoire en lui-même. C’est avant une histoire d’amour bouleversante écrite et réalisée par Xavier DOLAN à l’âge de 23 ans, je crie au génie !
    Manon Dame
    Manon Dame

    3 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 mai 2020
    J'adore les films de Dolan mais je pense que c'est celui que j'aime le moins. BO toujours au top, ainsi que la manière de filmer. Mais bcp de longueurs, on a du mal a rentrer dans le film. Et il ne marque pas les esprits (je crois que je l'ai vu 2 fois en ayant oublié que je l'avais vu une première fois aha). L'histoire d'amour reste cependant très belle.
    Alain D.
    Alain D.

    586 abonnés 3 282 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 mai 2020
    Une excellente comédie romantique magnifiquement mise en images et en musique par Xavier Dolan. Pour son quatrième film, le jeune réalisateur Québécois aborde le sujet délicat de la transsexualité et de l'ostracisme de la société vis à vis des gens "différents". Il nous distille des scènes chocs : Fred au restaurant le Samedi, une séquence hilarante de Laurence chez les Five Rose et des moments fantastiques comme l'arrivée à L'Ile au NOIR.
    A l'affiche, Melvil Poupaud est superbe dans ce premier rôle très délicat ; ses transformations psychologiques sont hallucinantes (on ne parle pas ici de grimage). Suzanne Clément effectue une incroyable performance d'actrice ; elle a été à juste titre, récompensée pour ce rôle avec un Prix d'interprétation féminine à Cannes en 2012.
    "Laurence Anyways" spoiler: que l'on peut prendre au début pour un film "cérébral", à cause du milieu très intellect de Laurence, tournera assez vite en une très belle histoire d'amour dramatique.
    T-Tiff
    T-Tiff

    93 abonnés 1 185 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 mai 2020
    "Laurence Anyways", quatrième film du virtuose canadien Xavier Dolan, le nouveau Picasso du septième art, raconte l'histoire d'amour impossible entre Laurence, homme devenant femme, et Fred, femme tout court. Le choix des prénoms était d'ailleurs probablement judicieux puisqu'ils sont souvent associés à l'autre genre en français. Le projet était ambitieux, le sujet complexe à traiter puisqu'il ne fallait pas tomber dans la caricature tout en gardant une histoire intéressante. Malheureusement, le film tombe successivement dans les deux écueils. Incarné par un Melvil Poupaud peu convaincant, le personnage principal finit par nous agacer alors que nous devions ressentir de la compréhension. Les dilemmes auxquels il devrait être confronté sont rapidement balayés pour laisser place à un personnage rempli de certitudes. Suzanne Clément est bien plus convaincante dans son rôle qui laisse transparaître un personnage en proie au doute. Avec des bonnes idées de mise en scène où la musique comme les décors sont particulièrement bien choisis, et une mise en scène très stylisé, le film décroche à de nombreuse reprise notre intérêt. Pour le reste, "Laurence Anyways" semble passer à côté de son sujet, les critiques ont probablement placé Xavier Dolan trop vite au sommet.
    Mar Eli
    Mar Eli

    1 abonné 72 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2020
    "Laurence anyways" m'a emportée. Ce film est incroyable, tant par ses scènes où des choses tombent du ciel, que par ses acteurs extrêmement talentueux, par les dialogues où les émotions vibrent. L'histoire d'amour entre Laurence et Fred est dépeinte dans ses plus petits détails, on ne peut y rester insensible. Une éclatante beauté émane du film, dans les couleurs choisies à merveille, les tenues, les paysages, les plans rapprochés (au début, quand une dizaine de visages sont filmés, le regard plus spécifiquement). Tout dans ce film est fluide, et les 2h47 sont passées à une vitesse fulgurante. Dolan ne se moque pas du spectateur; chacun de ses films est une pépite. Rares sont ceux qui parviennent à sortir des sentiers battis comme lui.
    Alasky
    Alasky

    349 abonnés 3 400 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mars 2020
    Excellentes performances, rien à redire. Film intelligent, tournée avec brio dans la super ville de Montréal. Très beau choix pour la BO aussi. Pour avoir pondu ça à l'âge de 23 ans, Xavier Dolan a vraiment fait preuve d'un savoir faire de génie précoce ! Le film est quand même long, c'est dommage, beaucoup de moments où je me suis ennuyée.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    688 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mars 2020
    Laurence Anyways est un film aussi déterminé que son protagoniste principal, un film qui n’a pas peur de se couvrir de filtres de couleur et de plages musicales enivrantes pour avancer du long de ses deux heures quarante minutes et afficher sa différence, son droit fondamental à la différence. Xavier Dolan ne se refuse rien, mais ce faisant, il sacrifie son sujet sur l’autel de la fièvre et de la fougue artistique ; et si nous percevons bien l’entrelacs des tons dans le temps, ce mélange d’amour-passion et de haine qui animent les personnages, notamment Fred, la recherche d’une forme finit par triompher du traitement accordé au fond. C’est surtout le montage du film qui est en cause : certaines séquences se répètent inutilement ou ne semblent obéir qu’aux exigences du clip musical avec ralentis à outrance, gros plans et mouvements de caméra sophistiqués. Pourtant, l’embarras occasionné par la virtuosité formelle ne doit pas laisser de côté les moments de grâce durant lesquels le long métrage atteint des sommets de justesse : il s’agit par exemple des dialogues entre Laurence et Fred, avec l’explosion de cette dernière en plein restaurant – une des scènes les plus belles et les plus fortes jamais réalisées par le cinéaste –, des envolées poétiques dans la neige ou sous les feuilles, de cette main tendue vers celui que l’on a frappé en raison de sa différence. Laurence Anyways souffre de lourdeurs, se revendique d’une esthétique de la copia, caricature volontiers l’enseignement de la philosophie au cours de sa première partie, mais travaille au corps un sujet délicat et difficile avec brio. Et quel corps ! Melvil Poupaud tient là l’un de ses meilleurs rôles. Face à lui, Suzanne Clément irradie toutes les scènes dans lesquelles elle joue. Leur duo est magnifique. Un film important.
    jackk78
    jackk78

    3 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2019
    C'est fort, c'est très très fort ! Dolan est unique, grandiose, incroyable, beau, j'adore son cinéma, il va devenir culte dans les prochaines années. Il avait 23 ans quand il a fait ce chef-d'oeuvre, 23 ans !!!!
    Dan S.
    Dan S.

    17 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 mars 2019
    Comment expliquer ce que nous ressentons sur ce film?
    Déjà, une profonde attirance pour un regard, la puissance scénique de Laurence qui implacablement nous submerge.
    Après, c’est un va et vient qui nous perd sans jamais nous laisser car nous voulons savoir. Savoir on nous emmène t-on.
    Savoir ce qu’on cherche à nous dire.
    Manon P.
    Manon P.

    12 abonnés 6 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 août 2019
    Laurence Anyways n’est pas tellement centré sur la question de la transexualité, mais plutôt sur celle du couple, et c’est extrêmement bien vu.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 067 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 janvier 2019
    Bon je crois que je n'en peux plus de Xavier Dolan, j'aime en général un film sur deux, mais là je commence à en détester plus que j'en apprécie. En fait je conseillerais à Dolan d'arrêter le cinéma et de ne faire que des clips car c'est la seule chose que j'ai aimée dans le film : les clips. Dolan met de la musique à fond, pousse le kitch a son paroxysme et franchement ça marche, c'est même beau. Mais le reste, c'est d'un ennui...

    Je veux dire que ça dure quasiment trois heures et en vrai une heure vingt pour raconter ça, ça aurait été pas mal du tout. Et pourtant le sujet m'intéressait, comment vivre une histoire d'amour lorsqu'on décide de devenir une femme. Le partenaire reste ? part ? reste amoureux ? Comment il le vit ?

    Mais là j'ai juste vu un film où ça gueule, avec des gens incapables de parler... franchement c'est du cinéma d'hystérique je déteste ça. Et puis je sais pas, mais Poupaud qui fait des clins d’œil, j'y crois pas, à aucun moment. Je me demande vraiment ce que c'est censé vouloir dire. J'ai juste l'impression qu'il a un tic.

    Et puis le discours pompeux sur Proust et Céline au début, ça apporte quoi ? C'est confus et c'est juste une manière gratuite de les tacler... Vraiment je n'en vois pas l'intérêt... Et je ne parle pas de tout le discours sur la norme et les marginaux qui ouvre le film, ça me désespère tant c'est stupide. Le mec s'interroge sur les droits et l'utilité des gens qui se disent normaux... (alors oui je comprends bien l'inversion pour provoquer), mais c'est tellement vide. Disons que ça me rappelle une interview de Vincent Cassel où on l'interroge sur la une des cahiers du cinéma où il y a marqué le vide politique du cinéma français avec une photo de lui en couverture pour le film un moment d'égarement et où il répond : le vide politique de la critique française... Inverser une phrase n'en fait pas tout à coup un truc pertinent.

    Vraiment c'était le calvaire ce film, alors qu'en vrai l'histoire d'amour aurait pu être très belle, j'aime notamment la lettre que Fred écrit pour dire à Laurence de la retrouver, c'est simple, c'est écrit en lettres flashy sur l'écran, ça pète... J'ai trouvé ça grandiose... et puis retour à l'ennui absolu...

    Disons que le film a l'intelligence de raconter une histoire ordinaire mais vécue par un transsexuel, sauf que vu qu'elle est ordinaire je l'ai déjà vue plein de fois cette histoire du couple qui se perd et se retrouve... chez Pialat, Bergman... et ça me semblait plus pertinent, plus juste... moins pompeux et plus vivant...

    Bref, Dolan, non merci.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 août 2018
    Il y a des films qui vous tamponne le nerf optique et ripaille les tympans. Laurence Anyways en fait partie.

    On suit les atermoiements de Laurence et Fred à contrôler une passion qui les détruit autant qu’elle leur donne vie, puis les anéantis, ensuite les ressuscitent et ainsi de suite. L’opposition entre les héro(ïne)s, alimente une vraie énergie romanesque, et cristallise nos (re)sentiments : L’indifférence légitime à l’égard de Laurence (brillamment interprété par Melvil Poulpeau, bluffant d’égocentrisme, dans son genre) et l’empathie pour le courage de Fred (jouée par une Suzanne Clément d’une force incroyable), nous faisant continuellement expérimenter de nouvelles émotions.

    Constitué comme une série de tableaux anachroniques, le film n’en finit pas de se sublimer. Certains morceaux qu’on pensait avoir trop entendu (Fade to Gray - Visage, The Chauffeur - Duran Duran), par la force des images qu'y superpose magistralement Dolan, prennent un sens nouveau. On se délecte des créations synesthésiques du chef d'orchestre… du pur génie!

    Alors d’accord, parfois l’arôme eau de rose et quelques facéties formelles écœurent un peu, pour autant la virtuosité et le souffle de vie de l’oeuvre prend le dessus.
    A la façon du marc de café, le film laisse une signature indélébile sur l’émail de notre imaginaire amoureux. Une impression étrange de déjà éprouvé mais jamais visionné, autant de réminiscences propre à chacun, mais étrangement universelles. La preuve d’un talent non-commun, chez Dolan, pour saisir et imager ce qui fait le sel d’une passion véritable.

    Forcé donc, de souligner la maestria de Dolan, certainement son meilleur film avec Mommy, probablement le plus riche.
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