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Mélanie Gavalet
13 abonnés
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4,0
Publiée le 25 novembre 2012
Différent du Blanche-Neige sorti quelques mois plus tard, autant dans le style, le graphisme et l'histoire. Ce film peut être vu par toute la famille. Blanche-Neige est ravissante et les sept nains très attachant. Pour un "conte de fées", le prince est quelques peu tourné en ridicule, ce qui est assez cocasse.
Je ne sais pas ce qu'a cherché le réal... C'était quoi le délire? Se rapproche du style de Tim Burton? Non parce que sincèrement, c'est moche quoi, et même le scénar quoi, mais c'est quoi ce prince?!! C'est quoi ces nains sur échasses?! Et c'est quoi ce mur d'eau de je sais pas quoi par laquelle la Roberts se tape un 360? Ce truc m'a marqué! Je ne pourrais pas dire du bien de ce film, je n'ai vraiment pas accroché, mais alors pas du tout. Peut-être pour les enfants, allez, oh quoique franchement nan, mettez leur le bon vieux classique Disney avec la gourdasse, c'est très bien! Et.... C'est quoi, ces SOURCILS?!
Histoire revisitée de ce grand classique. Julia est extra, la princesse énergique, les 7 nains hilarants. Les costumes sont somptueux ainsi que les décors.
Bon ben tant pis, j'assume pleinement en avouant que j'ai éprouvé du plaisir à regarder cette version humoristique du conte de Grimm. Bon d'accord, les costumes et les décors sont ultra-kitschs mais c'est tellement assumé, c'est tellement gros que ça passe. Bon d'accord aussi, le scénario est loin d'être un modèle d'imprévisibilité, parfois on frôle la niaiserie mais sans toutefois tomber dedans, il y a des gags fonctionnent et des gags qui ne sont pas censés fonctionner tellement ils sont foireux mais qui fonctionnent quand même. Et puis surtout, gros point fort, il y a deux actrices qui se complètent admirablement. Lily Collins, dont la beauté n'est pas sans rappeler celle des actrices des années 50 et en particulier la divine Audrey Hepburn, en Blanche-Neige est absolument à croquer (eh oui même ses sourcils !!!). Et Julia Roberts en belle-mère cougar n'est pas en reste non en montrant un très grand talent pour l'autodérision tout en réussissant à être toujours canon même dans le ridicule le plus profond. Si je devais absolument choisir entre Collins et Roberts, je choisirais sans hésiter les deux ; et puis rien qu'elles valent le détour. Ce divertissement familial me rend plus joyeux que grincheux, c'est comme ça j'y peux rien...
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2,5
Publiée le 18 février 2016
Mais qui veut la peau de Blanche Neige ? La reine Julia Roberts bien sûr! il ètait une fois un royaume enchantè où vivait une jolie princesse à la peau blanche comme la neige et aux cheveux noirs comme la nuit! Son nom ? Blanche Neige, jouèe par l'espiègle et fantasque Lilly Collins, qui a le mèrite d'avoir les pieds sur terre en ne faisant pas de son personnage une caricature! Le moins que l'on puisse dire, c'est qui y a eu beaucoup de variations sur ce personnage adaptè du conte des frères Grimm! Une vèritable source d'inspiration pour le metteur en scène indien Tarsem Singh qui rèalise une histoire à la fois lumineuse et sombre, très diffèrente de celle de Walt Disney! C'est donc bien d'avoir ces deux concepts opposès dans le film et de trouver des actrices telles que la gentille Lilly Collins et la mèchante Julia Roberts quelque part au milieu, avec la magie de Singh au centre, dans sa façon d'insuffler sa propre vie dans l'espace! Ici, le prince ne sauve pas Blanche Neige, mais l'inverse arrive souvent, donc rien que ça, cette version 2012 est diffèrente! il est bien èvident que si l'on aime ce genre de cinèma, on passera un bon moment! De plus, les sept nains et le prince Armie Hammer sont amusants...
Blanche neige version 2012 est une version qui se veut transgressif mais qui ne va pas au bout des choses . Certes j'ai bien aimé l'ambiance générale du film , on passe un bon moment mais après coup , je trouve dommage que l'on est pas été plus loin , un bon gros délire . Parce que on retient pas grand chose , sinon ça fait plaisir de voir Julia Roberts mais elle trop belle pour faire la marâtre .
Je garde un souvenir assez vague mais pas déplaisant de « The Cell », premier film de Tarsem Singh, qui témoignait déjà d'un cinéaste ambitieux visuellement, à défaut d'être subtil. Le constat est à peu près le même concernant cette « Blanche Neige » aux couleurs chaudes et élégantes, disposant d'effets spéciaux à la hauteur, mais pêchant clairement dans le récit. Difficile en effet de dire que l'oeuvre apporte quoi que ce soit au célèbre conte des frères Grimm, tant les rebondissements sont soit connus soit prévisibles, le réalisateur donnant bien trop souvent à son film un aspect « grosse farce » finalement peu convaincant, à quelques exceptions près. On pense notamment aux sept nains qui, par leur dynamisme, amusent de temps à autre, sans crever l'écran pour autant. Il y a également cet affrontement final, assez sombre et inattendu, très réussi car s'éloignant fort joliment des carcans habituels, hélas tout de suite affadi par un dénouement ultra-consensuel. Reste le plaisir de voir la grande Julia Roberts s'en donner à cœur joie dans le rôle de la très belle et très méchante reine, l'une des bonnes idées d'une œuvre qui n 'en a hélas pas énormément. Pas un scandale donc, mais la confirmation d'un cinéaste nettement plus doué sur la forme que sur le fond : espérons que celui-ci saura (enfin) effacer cette défaillance dans le futur...
Ça se bouscule à Hollywood et apparemment les dirigeants des majors Hollywoodiennes sont clairement en manque d’inspiration pour oser nos infliger en 2012 trois relectures du célèbre conte des frères Grimm (publié en 1812). C’est ainsi qu’en début d’année est sorti Snow White : A Deadly Summer (2012) avec Eric Roberts (frère de…), suivi de près par Blanche Neige (2012) de Tarsem Singh et dans deux mois jour pour jour, c’est à Rupert Sanders de nous livrer sa propre version avec Blanche-Neige et le chasseur (2012). C’est réellement navrant d’en arriver à ce stade. Pour cette seconde relecture de l’année, c’est le virtuose Tarsem Singh qui s’y est collé, celui qui nous avait littéralement bluffé avec son second long-métrage (The Fall - 2006) nous déçoit grandement avec cette version baroque, kitch et assommante. Une relecture complètement dénaturée, où l’humour et le second degré on prit le dessus, comment dans pareilles conditions peut-on arriver à voir le film sérieusement ? Le plus écœurant ici reste sans nul doute les décors en carton-pâte (lui qui nous avait fait voyager à travers le monde avec son second film, se contente de reconstituer des décors en studio avec de la fausse neige), sans oublier les fameux 7 nains qui sont devenus ici des brigands qui volent à l’aide d’échasses (rétractables en forme d’accordéon !). Le film fini rapidement par devenir lassant, faute d’avoir eu une relecture passionnante et qui esthétiquement vaut le détour. En ce qui concerne la distribution, si Julia Roberts parvient à rendre crédible son rôle de sorcière maléfique et Lily Collins avec son charme de jouvencelle, hélas concernant Armie Hammer, on regrettera sincèrement sa prestation (lui qui nous avait bluffé aux côtés de Leonardo DiCaprio dans J. Edgar - 2011 se ridiculise en faisant le chien). Au final, on se demande réellement où ont bien pu passer les 60 millions de dollars de budget (mis à part le salaire de Julia Roberts qui doit engloutir une bonne partie des fonds, ce n’est tout de même pas le tournage en intérieur qui a pu coûter si cher).
Rejetant résolument l’aspect un peu triste presque morbide du conte de Blanche-neige le réalisateur Tarsem Singh a pris le parti d’en faire un divertissement plus coloré et plus joyeux. On assiste pendant plus d’une heure quarante à un spectacle très baroque et coloré où décors et costumes sont absolument magnifiques. Le bal de la reine, où les personnages sont déguisés en animaux, montrent une variété de costumes absolument incroyables de créativités ; la costumière Eiko Ishioka, malheureusement décédée durant le tournage, a fournit un travail de création que l’on peut saluer. Mais outre ce parti pris esthétique réussi le film parvient à renouveler le mythe de Blanche-neige en lui conservant ces principaux personnages dont le caractère est néanmoins repensé, finit la reine juste vaniteuse, la Blanche-neige innocente jeune fille, le prince bellâtre impavide et les nains joyeux et candides, chacun d’eux est plus contemporain. Parmi ceux-ci les personnages de la reine et les nains sont ceux qui profitent le plus de cet aggiornamento : la première est à la fois plus drôle et plus ambitieuse et les autres sont moins archétypaux et prennent plus d’assurance dans leur nouvel avatar de hors-la-loi grimés. Le film fait aussi assaut d’un humour qui souvent fait mouche en restant accessible aux enfants tout en n’apparaissant pas trop naïf aux adultes. Julia Roberts avec ce rôle à contre-emploi s’en sort magistralement en restant assez sympathique tout en paraissant vraiment crédible en marâtre homicide et par là même retrouve un peu de la superbe qu’elle avait perdu dans les derniers longs-métrages plus ou moins calamiteux auxquels elle avait participé. Bref un long métrage tout public, au sens noble du terme, qui réussit une bonne relecture du mythe archi-connu de Blanche-neige avec un humour appréciable, des décors et des costumes flamboyants et une interprétation idoine. À voir en famille pour passer un moment au terme duquel tout le monde finira ravi.
Gentille relecture du conte de "Blanche Neige", ce film se regarde aussi vite qu'il s'oublie. Jamais vraiment marquant, ce petit conte a au moins le mérite de divertir, même si superficiellement. Un peu d'humour, une Julia Roberts amusante et on obtient un cocktail non désagréable, malgré une direction artistique un peu douteuse.
Ce film est une libre adaptation du célèbre conte, mais alors très libre. Il a trop de différences entre le conte original et cette version. Je n'ai pas aimé le second degrés du film où le prince est tourné en ridicule et où la reine est vraiment "too much". En revanche j'ai aimé les costumes et les décors.
Autant Blanche-Neige et le chasseur est bien, autant celui-là est nul. Il frise le ridicule, se veut drôle mais ne l'est pas. Je me demande comment Julia Roberts s'est retrouvé dans ce navet. Quant à Lily Collins, la seule chose que je retiens d'elle (dans ce film comme dans les autres) c'est ses sourcils !
Mais...attendez, ça ne vous rappelle rien? Bien sûr, "Alice aux pays des merveilles" version Tim Burton. Il ne manque que l'inspiration, le génie, la finesse, l'humour, l'originalité. Et la pomme rouge en 3D, de sorte qu'on puisse s'en saisir et la renvoyer à Tarsem Singh en pleine poire. Quant à Julia Roberts, dans le rôle de la méchante reine, elle en fait des tonnes, à l'image d'un film pas léger-léger. L'irrésistible Julia Roberts s'en donne à coeur joie en méchante reine caustique, vannant tout ce qui bouge. Approximation du côté des décors, ambitionnant de créer en studio une esthétique très maison de poupée mais donnant au final l'étrange sentiment d'avoir tourné dans 30 m2. Il ne bouge pas ces toujours les même endroits que l'on voit.