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Opera R
14 abonnés
63 critiques
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1,0
Publiée le 18 août 2022
Si l'adage dit que l'union fait la force, ce ne semble pas être le cas des frères d'Innocenzo qui s'y sont mis à deux pour réaliser cet invraisemblable navet. Heureusement, le film ne dure qu'une heure et trente-trois minutes, mais une heure et trente-trois minutes au cours de laquelle on regarde une bonne quinzaine de fois sa montre ! Dès le début, au moment où le "héros" descend dans la cave, on devine la raison de cette sombre affaire et la fin du film est sans surprise. A partir de cette quinzième minute, on sombre dans l'ennui le plus vertigineux : conversations sans intérêt, scènes familiales à bâiller, le tout encore desservi par la manière de filmer ; les visages, souvent de profil, parfois dans le flou, sont présentés en très gros plan (ce qui permet d'en détailler toutes les imperfections, au moins, ça occupe !). De nombreuses scènes se déroulent dans la pénombre et on cherche vainement à s'y retrouver. Je suis resté jusqu'au bout, car il faisait chaud dehors et la climatisation du cinéma était bien agréable.
La quarantaine, Massimo (Elio Germano) est dentiste. Il habite dans une luxueuse maison de la campagne romaine avec sa femme et ses deux filles. Sa vie sans histoire, rythmée par ses sorties hebdomadaires avec Simone, son ami de toujours, est brutalement rompue par une découverte macabre : dans sa cave, Massimo découvre une jeune fille brutalisée et attachée. Comment est-elle arrivée là ?
Les frères D’Innocenzo ont fait une entrée remarquée sur la scène cinématographique italienne en 2018 avec "Frères de sang", qui peignait sans concession la dérive de deux adolescents affranchis de leurs parents. On les retrouvait l’an dernier avec "Storia di Vacanze" qui, sous des dehors anodins, cachait une violence sourde qui éclatait à sa dernière image. "America Latina" est construit sur le même principe : celui d’une énigme qui ne se résoudra qu’à la toute fin du film.
Son affiche nous met sur la piste : il y a quelque chose qui ne va pas dans la tête de Massimo. Oui…. mais quoi ? C’est la question qui nous taraudera pendant tout le film. Bien malin celui qui y aura répondu avant sa résolution. En tout cas, bien plus malin que moi qui ne l’avait pas vu venir !
"America Latina" (dont la signification du titre m’est resté obscur jusqu’à présent) repose tout entier sur la prestation de son acteur principal, de chaque plan. Depuis une vingtaine d’années, Elio Germano s’est fait une place parmi les plus grands acteurs italiens. Il a déjà obtenu quatre fois le David du meilleur acteur, l’équivalent de nos Césars (Vittorio Gassman et Alberto Sordi l’ont obtenu sept fois, Mastroianni cinq). Ses prestations dans Alaska, dans Suburra, dans Je voulais me cacher étaient impressionnantes. Pourtant, faute d’avoir inscrit son nom au sommet de l’affiche d’un succès mondial, Elio Germano n’a pas encore accédé au statut de star qu’il mérite amplement.
Massimo semble avoir plutôt bien réussi sa vie, il est dentiste, il possède une jolie villa avec piscine et a une famille aimante dont deux adorables filles. Pourtant, sa vie va être chamboulée du jour au lendemain lorsqu’il découvre une fillette attachée dans sa cave…
A 34ans, les frères jumeaux D'Innocenzo réalise ici leur troisième long-métrage et nous entraîne en plein cœur d’un thriller psychologique cousu de fils blancs. Très rapidement, on devine les tenants et les aboutissants qui nourrissent America Latina (2022), ce père de famille obligé de se remettre en question et de s’interroger aussi bien sur sa propre identité que sur ses souvenirs qu’il semble avoir oubliés.
Une immersion dans la psyché d’un père de famille tourmentée qui se veut lancinante, magnifiée par quelques plans « horizontaux » soignés (du pré-générique à la scène de la douche), le tout, superbement incarné par Elio Germano. L’ennui, c’est qu’à trop vouloir en faire (dans l’ambiguïté paranoïaque de leur anti-héros), les frères nous ont perdu en cours de route…
Le plus réussi, dans America Latina, c'est son affiche, un crâne d’œuf fissuré qui représente parfaitement le fonctionnement bizarre de la tête du héros du film des frères d'Innocenzo, un simple dentiste de province, jusqu'alors heureux avec sa femme, ses deux filles et son chien. Quelque chose s'est brisé en lui avec la découverte d'une jeune femme dans sa cave et dès lors tout va dérailler, au fil d'un récit qui se veut surprenant en son dénouement mais qui ne l'est pas tant que cela, tant les indices menant à la conclusion existent bel et bien. C'est sans nul doute le moins bon film des deux frères, non seulement par sa laborieuse progression dramatique mais aussi par ses effets de style, un temps séduisants, mais finalement gratuits, avec des gros plans incessants et de jolies images plus ou moins enténébrées. Peut-être aurait-il fallu un contrepoint à une narration exclusivement organisée autour des faits et gestes du dentiste, en proie aux doutes, par exemple en offrant davantage d'espace aux personnages bien trop secondaires, dont l'ami de bringue du praticien. Elio Germano ne démérite pas, bien au contraire, c'est un comédien talentueux, aucun doute n'est permis. Mais il ne peut à lui seul donner chair à un sujet qui n'est pas neuf et rendu peu passionnant par son traitement marqué par les afféteries de la mise en scène. La plus grande énigme du film, en définitive, restera le choix de son titre : America Latina !
« America Latina » (pourquoi ce titre d’ailleurs ?) est un thriller schizophrénique relatant la vie d’un dentiste de province, jusqu'alors heureux avec sa femme, ses deux filles et ses chiens. Toutefois, quelque chose se fissure (un peu comme le crâne de l’affiche) en lui avec la découverte d'une jeune femme dans sa cave. Qui est-elle et d’où vient-elle ? Serait-ce son meilleur ami ayant des problèmes d’argent qui l’aurait mise là ou bien son père qui le méprise ? Sa famille est-elle au courant de son existence ? A moins que tout cela ne soit que le fruit de son imagination ? C’est ce que l’on découvrira à la fin du métrage mais jusque-là, il faudra supporter une bien laborieuse progression dramatique, quelques effets de style inutiles, ainsi que le peu de background des personnages secondaires. Certes, le protagoniste principal est très bien campé par Elio Germano, toutefois cela ne peut sauver une œuvre au sujet pas très innovant et rendue peu passionnante par son traitement. Mieux vaut alors revoir « Enemy », un long-métrage paranoïaque autrement plus ambitieux que ce film un peu fade et ennuyeux malgré sa courte durée !
Un film brillamment mis en scène et magnifiquement interprété par Elio Germano. Ambigu, fascinant mais surtout très émouvant Un mélange de noirceur absolue et d'espoir A voir en salle absolument !!!
Peut-on commettre le pire et l'oublier ? Massimo mène une vie tranquille avec son épouse Alessandra et leurs deux filles jusqu'à ce qu'il fasse une sinistre découverte qui va tout bouleverser. À partir de ce moment-là, il commence à perdre pied et à douter de lui-même, mais aussi des gens qui l'entourent. Est-il capable de faire ça ? Est-ce que quelqu'un veut le piéger ? Une ambiance paranoïaque se met alors en place alors que cette descente aux enfers s'accentue toujours plus et l'isole davantage. Malgré l'ambiguïté du scénario, "America Latina" ne laisse pas beaucoup de place au doute. C'est probablement dû au fait que tout tourne autour de Massimo et même s'il y a quelques personnages secondaires, ils restent justement secondaires... Ce qu'il y a de plus réussi, c'est l'ambiance qui masque assez bien les manques scénaristiques et la solide performance d'Elio Germano. Pour le reste, ce n'est pas désagréable, mais c'est bien sans surprise.
Troublant, ce petit film, coproduction franco-italienne, interroge le spectateur sur les étranges comportements du héros, sur ses choix, finissant même par agacer jusqu'au moment où la vérité éclate, remettant de l'ordre et gagnant ainsi le pari d'un rebondissement inattendu. étrange...
Un thriller psychologique qui se perd dans les limbes des fausses routes et d’une fausse complexité, à trop forcer, on se retrouve nul part. Si la fin explique tout, elle est aussi prévisible. La mise en scène un peu naïve et forcée apporte malheureusement trop d’ambiguïté à ce film
Un homme trouve sans le sous sol de sa maison une jeune fille attachée. Le film repose sur une réalisation sophistiquée et une progression bien menée. On pense un peu au répulsion de Polanski. Ce n'est pas complétement abouti parce qu'un peu complexe et confus. C'est toutefois un film qui sort de l'ordinaire et qu'un cinéphile saura apprécier.
Un film étrange, un film qui mène à la folie. Un jeu de caméra particulier, des longueurs, une histoire moyenne... En soit pas un super film, qui a pourtant son charisme. 2 étoiles pour ma part. ----août 2023----
Thriller psychologique ... oui oui ... c est comme ça que l on pourrait définir ce film d un ennuie mortel ... c est d une lenteur incroyable mais malgré le mystère que l on veut amener on comprend assez facilement le dénouement