Derniers Avis sur Les Yeux ouverts

Vu dans le cadre d'un module de soins palliatifs en institut de formations en soins infirmiers. Bien réalisé, donne une vision humaine et vivante d'un lieu où la vie cotoie tous les jours la mort. Ainsi que des personnes qui y travaillent.

Un film très intéressant, abordant de façon assez fidèle le monde hospitalier et plus particulièrement le milieu des soins palliatifs.

Un film qui n'est pas très joyeux mais qui aborde bien la fin de vie. Le réalisateur a utilisé ce film pour faire le deuil de son père. Les petites dessins animés qui parsèment régulièrement le film sont particulièrement intéressantes, plusieurs interprétations sont possibles. Chacun voit le film comme il l'entend le réalisateur ne restreint pas le film à une idée précise de la mort.

j'ai eu la chance de voir ce film hier soir. le film était suivi d'un débat avec le réalisateur.
Très beau film, tant sur le point de l'esthétique que sur le fond.
Merci pour ces jolis moments de vie

Merci à Frédéric Chaudier pour ce film, qui permet de mettre en lumière le travail remarquable qui est fait par les soignants et tout le personnel dans ce genre d'unité de soins palliatifs, et particulièrement à Jeanne Garnier.
Ce film illustre très bien la richesse des émotions partagées durant cette étape de vie, avec ces difficultés, ces questionnements et aussi tout le sens qu'elle revêt.

Frédéric Chaudier s'intéresse à la fin de vie des patients présents dans l'enceinte d'un hôpital spécialisé dans les soins palliatifs. Un documentaire sur l'approche de la mort et plus précisément sur la fin de vie en milieu hospitalier. Cela devrait en rebuter plus d'un mais le film de Frédéric Chaudier est empli d'émotions (trop pour certains), son approche est délicate et réserve bons nombres de séquences toutes plus dures ou attendrissantes.
Des rencontres touchantes et surprenantes, comme celle de Nino et sa mère, celle avec le sosie du Professeur Choron ou encore celle avec le patient atteint du Locked-in syndrome. Taxé de voyeurisme pour certains, Les Yeux ouverts (2010) nous offre un tout autre aperçu de l'univers hospitalier et surtout de l'unité des soins palliatifs, avec cette relation entre les patients et les équipes soignantes. Caméra à l'épaule, le réalisateur capture des moments de vie, des rencontres, des moments de solitudes et d'errements. Un tournage étalé sur plus d'un an, nous permettant de faire connaissance avec des patients où lorsque l'on commence à s'attacher à eux, ils ne font déjà plus parti de ce monde. Une approche pleine de sensibilité et d'émotions qui ne devrait pas vous laisser indifférent.

pour KAOCHAN la liberté d'expression existe belle et bien mais je pense que au vu de votre critique, vous n'avez rien compris au film, et le réalisateur frédéric chaudier a fait un film humain, et puis que connaissez vous de la SLA , de la maison médicale jeanne garnier?rien surement pour écrire de telles absurdités, cette maison médicale jeanne garnier est le plus grand centre européen de soins palliatifs a ce jour et ce depuis des lustres!!!!quand a tt ses patients trés attachants d'ailleurs, filmés , vous parlez d'impudeur mais que croyez vous que monsieur chaudier est arrivé ds leur chambre , caméra a la main comme un cheveux sur la soupe?!!!!je vous rapelle que nous avons tous un droit a l'image (méme ds les écoles maternelles cet question est posé en début d'année scolaire , souhaitez vous que votre enfant apparaisse en photos,....)donc ces patients avaient acceptés, et nous pouvons les en remercier pr leur courage de s'étre montrés a des moments difficile de leur existence .et ce film est a mon sens le plus joli qui ait été fait ds le domaine du soin palliatif en france, mais au lieu de permettre aux gens d'avoir "les yeux ouverts" sur la vie, la fin de l'existence, .........je vois que vous faites partie de ces gens qui garderont tjrs "les yeux fermés" au monde en somme.vous souhaitant bonne réception

Le sujet aurait mérité mieux.
Un documentaire simple et pudique, des portraits vrais de patients et du personnels auraient beaucoup mieux servi ce sujet (qui mérite qu'on parle de lui, tant il est important (surtout quand on entend les énormités de beaucoup de monde sur l'euthanasie et la mort)).

Au lieu de ça, le réalisateur se sert de ces personnes riches, pleines de bonnes volontés pour faire sa propre thérapie, il passe 1h30 à s'écouter parler. Avec une voie off omniprésente ("et le patient que pense t-il?" dit-il toujours au-lieu de lui demander simplement ou de chercher à le faire deviner au spectateur), des animations moches et sans intérets et des plans totalement inutiles de Paris.
Les habitants et travailleurs de ce lieu, du coup, ne sont que des personnages secondaires, ils se sert simplement d'eux.
Surtout de ce jeune homme atteint de la maladie de Charcot (la même que son père), dont il se fout de la vie, mais dont la seule qualité est "d'être à la fois lui et son père".

En fin de compte, les images sont belles, mais l'ensemble devient impudique. Frederic Chaudier étant entré dans l'intimité de ces gens sans penser à eux, mais toujours centré sur son petit nombril.

Film merveilleusement émouvant et drôle. Télérama a raison. Ce n'est pas un film sur la mort, mais un hymne à la vie et à l'humanité.
A voir et revoir.

Film magnifique! Un véritable témoignage d'humanité et d'amour tout en simplicité et en finesse, sans aucune lourdeur!!

Remarquable, ce documentaire qui navigue avec aisance entre le dehors et le dedans,les bruits si familiers de la rue et l'entrechoc des piluliers Ces gens sont beaux, tous, soignés et soignants, élégants dans leurs gestes ou leur immobilisme, dignes et d'une lucidité étonnante tous ceux-là qui savent la mort comme on sait la fin de l'été. Quand l'information apportée sur ce sujet délicat passe par des sourires et des grimaces, les mots simples qui restent pour dire l'essentiel, quand le réalisateur utilise sa sensibilité et son intelligence plutôt que des images choc,quand il suscite le questionnement et ne laisse aucune place à la pitié, alors oui, oui et oui, au générique de fin,on se sent aussi plus intelligent, plus sensible et curieusement animé de timides bribes d'espoir. Merci Monsieur Frederic Chaudier, vos empreintes de pas dans le sable nousiemmènentt , par la voie du courage et du respect, vers la fin des haricots.