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xavierch
46 abonnés
1 167 critiques
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2,5
Publiée le 9 novembre 2012
Rien de bien transcendant dans ce film, et surtout pas Sebastian Urzendowsky, complètement à coté de la plaque. L'histoire est jolie, mais que les filles peuvent être fleur bleue à 15 ans, ça fait peur.
Film qui ne tient malheureusement pas la route. On voit bien un effort de Hansen-Love pour éviter la comédie bateau, mais elle finit par tomber en plein dedans. L'ambiance dramatique du début à la fin est agaçante. Sa réalisation précédente (Le père de mes enfants) était nettement plus aboutis. Certaines scènes en devienne même ridicule, comme par exemple ce que j'appellerai "le dîner de réconciliation dans la maison de vacances" : tout simplement pathétique. Seul vrai enthousiasme à noter, la performance de Lola Créton qui laisse présager un belle avenir.
Moins "cinéma d'auteur" (dans le sens péjoratif du terme !!!) que je le craignais, ce film résolument personnel aurait même pu fonctionner si la réalisatrice n'avait pas été chercher je-ne-sais-où un acteur qui joue effroyablement faux. Ce qui fait qu'on se fiche inévitablement de son personnage et que tout aussi inévitablement un fondement important de l'histoire part en vrille puisqu'il est un des deux protagonistes de l'histoire d'amour du titre et qu'on ne souhaite donc pas qu'elle aboutisse. Reste une succession de moments simples qui sont assez parlants ainsi qu'une comédienne principale qui attire le regard.
un film magnifique...la vie et rien d'autre...acteurs vrais et émouvants...Lola Creton simplement étonnant (deja vu a Venice dans "Apres Mai" d'Assayas) ...Mia Hansen Love est un talent absolut...
Je suis totalement hermétique à ce type de film. Du cinéma d'auteur qui se regarde le nombril et un récit ennuyeux au possible. De plus, les deux acteurs principaux sont assez horripilants. Aucun intérêt.
Un amour de jeunesse c'est une incompréhension immédiate. D'abord envers un acteur qui n'en est pas un (oui, c'est de lui dont je parle dans le titre). Ensuite de dialogues d'une pauvreté désolante, qui ne sont ni cinématographiques, ni théâtraux, ni réalistes, mais une bouillie de faussetés qui s'entassent les unes sur les autres. Et enfin d'une réalisation plate, d'un montage hasardeux et d'un intérêt proche du néant.
J'encourage toute personne à regarder les premières minutes pour constater le jeu de l'acteur principal qui ne frôle pas mais percute le ridicule. L'écriture n'étant pas là pour cacher ses faiblesses. Exemple d'un dialogue qui a été l'un des nombreux coups fatals que m'a asséné la réalisatrice :
" Et sinon hier j'étais dans une fête de merde dans une boîte minable en banlieue. Les gens ils étaient clairement là pour baiser et se défoncer, mais j'ai rien pris et je me suis tapé personne. "
" Tant mieux. "
" Parce que je t'aime trop pour ça. "
" Si tu m'aimes tant que ça pourquoi tu préfères aller à ces fêtes plutôt que me voir ? "
" J'aimerais bien ne pas devenir trop dépendant. J'ai peur que ce soit encore plus difficile après. Camille, tu te rends pas compte comme c'est dur maintenant pour moi de m'endormir sans toi, de pas voir ton visage quand je me réveille. Je peux plus me passer de toi. "
" Tu parles. "
" Mais pourquoi tu me crois jamais c'est terrible. "
" Parce que dans la réalité tu donnes toujours la priorité à tes amis. "
" Sois pas jalouse c'est ridicule. "
" T'es tranquille toi, tu sais que j'passe ma vie à t'attendre. Tu sais que j'travaille tout le temps et que j'dors toutes les nuits chez mes parents. "
" T'as qu'à sortir. "
" J'en ai pas envie figure toi. "
" Et bien très bien c'est ton droit. "
" Bien sûr de toute façon tu t'en fous. "
" Oh qu'est-ce que t'es chiante. Pourquoi tu veux qu'on s'engueule ? J'étais si content de venir déjeuner avec toi et voilà faut tout gâcher... Excuse-moi mais j'préfère m'en aller. "
Outre le fait que personne ne parle comme ça à cet âge, toute la subtilité de la relation, effleurée en début de film, se dévoile au grand jour avec la finesse d'un dinosaure. Et puis merde qu'est-ce que c'est mal écrit. Et détrompez-vous, c'est encore pire à l'oral, c'est dire...
Vingt minutes, c'est le temps que j'aurais tenu devant cette daube informe qui a bénéficié d'un retour de la presse très positif, à ma plus grande consternation.
À part peut-etre une photographie soignée (les jolis plans naturalistes sur la campagne française), rien ne fonctionne dans ce film. Le scénario est loin d'être assez dense pour un long métrage, le duo d'acteurs poseurs est horripilant dès les premières secondes, les dialogues sont creux et pédants ... Que d'ennui ! Rien ne semble réellement relier ces deux personnages. Pour couronner le tout, nos protagonistes semblent vieillir de 10 minutes alors qu'ils sont censés vivre une histoire sur plus d'une décennie. Navrant alors que l'accueil critique avait été très chaleureux !
Il n'y a rien de spectaculaire ni de franchement original dans cette histoire simple et banale. Mais le plaisir se situe ailleurs dans ce film sensible et juste qui véhicule une douce mélancolie comme peut le faire le souvenir d'un amour de jeunesse à jamais révolu. Minimaliste et bien interprété.
Ce film est est un joyau de l'art de l'elipse. Comprendre et vivre ce qui n'est pas montré et que l'on devine. Lola Créton est magnifiquement filmée et nous la voyons vivre ressentir choisir sa vie avec une grande empathie. On a l'impression qu'elle nous fait mieux comprendre de quel bois sont fait les jeunes femmes. Et pour nous les hommes c'est une info très précieuse !
Un film au scenario toujours aussi souvent utilisé. Une histoire d'amour profonde pour un film qui m'a parfois plu parfois exaspéré. Il faut saluer cette utilisation d'une histoire pas du tout moderne et totalement à contre courant de notre époque. C'est assez mignon entre les deux personnages meme si le jeu d'acteurs est très mauvais. Heureusement qu'il y a un autre personnage qui apparait dans la vie de la fille sinon on aurait plus rien trouvé dans ce film. La mise en scene n'est pas reussi , certains plans se servent a rien. Un film assez emotionel meme si la fin est très decevante
Film délicat et juste mais limite gnangnan. La faute à une direction d’acteur qui laisse à désirer en la personne de Sebastian Urzendowsky qui interprète un Sullivan d’une fadeur irritante. Entendu, c’est peut-être le rôle qui veut ça, dans ce cas, c’est bien interprété. Je rigole, son phrasé chante, il oscille entre le faux et l’à-peu-près. Par contre, Lola Creton qui est pratiquement à chaque plan défend très bien son rôle. Elle a su traduire ses nombreux silences : ses doutes, ses pulsions frustrées, ses malaises et son désenchantement face à ce premier amour ô combien important pour certains adolescents. La photo est plaisante surtout en Province ; enfin, j’ai découvert « The Water » interprétés par Johnny Flynn et Laura Marling. Si la réalisatrice a du goût pour la bande son, elle devrait être plus rigoureuse en terme de direction d’acteur.
Un amour de jeunesse... Le film étant d'un banalité, qu'il suffit d'avoir fait l'expérience de l'adolescence pour s'en épargner. Nul besoin d'aller creuser la psychologie des personnages ou de la mise en scène : dépassé la demi-heure de papouilles et de mamours, prétexte au déshabillage de la mignonne Camille, c'est le tracé plat. Même un raptus suicidaire ne changera pas la donne pour éprouver mon désarroi cinéphile. Toutefois, grâce à son intention - j'ai bien dit l'intention - d'être profond, cet amour de jeunesse passe juste à côté de l'autoroute arty. Un film à recommander pour ceux qui ont été cloné à l'âge adulte.