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Un visiteur
4,5
Publiée le 3 août 2011
un film qui paraît parfois un peu long, presqu'ennuyeux par moment et même gênant par le jeu du jeune acteur... Mais qui laisse une empreinte forte et formidable plusieurs jours après encore... les émotions et les sentiments amoureux y sont traités avec justesse, sous toute leur complexité, et la jeune actrice lola créton fait merveille et porte le film à bras le corps
Peut-être l’une des plus belles histoires d’amour qu’il m’ait été donné de voir au cinéma ces derniers temps. L’écriture du film, les magnifiques dialogues, la fluidité dans l’enchaînement des situations, la grâce et la sensibilité des deux acteurs principaux confèrent à hisser cette variation sur un amour plus fort que tout parmi les plus belles réussites cinématographiques de cette année. Chapeau Mia.
quel ennui !! fuyez !! et quel agacement de lire ces critique hypocrites et complaisantes... les dialogues sont très mauvais, pas du tout réalistes pour des jeunes, lola créton s'en sort mais le jeune homme pas du tout et n'est pas du tout crédible dans son rôle... belles images de vacances et bon choix de musique mais c'est vraiment tout, inutile de perdre son temps devant un tel navet
C'est pas mal mais j'ai préféré "j'aime regardé les filles"... peut être parce que je suis un garçon et qu'un amour de jeunesse est filmé du point de vu d'une fille...
Ca, on ne pourra pas accuser les acteurs de surjouer.On n' est pas dans l actor's studio. Comme la jeune femme ne sait pas pleurer, on lui a semble t-il balancé de la flotte à plusieurs reprises sur le visage Curieux mais dans le fond reposant car on a évité tout un lot de scénes ridicules qui auraient cherché à attester le"niveau" de la passion. On a donc un film trés découpé, avec des dialogues assez ternes et un jeu monocorde trés certainement voulu et qui concerne la totalité des personnages (l architecte change son bon en zut un moment donné pour exprimer son désaccord.) ce choix, comme ceux d'un architecte, est respectable mais le film ne convint jamais et l on ne voit vraiment pas ce qui empeche nos deux toutereaux de s'aimer puisqu ils sont tous deux libres d engagement.On retiendra , pour les ignares, que la Loire, en embléme de la féminité naissante, prend bien sa source en Ardéche et qu elle n'est encore qu une rivière toute calme bien avant d'être ce fleuve incontrolable qui en nourrit tant d autres et sur laquelle s'en déverseb tout autant.
Un beau film, délicat et sensuel, malheureusement plombé par le jeu d'acteur exécrable de Sebastian Urzendowsky. J'ai rarement vu un acteur jouer aussi mal, et il entre direct sur le podium des pires acteurs français. Certes, il n'est pas aidé par les dialogues un peu trop écrits, mais tout de même, sa partenaire, Lola Créton, s'en sort très bien malgré ce handicap. Le film est divisé en trois grands actes, et le premier est très très pénible à cause de ce piètre acteur. Heureusement, il s'éclipse largement par la suite, et l'histoire prend enfin son envol. Toute la métaphore conviée par les études d'architecture est magnifique et apporte une belle touche de poésie à ce film. Lola Créton est une jolie révélation, son interprétation à fleur de peau est très touchante.
Bref, une très jolie histoire, pour un film qui aurait pu obtenir sans problème les 4 étoiles s'il n'y avait pas ce Sebastian Urzendowsky.
Mouais.....devant tant de bonnes critiques presse je suis allée voir ce film sans trop questions et ben j'aurais du ! C'est ennuyant...lent...les acteurs jouent très bien mais impossible de croire quand même à cette histoire tant les dialogues sont moyens ! Dommage j'avais vraiment envie d'aimer ce film
Un film horripilant et ridicule. D'abord parce qu'il est mal joué, mal dirigé (ah la petite voix fluette et mollassonne du Roméo), même si on salue le talent de V. Bonneton pourtant assignée à un rôle ingrat (la mère plaquée qui positive) , mais surtout parce qu'il sonne épouvantablement faux, suintant l' emphase khâgneuse : "Quand feras-tu le deuil de cet amour" ? "Espèce de perverse". Mia Hansen Love se prend pour Malick (et que je te filme la nature vibrante) et pour Proust aussi tant qu'on y est (l'eau emportant le chapeau témoin du bonheur qui fuit). Enfin, il est rare de voir une image aussi convenue du masculin et du féminin, les femmes étant invariablement des crampons plaintifs, sentimentaux et lourdés; n'aspirant qu'à attendre et posséder ; tandis que le salut viendrait des hommes mûrs, qui vous aident à vous construire, tout en vous permettant de vous élever dans la société. Ce film est une erreur, tout le monde ne peut pas avoir le talent de Céline Sciamma, Tedy Lussi Modeste, des soeurs Le Besco ou de l'auteur de Belle Epine (dont j'ai oublié le nom)...
J'aime pourtant ce genre de cinéma, mais ce film est plat, mal écrit et terriblement mal joué. Il fait illusion jusqu'au premier dialogue ; et puis on prie pour que ce Sullivan ne revienne jamais.
A entendre la critique, on s'attend à un chef d'oeuvre vibrant d'émotion. Et bien non. Certes c'est délicat, joliment filmé, mais terriblement ennuyeux. D'où cela vient-il ? Tout simplement du personnage principal qui jamais ne fait passer son trouble et sa passion. Je n'ai vu qu'une emmerdeuse, sans pouvoir capter une once de sa souffrance. A force d'épurer, la réalisatrice a gommé l'émotion. En voulant s"écarter des clichés de la passion à l'écran, elle fait l'impasse sur tout ce que la passion véhicule : la chair, les larmes, les joies intenses, le manque, la brulure de la jalousie, la possession, l'extase. Rien de tout ça dans ce film. Le prof d'architecture est très bien lui.
Un amour de jeunesse est un film qui se voit passionnément. Un film qui trouve dans l'unicité d'une expérience la force d'une universalité qui fait surgir chez le spectateur un : "ça ne s'est pas passé comme ça". Le film, triptyque lumineux chante en peu de mots la résilience de l'humain. La mémoire est la pierre angulaire de la reconstruction - littérale et figurée - de la jeune Camille. On retrouve du Proust dans ce chapeau entraîné par la rivière - dernière image du film - , et l'importance de l'oubli peut faire penser au narrateur et à GIlberte, autant qu'à certaines sublimes pages nitzschéennes. A travers la mise en scène contemplative d'un récit monde Mia Hansen Love atteint la vérité d'un sentiment trouble encore parce qu'adolescent.
L'histoire d'un, tout est dans le titre, c'est bien pratique pour mon résumé ! Le début est lent, long, peu démonstratif pour ne pas dire ennuyeux. Pas beaucoup de dialogues, mais avec une voix masculine insupportable et un physique de tête à claque. Heureusement Lola Creton sauve les meubles à chaque fois. Beaucoup de scènes intermédiaires de transports qui ne servent à rien d'autre que de montrer le vide de l'existence des gens qui se tapent des bornes et des bornes : les banlieusards quoi, sinon les provinciaux. La réalisatrice joue beaucoup sur le questionnement des gens qui fuient le vide de leur cerveau en prenant de la distance bien réelle, face à la stabilité de ceux qui savent le remplir sans dépenser du CO2. L'héroïne s'en sort mieux, elle habite Paris, et y travaille. Ce qui, en plus de sa nature plutôt entière, la rend tout de suite plus active et sympathique. Les remarques, silences et mensonges des jeunes sont très vraisemblables et correctement joués, tout en étant très bien filmés. Je n'en dirais pas autant de la bande originale à base de musique pseudo folk teutonne qui, bien qu'originale, dessert les plans qu'elle envahit. Mais bon sang que ça ne donne pas envie d'être amoureux de la première connasse venue (la phrase fonctionne aussi dans l'option « connard », comme c'est démontré dans le script). Et c'est peut-être ce qu'il y a de plus dérangeant dans les intentions de la réalisatrice : forcer sur l'existentialisme et la tristesse inhérentes à la passion écrasée face aux vicissitudes de la vie en société. Jusqu'à démontrer de manière un peu nauséeuse que les choix de raison sont les seuls qui tiennent la route. Un peu comme au 19ème siècle, tant de liberté pour en revenir là... à cause de petits lâches pas finis. Reste un portrait de jeunes très poussé et bien documenté, ils sont vraiment aussi débiles et inintéressants dans la vraie vie ! Pas pour rien qu'à leur âge, je sortais avec des femmes de 20 à 30 ans de plus que moi. Mais tout est montré dans un film très elliptique et mal rythmé pour bouleverser comme le faisaient les amours de jeunesse. C'est sans doute une volonté de réalisme trop glacé pour le sujet qu'on attendait plus doux. Par bonheur, l'idée bêtement poétique et très « cliché » de la fin est magnifiée par le plan large sur musique folk. Superbe et ambivalent, mais on aurait aimé plus de grands moments de la sorte tout au long du film !
Je mets plus d'une etoile seulement pour l'actrice principale. En general, les films lents me passionnent mais malheureusement les lenteurs du film ne sont nourries par rien! Aucune emotion, aucune sensation, aucun bon dialogue. C'est catastrophique!!! Et de qui la presse se moque avec ses 4etoiles. Pour faire un bon film il ne suffit pas de payer les journalistes madame Love.... J'attends votre prochain film qui ne peut etre que meilleur!!