Un film qui traite de l'absurdité de la vie, soit l'absurdité de la famille, des amis, de la police, des mariages, du sport, du travail, du sexe, des party avec drogue dans le verre, le racisme entre québécois et américains. Très étrange car un brin décousu ou incohérent. Surtout cette histoire d'amour qui piétine pendant de long mois, avant de franchir enfin le couloir et rejoindre l'autre. La vraie vedette, c'est la montagne, un combi_WW, un merveilleux chalet. Il n'aurait fallu garder que cela d'ailleurs, car l'actrice principale est très amateur, et peu plaisante. L'homme qui l'a recueille par contre, a énormément plus de charisme à l'écran. Mais il est difficile de comprendre cet entêtement à ne conserver que le côté absurde des choses, presque jusqu'à la dernière minute. Pour les paysages et le côté légèrement baroudeur sac à dos, si l'on accepte de passer outre tous les clichés habituels de la copine qui lâche dans la première demi-heure, le vol des affaires, la famille qui débarque à l'impromptu, le père qui menace sa fille jusqu'au bout, les filles quise droguent au boulot dès la première minute, l'avalanche en milieu de saison, les assurances qui ne payent pas, la jambe foutue, et bien d'autres sévices tous gratuits et inutiles dans une histoire d'amour qui ne démarre que dans les dernière minutes, en point final. Finalement, c'est plutôt le film qui est absurde.