Gros succès en Italie, le film est surement moins superficiel qu'il n'y parait. On suit avec étonnement, tristesse et amusement aussi parfois cette chronique familiale chaotique. Pas un grand film certes, mais un regard assez nouveau sur la maternité et les responsabilités (parfois trop lourdes) qu'elle entraine.
Mélo réjouissant, le film se perd dans les fils de sa propre existence, comme les personnages.. C'est un peu brouillon, un peu fouilli, c'est la vie quoi... La grande vie !
Sans grande amibtion, le film n'est pas pour autant sans effet.
Histoire d’une famille pas comme les autres et portrait d’une « mama » assurément hors du commun, un rôle tenu magnifiquement par le binôme Micaela Ramazzotti (une vraie bombe) et Stefania Sandrelli (sexagénaire radieuse). A l’image d’un cinéma italien jadis florissant et d’une grande diversité, le film de Paolo Virzi nous fait chavirer du sourire aux larmes et le dernier quart d’heure de projection ne peut laisser indifférent. Le scénario, riche en événements et en personnages, fait alterner les différentes époques où se situe le récit, sans jamais faire perdre pied au spectateur. Les différentes récompenses internationales attribuées à ce film sont amplement méritées. Vraiment dommage que le public français passe à côté de ce bijou.
Les critiques sont globalement injustes vis à vis de La prima cosa bella. Certains lui reprochent d'être abusivement tire-larmes, d'autres comparent le film de Virzi à des chefs-d'oeuvre du cinéma italien, en particulier à Nous nous sommes tant aimés de Scola. Or le film est effectivement un mélo, ce qui n'est pas en soi un défaut, et le comparer à des films des années 70 parce qu'il se passe en partie dans les années 70 n'a pas beaucoup de sens.
Anna présente la double caractéristique d'avoir un corps superbe, tout en étant nunuche et optimiste. Cela en fait, aux yeux de certains, une femme volage, ce qui à mon avis est une preuve de strabisme critique. Le film est en effet beaucoup plus subtil dans sa façon d'analyser les rapports entre la mère et son environnement, dont font partie ses deux enfants : Bruno et Valeria. Le scénario alterne les séquences au présent montrant Anna en train de mourir (joyeusement), et les flashbacks reconstituant sa vie. J'admets que le procédé n'est pas d'une originalité folle, mais il fonctionne, avec des variantes plaisantes (le pharmacien).
Le film est servi par une brochette d'acteurs et actrices époustouflants (l'acteur et l'actrice principaux ont emporté chacun un Donatello, équivalent de nos Césars), en particulier Valerio Mastandrea qui joue un fils déprimé, ne s'assumant pas, et perpétuellement en recherche de drogues. Ce personnage de Droopy sous opiacés est vraiment craquant. J'ai également beaucoup aimé le moulin à parole qu'est le mari de Valeria. Je ne pense pas qu'il soit à l'écran sans parler (sauf à la fin bien sûr).
Comme dans tout bon mélo, le film ménage son lot de coup de théâtre : apparition d'un fils caché, mariage inattendu, séparation surprise.
La mise en scène est relativement efficace, et parfois spectaculaire (à la limite du vulgaire, c'est vrai).
Un bon moment pour l'été, dans une atmosphère italienne à souhait, à savourer comme une gelato al limone. D'autres critiques sur Christoblog : http://chris666.blogs.allocine.fr/
Voilà un très joli film pour l'été. Chronique douce amère d'une famille italienne ordinaire étalée sur quarante ans. Le drame et la comédie se côtoient tout le long sans jamais empiéter l'un sur l'autre mais en se complétant parfaitement. La mise en scène est agréable, sans baisse de rythme, au service d'une jolie histoire tout aussi drôle qu'émouvante malgré le thème général qui aurait pu être trop lourd. Les acteurs sont tous très bien. Le très séduisant Valerio Mastandrea (Ciao Stefano) est très attachant, tout comme Claudia Pandolfi (la soeur) et Micaela Ramazzotti (la mère jeune) rayonnante. La mère (âgée) est jouée magnifiquement par la grande Stefania Sandrelli. Une bien jolie comédie dramatique de Paolo Virzi, qui, sans pathos, nous emmène du rire au larme et nous fait passer un très bon moment...
un film formidable, avec la fougue italienne, et tant pis pour quelques critiques chagrins qui regrettent qu'il n'y ait pas de message politique ou le souffle des anciens cinéastes italiens. moi j'aime autant. un beau message sur la difficulté de s'aimer quand on ne se comprend pas. l'acteur principal est formidable.
Beaucoup de faux départs, de scènes bienvenues mais aussitôt plombées par une démonstration larmoyante ou lourdingue. Le rythme est sans cesse interrompu par des bavardages où l'absence d'ellipse le dispute au néant de certains dialogues. Alors? On rit certes et plusieurs scènes parviennent à nous émouvoir. Les acteurs se démènent avec talent pour nous emmener dans leurs délires. L'image parvient à nous donner cette impression de nostalgie du "c'était mieux avant".Mais le cinéma italien nous a déjà tellement fait décoller qu'on regrette ici de rester à basse altitude!
Compte tenu des critiques assez flatteuses que j'avais lues a priori sur ce film, j'ai été un peu déçu. Le montage est un peu brouillon, les retours en arrière ne sont pas très bien identifiés ni gérés, et la sauce a donc du mal à prendre. Le 3ème tiers du film relève un peu le niveau, avec l'apparition de Cristiano, le demi-frère "rapporté" et quelques scènes qui apportent un peu d'émotion à cette chronique somme toute assez plate.
La réalisation de Paolo Virzi que j’avais pu apprécier dans son film « Caterina va en ville » se révèle ici d’une grande platitude. Il oscille entre présent et passé sans aucune finesse et nous prive d’une émotion que le scénario et les dialogues auraient pu nous donner. Restent, quelques très belles scènes de "vie" et l’ensemble d’un casting réussi dont la splendide Micaela Ramazzotti, l’excellent Valério Mastandrea et Stefania Sandrelli dans un très beau rôle.http://cinealain.over-blog.com/article-prima-cosa-bella-82562461.html
Le ciméma italien se réveille alors que le monstre, il criminale, se meut politiquement, après Gianni e le donne , pas terrible mais annonciateur du renouveau, voici un film à la fois drôle et émouvant, très émouvant, qui nous donne une leçon d'amour et de tendresse, pas mièvre du tout, dans la violence de ce monde où semble disparaitre les relations affectives vraies.
Très beau film... on rit, on sourit, on pleure, on est émus... De bonnes répliques et de beaux instants entre tous ces gens qui s'aiment. A voir sans hésiter!
Mouais, pas très original comme film. C'est gentil mais à la limite de l'ennuie je trouve. Une sensation de déjà vu ... Au final les acteurs sont bons, la qualité de l'image moyenne et le scénario sans surprise.