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In Ciné Veritas
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2,5
Publiée le 14 octobre 2021
Dans ce deuxième long-métrage de fiction, Joanna Hogg reprend le même schéma narratif que celui déployé dans Unrelated réalisé trois ans plus tôt. Le casting de Archipelago est cependant plus resserré et les lieux tant intérieurs qu’extérieurs de l’île anglaise de Tresco ont moins de charmes que ceux de la Toscane. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/dinard-2021/#A2
Les films 2000-2020 de Joanna Hogg, auteur du superbe The Souvenir (2021) et du film gothique sur la nostalgie des parents The eternal daughter 2022 sont enfin disponibles en France en vod sur Universciné : Unrelated, Archipelago et Exhibition. Archipelago se situe à Tresco, une des belles îles Sorlingues à l'Ouest due la Cornouailles. La splendeur de la mer, des paysages, des sons d'oiseaux, de la végétation quasi méditerranéenne, permet de mettre en scène avec pudeur un mélodrame assez dur. J Hogg utilise beaucoup de splendides plans fixes où beaucoup de l'action se passe hors champ. Une mère de famille bourgeoise réunit sa fille 35 ans et son fils 30 dans la maison de famille : la rencontre semble merveilleuse avant que le fils s'en aille en mission. D'autant plus qu'un professeur de peinture et une jeune cuisinière déterminée la facilitent. Mais les choses se tendent comme dans un film de Bergman et comme toujours chez J Hogg, le spectateur doit laisser jouer son imagination, pour combler les ellipses de la narration. Activité captivante bien qu'elle ne soit pas de tout repos.
Etrange film qui correspond assez à l'estime que l'on porte à propos des sujets véridiques et familiaux. Le goût des magazines pour le Vrai. Archipelago possède l'avantage et l'inconvénient de cette vision actuelle du cinéma. Si le paysage est sublime, les personnages ne le sont pas. Et l'écriture cinématographique, faite de ruptures brutales n'aide pas à les comprendre. A vrai dire, Archipelago ressemble à un carnet de notes visuelles dont certaines portent à l'enthousiasme, mais d'autres tournent au ras des pâquerettes. En conclusion, un film qu'on peut voir en se tenant arcquebouté aux accoudoirs de son fauteuil en se disant que malgré une réalisation incertaine, l'auteur est un véritable écrivain.