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Estonius
3 489 abonnés
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3,5
Publiée le 7 juin 2019
Le thème se rapproche un peu beaucoup du "Trésor de la Sierra Madre" et si Van Heflin n'est pas Humphrey Bogart il livre néanmoins une prestation sans faute comme d'ailleurs l'ensemble de la distribution à l'exception de Georges Hilton, trop minet pour le rôle. Paysages magnifiques, belle musique, bonne ambiance puisque l'épreuve de la soif puis les dissensions entre les personnages sont très bien décrits. Un western injustement méconnu qui est pourtant au-dessus du panier de ce genre de production
Le folklore du spaghetti western n'est pas au rendez-vous et on s'en félicite. Ce remake du trésor de la sierra madre réalisé comme un western américain, n'a d'italien que sa production, les extérieurs espagnols et les habituels backlots léolien. Tout est centré sur Van Heflin, sa gueule ravinée, sa voussure et son alcoolisme, entouré par le terne George Hilton, un Gilbert Roland aux cheveux impeccablement teints et un Klaus Kinski en ignoble de service. Les qualités du film viennent de l'histoire originale, à laquelle John Huston donnait une certaine folie, mais que le sage Georgio Capitani se contente de filmer avec métier, sans y insuffler quoi que ce soit de personnel. Rien de passionnant mais rien d'ennuyeux non plus, le point faible étant bien entendu George Hilton, succédané Eastwoodien qui manque sincèrement de charisme. Les femmes sont en revanche tout à fait conformes aux prototypes du genre, faire-valoir vulgaires et sous-employés. Dans cette mode opportuniste qui n'a pas tiré le cinéma italien vers le haut, ce Chacun pour soi est sans doute ce qui a été fait de moins indigne.
« Chacun pour soi », sur le papier, ressemble à un énième western spaghetti années 60 : production et réalisation italiennes, filmage en Italie… Bref, je m’attendais à une énième petite chose transalpine. Eh bien, non ! « Chacun pour soi » ne reprend pas les codes du « spaghetti » mais plutôt ceux du cinéma hollywoodien. L’histoire est plutôt classique et linéaire : l’or et la fièvre qu’il provoque. La force du film est le casting avec une coloration internationale : Van Heflin, un acteur américain habitué des westerns dont c’est l’antépénultième film, Gilbert Roland, un américano-mexicain parti du muet et qui a fait une longue carrière au cinéma, Klaus Kinski qu’on ne présente plus et George Hilton, un britannico-uruguayen spécialiste du spaghetti. Le film va s’attacher à « développer » les rapports tendus ente les différents protagonistes, l’inquiétant Klaus Kinski décrochant le pompon. Peu de gunfights et pas d’explosions dans tous les sens. Mention spéciale à la BO de Carlo Rustichelli et son boléro assez obsédant qui ajoute une couche à la tension ambiante. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1).
un peu long au début l le film prend son sens quand la caravane se met en marche les chevaux sont superbes et la folie de l'or déclenche la folie des hommes on a ce que l on attend ainsi va la vie qui conduit à la mort