Mirageman-----de Ernesto Díaz Espinoza---------avec Marko Zaror, María Elena Swett, Ariel Mateluna--------------année : 2008----------pays : Chili----------durée : 1h29----------genre : Comédie, Super Hero, Combats à mains nues------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------synopsis : Un soir lors de son jogging, un videur de discothèque traumatisé par le meurtre de ses parents empêche des malfrats de cambrioler et violer des femmes dans leurs appartement. L'une d'entre elles est une journaliste connue qui le remercie à la TV, et l'inspire pour devenir un héros masqué : Mirageman, el vigilante, au service du peuple.-----------------------------------------------------------------------commentaires : Suivant l'architecture et le style d'un pur Nanar, Mirageman impressionne par son humour décalé au 2ème degré pour tenter de dépeindre un grand costaud naïf (et presque muet dans le film) qui décide d'utiliser son indéniable talent à savater les méchants pour sauver la veuve et l'orphelin. Une espèce de super héros du pauvre pour un film sans budget, un costume volontairement ridicule, des scènes pathétique ou le masque est montré comme un handicap sur fond d'une musique qui pourrais sortir de Opération Dragon : des éléments qui font autant penser à un hommage qu'à une critique. Intéressant peut-être, distrayant sans doute !
Ce film est une tentative d'arnaque des grandes distrib lol, vendu en tête d'affiche et à prix fort en magasin il se révèle enfaite être un nanar qui n'a strictement rien pour lui, 1cm de budget pour la cagoule acheté à un sans abris peut-être.
Film tragi-comique loin du film de super héros. Un peu dans la vaine de kickass, en moins stupide et avec moins de budget. Le héros, handicapé par son manque total de bon sens, reste très taciturne et pour le moins enigmatique. On le sent traversé de bons sentiments mais il n’hésite pas pour autant a flinguer tout ce qui passe a la fin. Ceci dit Certains pans du film sont bien pensés ce qui évite au film de tomber ds le navet. De bonnes idées. Un bon moment.
Il ne faut surtout pas s'y tromper : Mirageman n'est pas un film de super-héro. Tous ceux qui commenceront à le regarder sous cet angle seront déçus. Le premier aspect du film, est que c'est un film d'action. Bon, en effet, il y en a des séquences de bagarre. Un peu trop, même : on est pas là pour ça malgré les apparences. Le deuxième et véritable aspect du film est qu'il s'agit en fait d'une comédie tantôt dramatique, tantôt comique nous narrant l'histoire d'un homme qui se cherche et se trouve - non sans mal - sous la forme d'un justicier masqué bien souvent pathétique mais effroyablement humain dans sa façon d'échouer ou de réussir les "missions" qu'il entreprends dans une sincérité et une naïveté qui seraient touchantes si il avait un peu plus de cervelle. On sera touché, par contre, par la façon dont sa bonne volonté, si maladroite soit-elle, sera reçue par le publique et par la presse, et les conséquences que cela aura à terme sur notre héros et sa façon de mener ses combats, ainsi que du changement du regard des médias sur lui après coup. Ce sera là le troisième aspect du film : une critique directe des médias et de la population qui aura final auront fait plus de mal au héros que tous les criminels qu'il aura rencontré. Car au final, si Mirageman n'est pas un super-héros toujours glorieux, toujours vainqueur, toujours noble et brillant, c'est par cet écart entre les gens critiques et profiteurs et lui-même, et non par son combat contre les délinquants et criminels qu'il deviens un être à part. L'ensemble est loin d'être parfait, mais certaines scènes font mouche. Surtout celles qui ne seront pas devinées avant qu'elles arrivent, car bien souvent le spectateur comprendra ce qui se passe plusieurs minutes avant ce héros qui a toujours un train de retard sur les événements malgré sa bonne volonté.