Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Orno13
14 abonnés
635 critiques
Suivre son activité
4,5
Publiée le 26 septembre 2023
Un thriller glaçant et glacé de claude miller qui obtiendra le prix du jury au festival de cannes. Un enfant de 12 ans doit partir en classe de neige, il fut accompagné par son père en voiture au lieu de partir en car avec ses camarades car à cause du tragique accident de car de beaune survenu la même année à traumatisé ses parents qui sont très protecteurs. Ce petit garçon fait des cauchemars dont on ne sait si ce sont des souvenirs et traumatismes enfouies ou bien une imagination morbide de sa part, le souci c est qu un enfant du village a disparu. le film dissipe peu à peu a cle grâce a un scénario bien verrouillé et une mise en scène particulière propre à miller Un grand film
Nicolas, âgé de 10 ans, vit dans un milieu familial toxique. Son père l'emmène dans une classe de neige, où malgré sa difficulté à s'intégrer dans le groupe, il se lie d'amitié avec un autre garçon nommé Hodkann. Enfant renfermé et perturbé, Nicolas est assailli par des cauchemars et des rêveries morbides...Avec sa maîtrise habituelle, Claude Miller filme la détresse psychologique. Mis à part les gestes d'amitié des deux animateurs et de Hodkann, l'ambiance est particulièrement sombre et malaisante...D'autant que le monde des fantasmes et la réalité finissent par se rejoindre, et (sans spoiler) le dénouement est terrifiant. Un très beau film (quoi qu'en disent certains organes de presse d'ailleurs peu fréquentables) puisant sa force dans sa sobriété, dans l'interprétation tout en sensibilité et en finesse des acteurs (enfants comme adultes) et dans sa manière de suggérer le drame qui se joue plutôt que de le montrer.
Miller ressert la main à son thème chouchou : lenfance dans tous ses états et pas les plus appropriés, le gamin qui devient un homme avant la ligne darrivée. Cest chez lécrivain Emmanuel Carrère que Miller trouve nouveau refuge. Un enfant refermé sur lui-même, couvés par ses parents et habités par une imagination un peu trop débordante quun petit garçon ne devrait pas avoir. Un visage maladif, pâlot, qui engendre sur limage doucement neigeuse, Nicolas sapprête à quitter le nid douillet de papa et maman pour un programme de bonhomme de neige et de ski en classe de neige. Ca sent les blagues foireuses des camarades de chambré et les pipis au lit. Le petit Nicolas se fait le copain, le caïd de service, et lui déballe son sac de fantasmes ardus et de démons nocturnes au lien des évènements tragiques et sordides qui endeuillent le séjour de la classe. Miller et Carrère balancent tout par lémission du regard meurtri et impur du garçon, qui voit et reçoit trop de choses de la télé (la guerre qui tue), des parents (la tentative de suicide du papa), des histoires qui font peur (un conte macabre) et des faits divers (lenlèvement denfants). Tous passe en accéléré dans la tête du gamin comme un diaporama sarrêtant plus jusquà lhorrible mauvais vu exaucé. La classe de neige pousse le mal à laise par son condensé de faits divers carré rouge. Les climats glacials ou horrifiques magnétisant apportent un surcroît de points en plus.
Comme les romans D'Emmanuel Carrère (La classe de neige est un de ses romans, le film en est l'adaptation), ce film est trop long... pourtant il est court! (1h36) Si vous aimez les livres de Carrère, vous devriez aimer ce film de Miller
Que c'est long !! Le film a sûrement mal vieilli mais il porte bien son nom : j'ai eu l'impression de regarder le montage d'une vidéo de classe de neige. Au milieu des séquences sans intérêt des histoires d'enfants sans saveur ni point de vue, le réalisateur a glissé certaines scènes qui oscillent entre cauchemars enfantins et imaginaire décousus. J'ai donc eu l'impression de regarder 2 films imbriqués sans aucun lien. Mais surtout, malgré le talent des 2 acteurs, le réalisateur n'est pas parvenu à donner un véritable style et une vraie ambiance à ce film. Ça manque d'ossature et de la profondeur d'une écriture solide, ce qui en fait une œuvre insipide traînant en longueur sans jamais réussir à susciter notre intérêt.