Pour moi, le nombre de réalisateurs dont la filmographie représente un sans-faute, se résume à trois : James Wan, Edgar Wright et Rob Zombie.
Pour ce qui est du premier, James Wan, cette distinction ne devrait malheureusement plus durer longtemps, puisque que la machine Hollywoodienne lui a collé dans les pattes la réalisation du prochain "Fast & Furious" et de "MacGyver", comme s'il n'y avait pas suffisamment de réalisateurs moisis pour se charger de telles bavures.
Pour le second, Edgar Wright, je dois confesser que je me base uniquement sur sa filmographie Anglaise, car je n'ai jamais trouvé la force de voir "Scott Pilgrim", sa réalisation Américaine, tant je suis allergique à la tronche de Michael Cera, son premier rôle. Reste celui qui nous intéresse ici, Rob Zombie. J'ai un rapport particulier avec cet artiste, car j'étais fan de lui comme musicien bien avant qu'il ne mette un pied dans le monde du cinéma. Pas n'importe quel pied, mais un gros pied dans ma face et celle du cinéma de genre qui avait perdu de sa superbe depuis la fin des années 90. Un pied, qui à l'époque, portait le nom bien révélateur de "La maison des 1000 morts". S'en suivit le deuxième pied, "The Devil's Rejects", qui celui-ci atterrit directement dans la tronche du "road movie" et de Quentin Tarantino qui reconnut en Rob Zombie un membre de la famille. Dans la foulée, Rob fit une parenthèse dans son univers personnel en réussissant le dépoussiérage de la saga "Halloween" en deux volets. Alors que j'attendais avec appréhension, le remake annoncé de "The Blob", j'ai eu l'immense surprise de découvrir, sortie de nulle part, l'envoûtante bande-annonce de "The Lords of Salem", que je viens enfin de découvrir. Alors le sans faute est-il encore d'actualité ?
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