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SANcHICHI1
1 abonné
13 critiques
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5,0
Publiée le 7 juillet 2011
j 'ai vu ,j''ai aimé ! mais avant tout avant , un gros gros regret. Si la jeune actrice lola creton, fine, donne toute sa verité au film et au propos de ce beau sujet ,le jeune garçon lui le plombe tant il est mauvais ! y pas d'autres mot bonne occasion de mesurer l'importance du choix des interprètes, capitale! comment est possible que la réalisatrice ai si bien choisi la jeune fille, véritable pilier du film et soit passé a coté du jeune homme des plus mauvais. Décidant de faire abstraction de ce gros defaut, pas fastoche, j'ai pourtant beaucoup aimé. Qui n'a pas gardé de trace , de son amour de jeunesse des années ,une vie plus tard? une trace magnifiée par un état émotionnel exacerbé, a fleur de peau, si particulier traversé a l'adolescence et qui s'imprime a cet age pour durer, indélébile. l'angle du sujet est formidable. un amour de jeunesse qui colle la peau de cette jeune fille qui ne s'en défait plus malgré le temps. un etat amoureux qui prend toute la place,entier et tenace. Camille est plus attachée, dépendante de son etat d'amour que du garçon lui même. formidablement capté par la réalisatrice. ce film est traversé de grâce par la jeune comédienne lola créton qui en a revendre ! un sacré talent a mon avis. on parcours 8 ans de sa vie qu' elle traverse , crédible sans artifice jamais! les autre comédiens sont formidables et particulièrement son second amour ainsi que la mère joué par la formidable Valérie Bonneton . quoi qu'il en soit a voir pour une seule bonne raison découvrir cette nouvelle comedienne lola Créton.
Comme dans les deux opus précédents, Mia Hansen-Løve continue à présenter les mêmes symptômes d’une relation compliquée avec les hommes quadragénaires qui essaiment ses réalisations en père absent et drogué, en brillant producteur de cinéma suicidé ou, aujourd’hui, en architecte de renom. On nous pardonnera à notre tour de trouver ces prétendus héros têtes à claques, snob et caricaturaux, avec une nette progression dans la détestation. Le prof allemand Lorenz, sorte de Pygmalion dont s’éprend Camille, délivre des théories fumeuses et absconses sur son art, tout en possédant les pires tics du créatif. La réalisatrice du Père de mes enfants ne s’éloigne jamais du milieu artistique et branché qu’elle semble particulièrement apprécier, sans l’investir avec la moindre distance. Ce qui donne un film lisse, globalement très mal interprété – les trois comédiens principaux sont catastrophiques dans leur jeu artificiel et apprêté – et interminable. C’est la troisième partie du film qui achève définitivement dans son étirement dilatoire. La seule bonne idée du film est sans doute la représentation suggestive et fluide du passage du temps en optant pour l’éternelle jeunesse des héros – métaphore évidente de l’impossibilité de l’usure et de l’oubli. Mais aussi brillant soit-il, le dispositif ne parvient jamais à dissimuler la platitude d’un amour auquel on ne croit pas, parce qu’il n’existe pas réellement. Plus qu’être entichée de l’inconsistant Sullivan, Camille est d’abord amoureuse de l’amour et de l’idée qu’elle s’en fait. Une vision fantasmée qui l’habite et lui fait de nouveau voir dans un architecte entre deux avions et maints projets l’homme de sa vie. Il est donc grand-temps que Mia Hansen-Løve liquide ses souvenirs et ses préoccupations narcissiques de post-adolescente pour mettre à jour un véritable talent de cinéaste, qui apparaît jusqu’alors plutôt fabriqué et surestimé.
Et voilà, on s'est encore fait avoir par la "critique unanime"! Au contraire de son précédent film qui, après un début original virait en seconde partie dans le n'importe quoi, Mia Hansen-Love a du mal à poser les prolégomènes de cet amour de jeunesse. On s'ennuie et on baille devant ces dialogues trop écrits (et totalement niais au demeurant!), ces scènes naïves et trop explicatives, la direction d'acteurs trop approximative (le jeune Sébastien Uzendowsky est même pitoyable). La deuxième partie a un peu plus de nerf mais le scénario devient au final totalement artificiel et démonstratif. On ne croit jamais vraiment à cette histoire à l'eau de rose pimentée par l'arrivée d'un architecte un peu trop peu concerné par l'histoire à laquelle il est censé prendre part. Les amours de jeunesse méritaient un autre film.
Un amour de jeunesse est une comédie qui raconte un premier amour sans grande surprise sur le dénouement avec beaucoup de longueur qui rend le film lourd... dommage !
C'est drôle, mais j'ai l'impression d'être un peu passé à côté du film. Pourtant "Un amour de jeunesse" est un film tendre, sensible, et invite au questionnement sur le vrai sens du "premier amour", le tout avec la présence lumineuse de Lola Créton, ingénue et candide, et une mise en scène plutôt intelligente de la part de la réalisatrice du récent "Eden". Cela pourrait suffire à résumer le film, mais ce serait passer sous silence des défauts agaçants qui diminuent la crédibilité du film. Je pense particulièrement au jeu du piètre Sebastian Urzendowsky, jamais crédible autant dans ses expressions faciales que dans son ton, et à certaines répliquent qui sont dites d'une manière trop théâtrale et font sonner faux certaines scènes. Puis bon l'histoire reste quand même relativement naïve et assez agaçante : la fille se fait larguer deux fois brutalement par son premier amour et sa réaction est nulle...Bref pas inoubliable.
Un scénario assez curieux sur le thème "Je t'aime tellement que je te quitte". Les personnages ne sont guère crédibles ou alors ils leur manque une case. L'ensemble est lent et plutôt creux avec des acteurs qui semblent à côté de leurs pompes, en particulier Sebastian Urzendowsky (Sullivan) qui joue vraiment comme une savate. Ca manque d'émotion et on arrive pas à adhérer à l'histoire. Ajoutez à cela une bande son exécrable avec des dialogues parfois incompréhensibles. Autre point : l'actrice principale (Laura Créton) ne vieillit pas, alors que l'histoire se déroule sur une période de 8 années. Bref, ça manque de fini, parce qu'on aurait sans doute pu avoir quelque chose de bien mieux.
Rien de bien transcendant dans ce film, et surtout pas Sebastian Urzendowsky, complètement à coté de la plaque. L'histoire est jolie, mais que les filles peuvent être fleur bleue à 15 ans, ça fait peur.
Pourrait être une ode à la sensualité, l'actrice l'incarnant physiquement à merveille, magnifiée par ses pulls laissant paraitre ses tétons, nous dévoilant tout au long du film sa nudité et son corps exquis. Malheureusement, dès que les deux acteurs principaux ouvrent la bouche, catastrophe. Ils jouent moins bien que des 3ème pour une pièce de théâtre de fin d'année. Du coup les dialogues sont ridicules quand ils devraient être dramatiques, et le film souffre d'une platitude qui en est le résultat. L'histoire, elle, est assez commune, et beaucoup s'y retrouveront. De là à faire ouvrir les yeux à certains ?
Un film qui ressemble à du Rohmer, qui sent le Rohmer, qui a le goût du Rohmer mais qui n'est pas du Rohmer. Telle est la présentation laconique dont le spectateur pourrait finalement se contenter après avoir vu "Un amour de jeunesse". En effet, tout ou presque rappelle le style du réalisateur corrézien. Le thème sur lequel s'articule le film pour commencer : la passion amoureuse et ses méandres. Mia Hansen-Love cerne admirablement le mécanisme des relations amoureuses, et dresse un tableau fidèle de la question. Le réalisme ensuite. Choix des plans-séquences, nombreux silences, un cadrage distant... c'est presque de la télé-réalité. La lenteur de l'intrigue fait elle-aussi penser au réalisateur des quatre saisons. Pas forcément facile à regarder en conséquence. Même la piètre qualité de la pellicule laisserait croire "qu'un amour de jeunesse" a été film dans les années 80. Malgré ce faisceau de ressemblances avec Rohmer, je suis loin d'être convaincu alors que je suis fan de ce genre d’œuvres. Les personnages, les dialogues ou encore l'intrigue m'ont laissé plutôt insensible. Un film touchant, simple mais sans plus.
Mouais bof !! Le thème est intéressant, la romance et les peines de ces jeunes gens auraient pu interpeller si cela n'avait pas été aussi mou et si les dialogues n'avaient pas été aussi creux. Au final on s'ennuie sans trop savoir pourquoi et on passe à travers ce film qui ne restera pas dans mes annales. Dommage !
Un amour de jeunesse... Voilà bien un sujet qui a touché n’importe qui à un moment ou à un autre de sa vie. La nostalgie, la joie de retrouver celui qu’on aime, la douleur de la séparation, est-ce là le mélange de sentiments contradictoires qu’a voulu faire naître en nous Mia Hansen-Løve avec son film ? Ça aurait pu. Mais c’est raté, et ce pour plusieurs raisons que les indéniables qualités de ce film indépendant français ne peuvent gommer. La mise en scène de la réalisatrice est agréable, douce et maîtrisée. Certains passages apparaissent par le biais de sa caméra sous un angle presque magique et enchanteur. L’excursion dans la campagne des deux amoureux en est l’exemple idéal. Ce qui ne va pas surtout dans le film, c’est son manque de naturel. Pas spécialement dans les relations entre les personnages. Camille est excessive mais crédible, tout comme ses amants Sullivan et Lorenz. Le problème vient surtout des interprétations des acteurs. Pour certains, la lecture des répliques se fait de façon morne et peu convaincue. Les mots sont articulés comme s’ils étaient lus par des étudiants voulant bien faire à leur cours de théâtre. Sebastian Urzendowsky dispose d’une maigre excuse, le français n’est pas sa langue natale, et ce point aurait dû être incorporé au scénario pour expliquer un minimum les choses. Mais Lola Creton, avec son visage de marbre et sa petite voix monotone, est impardonnable. Ce manque de naturel du couple devient rapidement drôle tant tous leurs échanges semblent faux. Impossible de ressentir de l’empathie pour le couple si on ne croit pas une seule seconde en lui. Et c’est dommage car cette histoire aurait pu être passionnante. Une histoire d’amour qui prend toute la place, même la place du bonheur.
Il y a des films qui portent bien leur titre. "Un amour de jeunesse": on s'attend à une bluette tout droit venue de la littérature sentimentale comme on les aime modérément. Et effectivement il s'agit d'une bluette que la critique - sans doute par goût du paradoxe - est en train d'encenser. Oh! c'est joliment fait, c'est plutôt sympathique pour un jour d'été pluvieux, mais c'est à peu près tout. Ah si! une très jolie personne, Lola Créton, fort décidée et qui en impose à l'écran. Beaucoup plus que son mignonnet partenaire. Si donc vous aimez les téléfilms bien ficelés, mais un peu creux, filez donc voir cette oeuvrette qui pourra vous conduire - sait-on jamais? - "à l'ombre des jeunes filles en fleurs".
Tout est très joli et sensible, de belles images mais d'un ennui mortel. Acteurs très médiocres, peu dirigés. A leur décharge : des dialogues littéraires de khagneuse. Ca plait beaucoup aux critiques, c'est normal la réalisatrice, compagne d'Assayas, en est une.
Le deux problèmes majeurs de ce gentil film... c'est qu'on ne croit pas une seconde à cet Amour (acteur masculin insignifiant)... et qu'on ne croit pas trop non plus à cette Jeunesse (totalement fantasmée)... Avec un titre pareil, le désaccord est parfait !
L'histoire d'un, tout est dans le titre, c'est bien pratique pour mon résumé ! Le début est lent, long, peu démonstratif pour ne pas dire ennuyeux. Pas beaucoup de dialogues, mais avec une voix masculine insupportable et un physique de tête à claque. Heureusement Lola Creton sauve les meubles à chaque fois. Beaucoup de scènes intermédiaires de transports qui ne servent à rien d'autre que de montrer le vide de l'existence des gens qui se tapent des bornes et des bornes : les banlieusards quoi, sinon les provinciaux. La réalisatrice joue beaucoup sur le questionnement des gens qui fuient le vide de leur cerveau en prenant de la distance bien réelle, face à la stabilité de ceux qui savent le remplir sans dépenser du CO2. L'héroïne s'en sort mieux, elle habite Paris, et y travaille. Ce qui, en plus de sa nature plutôt entière, la rend tout de suite plus active et sympathique. Les remarques, silences et mensonges des jeunes sont très vraisemblables et correctement joués, tout en étant très bien filmés. Je n'en dirais pas autant de la bande originale à base de musique pseudo folk teutonne qui, bien qu'originale, dessert les plans qu'elle envahit. Mais bon sang que ça ne donne pas envie d'être amoureux de la première connasse venue (la phrase fonctionne aussi dans l'option « connard », comme c'est démontré dans le script). Et c'est peut-être ce qu'il y a de plus dérangeant dans les intentions de la réalisatrice : forcer sur l'existentialisme et la tristesse inhérentes à la passion écrasée face aux vicissitudes de la vie en société. Jusqu'à démontrer de manière un peu nauséeuse que les choix de raison sont les seuls qui tiennent la route. Un peu comme au 19ème siècle, tant de liberté pour en revenir là... à cause de petits lâches pas finis. Reste un portrait de jeunes très poussé et bien documenté, ils sont vraiment aussi débiles et inintéressants dans la vraie vie ! Pas pour rien qu'à leur âge, je sortais avec des femmes de 20 à 30 ans de plus que moi. Mais tout est montré dans un film très elliptique et mal rythmé pour bouleverser comme le faisaient les amours de jeunesse. C'est sans doute une volonté de réalisme trop glacé pour le sujet qu'on attendait plus doux. Par bonheur, l'idée bêtement poétique et très « cliché » de la fin est magnifiée par le plan large sur musique folk. Superbe et ambivalent, mais on aurait aimé plus de grands moments de la sorte tout au long du film !