Mon compte
    Laurence Anyways
    Note moyenne
    4,2
    4138 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Laurence Anyways ?

    321 critiques spectateurs

    5
    79 critiques
    4
    128 critiques
    3
    57 critiques
    2
    26 critiques
    1
    11 critiques
    0
    20 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Julien D
    Julien D

    1 200 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2012
    Xavier Dolan réutilise ici la force d’évocation et la qualité plastique qui avaient fait de ses deux premiers films de pures réussites artistiques. Son scénario n’est cette fois pas basée sur sa propre expérience mais évoque un autre thème propre à la communauté gay dont il s’ait fait le porte-étendard dans le cinéma québécois, celui de la transsexualité, et en lui donnant une approche unique, celle de la relation amoureuse hétéro confronté au changement de sexe d’un des deux conjoints. En étirant son récit sur 10 ans, et son film sur 160 minutes, le scénario se devait de creuser la psychologie des personnages, et là encore il s’agit d’une réussite littéraire grâce à l'écriture de dialogues passionants. Outre la mise en scène utilisant un style visuel lyrique plein de couleurs vives et de splendides ralentis romanesques, l’usage ingénieux de la musique et les interprétations des acteurs participent à nous faire passer un très bon moment de romance agitée.
    Fabouille93
    Fabouille93

    3 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 juillet 2012
    Ce film m'a scotché! Sujet très bien traité, super jeu des acteurs. Le choix des musiques est très intelligent. Ce jeune Xavier Dolan a un avenir plus que prometteur: bravo à lui!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 juillet 2012
    Comment parler de Laurence Anyways sans le trahir, sans l'abîmer, sans le ternir ? Film-fleuve imparfait, troublant, déroutant mais inattendu, inespéré. De ceux qui se glissent jusque sous la peau, dans les rêves de la nuit, qui accompagnent dès le réveil et offrent la certitude que oui, enfin, on a vu quelque chose de tumultueux certes, mais aussi de différent, nouveau, moderne. Pas révolutionnaire, non, puisque son sujet est vieux comme le monde et le cinéma, mais bien plus que cela. Unique. Merci donc à Xavier Dolan de m'emmener aussi loin, de me faire ressentir autant d'émotions en 2 h 39 mn. Le résultat est là. Impressionnant dès la première image de ce rideau flottant, vaporeux qui se soulève, jusqu'à la toute dernière qui arrive trop tôt et nous laisse orphelins de Laurence !

    De quoi s'agit-il ? D'une bonne dizaine d'années dans la vie de Laurence (c'est un garçon) et de Fréd (c'est la fille !) qui s'aiment d'amour fort et rédigent des listes de tout ce qui pourrait éventuellement ne pas leur procurer du plaisir. C'est mainstream. Laurence enseigne la littérature de façon très rock'n'roll à de jeunes gens qui apprécient beaucoup la méthode. Fréd travaille dans le cinéma, script sans doute. Ils s'aiment fort je vous dis, se comprennent au moindre regard, s'amusent et parfois même parlent comme dans les livres. Et puis un soir, Laurence explose "il faut que je te parle sinon je vais mourir", et tout s''effondre, mais pas tout de suite. Il parle et ne meurt pas. Laurence veut devenir une femme. En fait, il EST une femme puisqu'il ne s'est jamais senti homme. Il (se) ment depuis 35 ans et il souffre. Fréd s'écroule : "tu me mens depuis qu'on se connaît, pourquoi tu ne m'as pas dit que tu es gay ?". Sauf que Laurence n'est pas gay. C'est juste qu'il n'est pas un homme mais cela ne change rien, il aime toujours Fréd, plus que jamais. C'est décidé, dès la rentrée, il s'habille en fille. Le coup accusé, Fréd décide d'accompagner son homme dans la métamorphose et de le soutenir. Vaillante et généreuse, fougueuse, amoureuse, la jeune femme est même fière de son Laurence qui va devoir affronter ses proches, ses collègues, ses élèves, le monde...

    Laurence, le premier matin du reste de sa vie, se présente au lycée où il enseigne, pour la première fois habillé en fille et maquillé, alors que ses cheveux sont encore très ras et l'allure bien masculine. La traversée du couloir est un moment inouï. Insolent et déterminé Laurence avance à grandes enjambées. Appuyé sur le bureau face à sa classe qui fait brusquement silence en le découvrant ainsi vêtu, le coeur de Laurence palpite au-dela de l'écran et fait vibrer celui du spectateur. Cet instant suspendu semble interminable. Ne comptez pas sur moi pour vous dire qui va rompre ce pesant silence et comment se conclut cette scène magistrale !

    Puis Laurence se fait tabasser par un gras lourd, devient persona non grata de l'éducnat, rencontre de vieilles dames bariolées exentriques qui vont l'aimer sans condition... pendant ce temps Fréd perd pied, sombre dans la dépression et quitte Laurence. Si la scène ne vous fait pas sangloter, quittez la salle ! Séparés, Fréd et Laurence vont tenter de vivre, mais leur amour est plus grand que le temps et l'espace qui les éloignent désormais. Lorsque Laurence termine enfin son recueil de poèmes et l'envoie à Fréd pour lecture, Xavier Dolan exprime au sens le plus strict du terme ce que torrent de larmes veut dire. Et c'est ce qui est beau et fort dans ce film lyrique, exalté, exubérant. Le réalisateur n'a peur de rien, d'aucun effet, et le cinéma en procurent beaucoup, pour dire la profondeur d'un amour ou l'ampleur d'un chagrin. Ni de pousser l'ampli à 10, ni d'user (sans abuser) des ralentis, de faire tomber les feuilles ou les flocons pour faire joli ou signifier que c'est le début du commencement de la fin du monde. Il n'hésite pas dans la même BO à faire se côtoyer Brahms, Beethoven, Tchaïkovski, Vivaldi, Satie et Céline Dion, Dépêche Mode, Duran Duran. Une des scènes particulièrement réussie, baroque, exubérante est celle du bal où, sur Fade to grey de Visage, Fréd fait basculer sa vie, celle de Laurence (absent) et le film...

    Ce ne sont pas seulement les images, les plans, le format carré qui sont magnifiques et originaux, c'est toute la fougue et la ferveur mises pour exprimer la profondeur d'un sentiment qui balaie tout sur son passage mais finalement ne parvient pas à s'accomoder d'un anti-conformisme pas banal. Le réalisateur évoque mais ne s'appesantit pas sur la marginalité de la situation. Rien n'est lourd pour exprimer l'ostracisme, l'exclusion, la solitude et le fait que la transexualité soit considérée comme une maladie mentale. La détermination de Laurence n'est à aucun moment mise en doute mais ce qui intéresse davantage Xavier Dolan, c'est l'intensité insensée d'un amour romantique impossible. Et là, il y va à fond dans les ruptures, les retrouvailles, le manque, les séparations et ce "besoin de consolation impossible à rassasier". Pour tenter de trouver ce réconfort, Laurence se tourne régulièrement vers sa mère (Nathalie Baye, exceptionnelle), la supplie, se jette dans ses bras. Il ne trouve que les paroles embarrassées ou blessantes d'une femme tranchante comme un scalpel qui osera un "je ne t'ai jamais considéré comme mon fils"... Je vous laisse découvrir la seconde partie de la phrase (qui ouvre à nouveau les vannes lacrymales).

    Cela dit, entre deux sanglots, il n'est pas interdit de rire franchement car sur le parcours de Laurence et Fréd passe toute une galerie de personnages parfois hauts en couleur. Notamment la soeur de Fréd, l'hilarante et époustouflante Monia Chokry (révélation divine des Amours Imaginaires).

    Mais les deux piliers de ce film phénomène ou phénoménal sont évidemment l'impressionnante Suzanne Clément qui est sans faillir, la Fréd aux cheveux rouge, tour à tour extravagante, extravertie, puis border line frôlant la folie. Et bien sûr Melvil Poupaud, tout entier livré, abandonné à Laurence qui décide "de descendre la pente dans la peau d'une femme". Sa voix, ses gestes, le moindre de ses sourires, de ses larmes, de ses clins d'oeil est inoubliable.
    selenie
    selenie

    6 260 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juillet 2012
    Troisième long métrage d'une jeune homme de 23 ans qui a une confiance insolent en lui, et malgré cette présomption hautaine qu'on mettra sur le compte de la jeunesse Xavier Dolan prouve une fois de plus qu'il a un talent fou. Le jeune réalisateur a déclaré à l'AFP que ce film était son oeuvre "la plus aboutie, la plus complète, la plus accessible et la plus touchante"... Ceci n'est qu'à moitié vrai ! Effectivement l'ambitionde cette histoire prouve qu'il a encore muri mais ça reste bizzarement un film qui manque d'audace notamment dans la description du transgenre. Un style unique dans la mise en scène où Xavier Dolan offre au spectateur des instants de fulgurance et de grâce infinie bien servi par des acteurs prodigieux. Les 2h40 de cette histoire fleuve sont sans doute un peu long mais il est évident pourtant que le scénario a besoin de cette durée pour garder toute sa cohérence. Si certain crie à ceux qui veulent entendre qu'il pompe Almodovar moi je dis que c'est du Dolan pur jus ; juste le thème de la sexualité les rejoignent à part ça ?! Un film qui transpire la passion et l'envie, où la forme, aussi belle soit-elle, ne gâche pas un fond qui touche au coeur. Cependant, si c'est son oeuvre la plus accessible je lui préfére "Les amours imaginaires".
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 juillet 2012
    j'ai beaucoup aimé ce film ainsi que la musique film très prenant 2h 39 mais on ne s'ennuie pas il ne laisse pas indemne
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 23 juillet 2012
    Melvil Poupaud et Nathalie Baye s'en sortent bien et ils ont du mérite. Nous pensions voir un film sur un problème de société, ce n'en est qu'une triste caricature qui sert bien mal sa cause. On ne nous épargne rien : c'est horriblement long, très laid (décors, vêtement, maquillages...) avec des ralentis, des poncifs visuels, des scènes ridicules le bouquet étant la douche sur canapé. Ces gens voudraient nous faire croire qu'ils s'aiment ? c'est raté.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 juillet 2012
    Avec "Laurence Anyways", Xavier Dolan ne change absolument rien à la formule qui l'a fait passer pour un génie précoce selon certains, un arnaqueur fumiste selon d'autres. Son troisième film est pourtant bien meilleur que les précédents : Dolan a très certainement une vision du cinéma et une vision du monde faisant de lui un vrai cinéaste, indéniablement talentueux. Si le film sent souvent la prétention, et que la surenchère de kitsch 80's finit par agacer, sa longueur se justifie amplement par le fait que Dolan fait le tour de son histoire et de ses personnages, et que tout ce qu'il nous montre semble nécessaire. Le film doit également beaucoup à ses acteurs, tous excellents, mais aussi au talent de monteur de Dolan : la scène où Laurence regarde ses étudiantes, jaloux, envieux et frustré, est parfaite. Le cinéma de Dolan est encore un peu trop "too much", ses influences sont peut-être encore un peu trop visibles, mais il est en passe de devenir un cinéaste complet et très important, cela ne fait aucun doute.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    81 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juillet 2012
    Tenons-nous notre "Mozart" du cinéma ? Xavier Dolan ! Un nouvel Orson Welles, encore plus jeune et aussi génial ? Pas très facile à dire et je ne connaîtrai jamais assez le cinéma pour risquer ces
    rapprochements hasardeux.... Il n'empêche, à qui le comparer, il aborde tous les genres: bruyant, flamboyant, romantique, sincère, dérangeant, poétique et j'en passe..... Ceux qui ne l'aiment pas, trouve qu'il en fait "trop".... Au fond, c'est le combat courageux, jusqu'auboutiste de cet homme jeune qui veut devenir une femme.....parce qu'il se sent femme, "en vérité". En même temps que Melvil Poupaud (le rôle de sa vie?), Xavier Dolan prend tous les risques et ira jusqu'au bout ! Sa compagne (Suzanne Clément), frémissante et superbe dans son jeu, sera un jour capable d'accepter, sans comprendre.... et n'oublions pas Nathalie Baye, elle interprète comme personne, cette Mère distante et aimante, qui ne comprend pas tout ! On peut quand même dire, que "C'EST BEAU et GRAND".même si c'est un peu fou !
    Holy Motors (52 ans ?) ou Laurence anyways (23 ans) le génie créatif n'a pas d'âge..... Vous m'objecterez, pourquoi pas 5 étoiles: la démesure géniale ou manque de rigueur?
    Thomas P
    Thomas P

    35 abonnés 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 août 2012
    Dolan revient avec un sujet de société intéressant et peu exposé dans la fiction. Le jeune réalisateur sait toujours aussi bien habiller sa mise en scène par l’ambiance visuelle et sonore offrant quelques scènes savoureuse pour nos sens. Le traitement du sujet, le changement sexe et toutes les répercussions sociales que cela engendre, a quant à lui été abordé par une succession d’éléments venant un peu alourdir l’ensemble. Parallèlement, quelques scènes et des dialogues forts nous marquent. Xavier Dolan reste un réalisateur plein d’avenir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 juillet 2012
    Le MK2 Beaubourg est immonde : plusieurs souris qui se baladaient dans la salle 5, où ce film magnifique était projeté !
    Il faut mener une action contre MK2, qui brasse des millions, et pourrait donc faire dératiser ses salles (même constat au MK2 Odéon).
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 1 septembre 2012
    Laurence Anyways est de loin le meilleur film de Xavier Dolan jusqu'à maintenant. J'achète rarement des DVD, celui-ci finira sans aucun doute sur ma bibliothèque. Les 2h40 de ce film passent comme 1h. Que ça soit grâce au magnifique travail du costumier (Xavier himself), aux plans magnifiques ou aux choix musicaux géniaux, ce film est une réussite. Le film de 2012 d'après moi.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 juillet 2012
    Du talent, on le savait par ses précédents longs-métrages, Dolan en a beaucoup. Par sa délicatesse et sa sensibilité surdeveloppée, le réalisateur traite une fois de plus de l'histoire d'un amour impossible, une histoire très forte, sublimée par la question des préjugés qui font loi dans notre société aseptisée et "normalisée".
    Suzanne Clément est pour moi une réelle révélation, sublime et poignante, elle donne une force sans laquelle le film serait peut-être fade et sans intérêt.
    spoiler: Un seul bémol la fin , avec cette dernière scène qui se veut peut-être explicative du titre, que j'ai trouvé de trop, leur rencontre aurait pu apparaitre plus tot et le petit "C'est Laurence Anyways" ...Non. On l'avait compris sans ça.

    Une fois de plus,par le choix du casting, de la bande-originale et par le montage très imagé du film, X.Dolan nous offre un petit bijou de cinéma. A voir absolument.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 juillet 2012
    Film touché par la grâce de son metteur en scène. Xavier Dolan nous démontre son génie. Film coloré, tantôt survolté, tantôt poétique à l'image de son personnage principal Laurence.
    J'en sors bouleversé et définitivement convaincu que nous nous devons de toujours garder l'esprit ouvert.
    Jean Francois L
    Jean Francois L

    14 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juillet 2012
    Magnifique film et magnifiques personnages. 2h40 sans longueurs, à suivre l'histoire d'un couple en pleine mutation face à eux memes, mais aussi a leurs familles, amis, collègues, face à la société sur un sujet peu traité, ici tellement juste, abordable sans voyeurisme, tout en nous faisant prendre conscience du désarroi de chaque personnage et bien sur du principal interressé face au choix de sa vie... Des acteurs tous excellent (superbe Suzanne Clément, excellente Nathalie Baye comme toujours, et un role à la hauteur pour Melvil Poupaud que tout acteur doit esperer sans forcément oser). Une bande originale du tonnerre.
    Et une mise en scène superbe, avec de tres belles images. J'en suis sorti secoué, en ayant pris une bonne lecon de vie.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 juillet 2012
    Un film boulversant qui nous fait traverser toutes les émotions. Les acteurs jouent avec leurs tripes surtout Suzanne Clément qui pulvérise l'écran grâce à la passion qu'elle injecte dans le rôle de Fred. La BO est sublime, on ne voit pas le temps passer. Ce film à fleur de peau est un bijou.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top