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Pascal H.
6 abonnés
78 critiques
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3,0
Publiée le 10 juillet 2011
Un beau film qui nous touche par la justesse de l'histoire. Il vous parlera énormément si vous avez connu un chagrin d'amour.
En revanche, le jeu de Sébastien Urzendowsky est mauvais au point que dès les premières minutes je me suis surpris à penser que le film allait l'être aussi. Au final, l'histoire n'étant pas centré autour de son personnage, ses répliques sont réduites à notre plus grand bonheur.
Un film à voir si vous souhaitez vous laisser bercer par une histoire "on ne peut plus banale", mais qui nous touche car elle pourrait ou à déjà été la nôtre.
Lola Créton est jolie dans son rôle et l'office du tourisme de l'Ardèche pourra remercier Mia Hansen Love qui nous montre un beau visage de ce département. Puis en y repensant, les jours heureux de Camille sont en Ardèche et d'une tristesse sombre à Paris, ça aide !
Pourquoi Mia Hansen Love réalise des films ? parce qu'elle était critique aux cahiers du cinéma, voilà... du coup, les spectateurs doivent supporter ces films affligeants et ennuyeux, juste parce que le petit cercle du cinéma intello-parisien a décidé qu'un réseau était suffisant pour devenir réal (de l'autre coté on a, avec Case départ, le grand cercle des comiques de télé douteux qui passent au cinéma on sait pas trop pourquoi et font des catastrophes d'autres niveaux mais assez comparable à ce film ci ) !
Un scénario assez curieux sur le thème "Je t'aime tellement que je te quitte". Les personnages ne sont guère crédibles ou alors ils leur manque une case. L'ensemble est lent et plutôt creux avec des acteurs qui semblent à côté de leurs pompes, en particulier Sebastian Urzendowsky (Sullivan) qui joue vraiment comme une savate. Ca manque d'émotion et on arrive pas à adhérer à l'histoire. Ajoutez à cela une bande son exécrable avec des dialogues parfois incompréhensibles. Autre point : l'actrice principale (Laura Créton) ne vieillit pas, alors que l'histoire se déroule sur une période de 8 années. Bref, ça manque de fini, parce qu'on aurait sans doute pu avoir quelque chose de bien mieux.
Rien ne sauve ce nouvel opus de Mia Hansen Love : scénario affligeant de banalité, jeu d'acteurs d'une vacuité abyssale et un rythme aux vertus hypnotiques redoutables. A éviter. revoyez plutôt "Le père de mes enfants".
Et voilà, on s'est encore fait avoir par la "critique unanime"! Au contraire de son précédent film qui, après un début original virait en seconde partie dans le n'importe quoi, Mia Hansen-Love a du mal à poser les prolégomènes de cet amour de jeunesse. On s'ennuie et on baille devant ces dialogues trop écrits (et totalement niais au demeurant!), ces scènes naïves et trop explicatives, la direction d'acteurs trop approximative (le jeune Sébastien Uzendowsky est même pitoyable). La deuxième partie a un peu plus de nerf mais le scénario devient au final totalement artificiel et démonstratif. On ne croit jamais vraiment à cette histoire à l'eau de rose pimentée par l'arrivée d'un architecte un peu trop peu concerné par l'histoire à laquelle il est censé prendre part. Les amours de jeunesse méritaient un autre film.
Non vraiment, je n'en reviens pas! Selon la critique de Jacques Morice dans Télérama, je m'attendais à passer un super moment. J'avais oublié de prendre des mouchoirs...(j'ai la larme facile). Eh bien je n'en ai eu nul besoin… À aucun moment. J'ai attendu, longtemps, que ce film me captive…rien, sans saveur, d'une platitude, d'un ennui effarants. De plus, le son est affreux! Les acteurs principaux Camille et Sullivan jouent mal, ne pas pas crédibles! Les dialogues et la mise en scène ne fonctionnent, mais alors, pas du tout. In-cro-ya-ble! C'est vraiment un film nul! Bon, allez, peut-être, il y a certains plans assez jolis, à la campagne et la dernière chanson aussi m'a plu. Quand même! Mais c'est tout et c'est trop peu. Je suis repartie dépitée. Tiens! J'en aurais pleuré…de rage!
Nous avons tous connu l’émoi d’un premier amour, étape incontournable de la construction de notre personnalité. Il est donc facile et naturel de s’identifier aux personnages du film de Mia Hansen-Love, d’autant plus que ce thème est traité ici avec beaucoup de sensibilité et de profondeur. Le passage de l’adolescence à l’âge adulte de l’héroïne, au prix de la désillusion et de la passion contrariée, est remarquablement conduit par la jeune Lola Creton dont le jeu est à la fois intériorisé et expressif. On n’en dira pas autant du très pénible Sebastian Urzendowsky qui sabote allègrement le rôle du jeune Sullivan. Il ne parvient pas malgré tout à plomber la réussite de ce joli film qui aurait pu bénéficier d’un montage plus resserré.
Bonne idée de départ. De beaux acteurs mais invraisemblance du scénario la fille ne vieillit pas en 4 ou 5 ans .... Le jeune garçon ne sait pas jouer. De plus le film est lent on s'ennuie presque. Les critiques excellentes sont à côté de la plaque :-(
Bien que non amateurs de ce genre de films, nous avons vu "un amour de jeunesse" le jour de sa sortie. Nous avons été subjugués par la pertinence et le réalisme du récit, la beauté des décors, le jeu des acteurs, l'absence de clichés ni de longueurs. Tout le monde doit s'y reconnaître. Détail : la petite chienne braque allemand de la famille est adorable. A voir absolument.
une bonne note pour l'ensemble de l'oeuvre, avec une petite musique bien française de film d'auteur, et ou les émois du premier amour sont trés bien représentés
Les qualificatifs les plus élogieux sont attachés à la jeune réalisatrice venue de la critique. Elle signe ici son troisième film sur le thème de l'amour, de la jeunesse et du passage à l'état adulte. Un sujet de prédilection pour la jeune cinéaste qui met en scène ici le parcours d'une jeune fille sur une période d'une petite dizaine d'années. C'est ainsi à travers le personnage joué par Lola Créton que Mia Hansen-Love porte son film. Sa jeune héroïne est habitée par son amour d'adolescence dont elle ne sait se défaire. Comparée à François Truffaut, le cinéma de Mia Hansen-Love s'intéresse il est vrai aux jeunes gens mais semble plus enfermer dans une étude des sentiments que son illustre modèle. Le début du film est en cela troublant, les acteurs manquent de naturel, ils paraissent réciter un texte appliqué, des dialogues qui ne possèdent pas vraiment de corps et d'âme. On assiste presque à un Roméo et Juliette sans la grandeur de l'écriture de Shakespeare. Les acteurs posent le plus gros problème du film, il s'agit de la crédibilité chronologique du film. Alors que l'histoire se déroule sur 8 ans, les visages si juvéniles des acteurs principaux ne semblent jamais modeler pour prendre de l'âge. On ne croit pas à la maturité de la jeune Camille et à sa réussite dans ses études d'architecture. Par ailleurs le film est assez bien structuré et bien pensé, il fonctionne par épisode marqué par des fondus au noir intelligents qui composent le rythme interne du film. L'entreprise souffre quelque peu de spontanéité, d'un lâcher prise de l'auteure sur son sujet. Profitable pour l'Ardèche magnifiée par les couleurs et les cadres et un sens assez aigu des histoires d'amour, Un amour de jeunesse n'en reste pas moins un film un poil trop intellectuel et joué de façon trop théâtrale.
Sur une histoire somme toute banale, un récit d'une grande finesse et d'une fluidité de style, qui confirme les promesses des premiers films de cette cinéaste.
Ils sont absolument sinistres, tout ce qu'ils disent, font, pensent, est d'un mortel ennui voire ridicule. Ça c'est pour les deux amoureux. Les autres personnages sont tout aussi pauvres. Rien ne peut sauver le pauvre spectateur si ce n'est la fuite vraiment rien ne sert d'attendre la fin
J'ai aimé : -les paysages de campagne -la manière dont est filmée l'intimité des personnages -le jeu de la plupart des acteurs, et particulièrement Lola Créton -les douces musiques qui bercent le film -la simplicité des scènes -la métaphore du chapeau qui s'envole
J'ai moins aimé : -la longueur du film -le jeu de l'acteur qui joue Sullivan, qui n'arrive pas à transmettre le juste ton et les bonnes émotions -l'énorme différence d'âge entre Lola Créton et celui qui joue l'architecte Lorenz (je cherche désespérement son âge sur internet, mais il n'a pas l'air très connu...impossible de trouver sa date de naissance), vraiment gênante pour moi