Alors moi je dis, Stake Land a forcément un humour qui se ressent au niveau des calembours présent insidieusement pendant toute la durée du film et par extension dans l'essence même de l'oeuvre son titre : Stake Land, que l'on peut entendre par Steak Land. Pour un film de zombies, on commence bien, ou du moins, les croyons-nous, car il y a un leurre sur la marchandise : ce sont des vampires. Alors vampires, zombies, dans ce film, la différence est mince, je crois qu'on peut résumer ça par : "ce sont des zombies avec des dents, et qui prennent un air sadique et calculateur lorsqu'ils passent à l'attaque". Déjà, cette ressemblance entre vampires et zombies nous fait penser à la daube 30 jours de nuits. Mais la comparaison s'arrête là car on passe tout de suite a une ressemblance avec un autre film (un grand film cette fois-ci) : 28 jours plus tard, a qui est emprunté son ambiance dramatique et mélancolique. Le film tire également sur Bienvenue à Zombieland a qui il emprunte cette fois une présentation sommaire des techniques de survie (protéger la voiture, porter des équipements de football américain). Mais ce n'est pas tout, on y reconnaît également un peu de "La route", quand le sujet du cannibalisme est abordé. Nous citerons également Braveheart comme source d'inspiration pour je ne sais plus quelle réplique. Regardez les deux films et retrouvez laquelle. Les acteurs ne sont pas sans âme, c'est juste qu'ils ne sont pas assez bon, sans être mauvais ou agaçants, ils n'arrivent pas vraiment à accrocher notre attention. Très vite, nous tombons un peu dans la moquerie vis-à-vis de tout les clichés qui nous sont servis à l'écran, pourtant avec une certaine touche d'originalité et de subtilité, je dois l'admettre. Puis, il y a les trucs gros, mais du coup, comme le film en général n'est ni déplaisant, ni agaçant, grâce à ces petits coups de pompe, il tire plus sur la comédie, une comédie involontaire certes, mais toutefois sympathique et bienvenue puisque l'intention de départ de faire un bon film n'est pas parvenue à son terme. Alors, les trucs gros, attention, alerte, même dirais-je puisqu'il y a du dossier et jamais je n'aurai imaginé moi-même une chose pareille, c'est franchement surprenant et drôle. J'y vais : les zombies-vampires sont largués par avion. Par avion. Est-ce que vous vous rendez compte de l'énormité de la chose ? Donc il y a une secte du genre ku klux klan post-apocalypse qui attaque ses congénères, eux mêmes dans des villes-refuges, en jetant des avions plein de zombies. Je déconne pas, "c'est comme ça que Washington a été conquise". C'est pas mal quand même. On apprécie. Puis, le summum, c'est autre chose, niveau humour, mais du genre invisible, il faut y penser, faire la relation. D'abord, on se dit, le jeune héros s'appelle Martin. Martin ? Pourquoi Martin ? C'est un peu daté comme nom, je veux dire un peu trop classique, puis ça pète pas vraiment. Et là, il faut faire la relation avec le surnom de son mentor : Mister. Vous y êtes ? Martin Mister ! Presque Martin Mystère !!!