Derniers Avis : J'ai rencontré le Diable - Page 27

Le thriller n'aura jamais aussi bien porté son nom. Kim Jee-Woon vous garantit des frissons pendant près de 2h20 : que ce soient des frissons d'horreur, de peur ou de fortes émotions dramatiques. Le réalisateur coréen mêle ici ces trois genres pour aboutir au film surement le plus réussi de sa filmographie. Avec ce J'ai rencontré le diable, il part d'une intrigue simple (mais souvent les plus efficaces), la vengeance et l'exploite à fond pour en tirer un maximum d'intensité. Porté par des acteurs extrêmement talentueux (Byung-hun Lee, déjà vu dans GI Joe-le réveil du cobra et dans Le bon la brute et le cinglé ainsi que Min Sik Choi à qui on doit l'interprétation formidable de Dae-Su Oh de OldBoy), le film ne va cesser de prendre de la vitesse au fur et à mesure qu'il va se dérouler. Ce mouvement crescendo est lui appuyé en plus par la montée en puissance de la violence et de l'horreur. Une horreur qui va devenir de moins en moins soutenable mais qui, fort heureusement est au service du scénario. En aucun cas Kim Jee-Woon ne nous donne de violence et d'horreur gratuite.
Au niveau de l'image et des plans, c'est un sans faute. Le réalisateur arrive à filmer des plans dans des endroits tellement confinés et avec une telle débauche d'énergie à l'écran (voir la scène du taxi) que l'on oubli l'espace d'un instant tout ce qui se trouve autour. On se sent littéralement plongé dans la scène. 
Le diable apparait donc de plus en plus présent dans les deux personnages principaux, à tel point que l'on vient à se demander qui est le plus diaboliquement dérangé des deux : le tueur en série psychopathe  ou le gentil futur père de famille qui vient se venger du meurtre atroce de sa femme. Car ce dernier ne se contente pas simplement de le tuer, il veut le voir et le faire souffrir et pour cela il va s'amuser à jouer au jeu du chat et de la souris pour faire durer la douleur pour son ennemi et faire durer le plaisir pour lui.
De plus, pendant tout le film, on suit à la trace soit l'un soit l'autre des deux personnages principaux, les gros plans et plans serrés sont donc vraiment très présents ce qui renforce ce sentiment de prendre place aux côtés des personnages. Ajoutez à cela l'horreur de certaines scènes de violence, et le mot chef d'oeuvre prend tout son sens pour ce film.

Pierre E.

CBTR : http://comebackfrommovietoreality.blogspot.com/2012/02/critique-jai-rencontre-le-diable-kim.html

Titre original : Akmareul boatda (I saw the devil)
Date de sortie : 6 juillet 2011
Réalisé par : Kim Jee-Woon
Avec : Lee Byung-Hun, Min-sik Choi, Oh San-ha...
Genre : Thriller, Drame
Nationalité : Sud-Coréen
Durée : 2h22

Synopsis : 
Kyung-chul est un dangereux psychopathe qui tue pour le plaisir. Il commet des meurtres en série de manière que l'on ne peut même pas s'imaginer. Ses victimes sont aussi biens des femmes que des enfants. La police le traque depuis un long moment, mais est incapable de l'attraper. Un jour, Joo-yeon, la fille d'un chef de la police à la retraite devient sa proie et est retrouvée morte atrocement mutilée. Son fiancé Dae-hoon, un agent secret, décide de traquer le meurtrier lui-même. Il promet de tout faire pour se venger, même si cela signifie qu'il doit devenir un monstre lui-même.

Un film de vengeance très glauque qui va assez loin dans la violence avec 2 acteurs qui jouent vraiment bien et une mention pour Min-Sik Choi (Old Boy) hallucinant de sadisme! Le scénario est sans surprise et le film dure un peu longtemp mais on ne s'ennuie pas. A reserver aux amateurs du genre attention scenes sanglantes au programme.

Anxiogène, brillant, épuisant, on est est presque content quand ça s'arrête. Dans le même genre "duo acharné", 2 incontournables du ciné coréen, The Chaser et The Murderer.

un film assez gore violent âmes sensibles s abstenir,pour les amateurs à ne pas rater.

Le cinéma Coréen est décidément plein de bonnes surprises. J'ai rencontré le diable est un film sombre, malsain et violent, qui n'est certainement pas à mettre entre toutes les mains. La réalisation est parfaite, la qualité des image et l'ambiance du film sont ajustés aux petits oignons, le tout servit par un casting vraiment convaincant. Le ciné Coréen est décidément un cinéma d'avenir !

Un superbe film d'un non moins excellent réalisateur et porté par deux acteurs géniaux (mention spéciale à Min-sik Choi déjà terrible dans old boy). C'est sûr c'est violent, ça pisse le sang de partout mais la vraie violence se situe dans l’arrière goût que laisse le film: se dire que ce genre d'assassin n'a rien d’irréel et qu'on ne peut pas affirmer que jamais on ne deviendrait comme Soo-hyun si cela nous arrivait. Mais je m’égare et vous le conseille chaudement.

Enorme claque cinématographique, dans la même veine que le génialissime Old Boy, découvrez sans attendre « J’ai rencontré le diable ». Kim Jee Woon, déjà réalisateur du très bon « A bittersweet life », récidive donc avec ce thriller d’une rare violence et d’un rare sadisme. Le film est à réserver à un public averti. La réalisation est parfaite et le film vaut le détour par l’affrontement entre deux des plus grands acteurs coréens : Lee Byung-Hun et Min-sik Choi. L’intrigue est vraiment bien trouvée et bien servie par un scénario prenant. Difficile de trouver un défaut, un vrai petit bijou !

Un bon film. Quelques scènes un peu gores ( mâchoire arrachée et le tendon coupe). Le film tient en haleine tout le long. À voir.

KJW reste à ce jour le réalisateur d'un seul chef d'oeuvre "A BItter sweet life".
Ces trois autres films souffrent la comparaison.
Celui ci est pateux. Le scénario est translucide, on connait la fin des les débuts. Laborieuse démonstration de la pensée Nietzschéenne: "A poursuivre le mal on devient à sont tour mauvais. C'est là condition même de notre existence". Maxime autrement mieux utilisée et exemplarisée par un certain Ridley scott (Bladeruner). Lui aussi perdu pour le 7eme art d'ailleur.

Ce film coréen est un joyaux. Gore certes mais quel film ! Quelle claque ! On ne sort vraiment pas indemne de ce film.

Un film de vengeance jusqu'au boutiste au possible, j'adhére. Voir cet amoureux se venger de façon aussi effroyable c'est certes souvent vu mais là, le réalisateur n'hésite pas à montrer des images et des scénes qui font mal à voir. Mené par un trés bon duo d'acteurs, ce duel vire au cauchemar au fur et à mesure de l'avancée du film. Montrant que la vengeance n'a rien de bon, personne ne s'en sortira indemne: les personnages secondaires servant souvent de chair à canon au serial-killer. Atteignant un paroxysme final attendu, le film se clôt sur des larmes de douleur et non d'apaisement.....vraiment un film coup de poing à visionner d'urgence si on aime le genre!!!!!!!!!!!!!

Impressionnant dans un premier temps, j'ai eu le sentiment ensuite d'être seulement bousculé par une violence inutile...

Le thème de la vengeance, on dirait que c’est devenu la chasse gardée des réalisateurs coréens. Malgré les efforts déployés par le gars pour me faire peur, la brutalité de certaines scènes m’ont fait froid dans le dos, c’est normal, mais c’est resté froid, lisse, une image parfaite,glacée, et une histoire peu crédible, ce qui n'arrange rien. La mise en scène est beaucoup plus "forte" et séduisante que le reste, le visuel évacue le fond. C’est virtuose, la lumière est presque trop belle, pour qu’on prenne c’est deux tueurs au sérieux, un peu de tons sales ça ne ferait pas de mal. Le récit est dirigée par le hasard, aucune logique. Comme par hasard le copain de la victime est des services secrets, comme par hasard, le tueur trouve l'adresse du père...La plus grosse tache s’est d’avoir utilisé Choi Min-Sik dans le rôle du malade mental, (il en fait des tonnes d'ailleurs). A trop faire confiance au jeu expressionniste d'un acteur, (pas de passé, où est la femme de son fils?), on se plante royalement. Il se plante complètement en lui donnant le même rôle que dans Old boy, c'est à la limite du plagiat, et évidemment son film pâlit et fond comme un glaçon en comparaison. Les autres personnages sont des potiches ou des victimes innocentes qui vont se faire éclater la tête, ou se faire trancher la gorge. Il n’arrive pas à développer la complexe relation du killer chasseur, serial killer chassé, la plus importante du film. La facilité de la confrontation par scènes d’actions détonantes mais sans suite. A noter que l’arme préféré du serial quiller coréen c’est le marteau, mais c'est pas suffisant.

la plus grosse claque cinematographique de ces 5 dernieres annees!!!!

Soutenu par une critique française très enthousiaste, "J'ai Rencontré le Diable" m'a laissé pour le moins sceptique : si l'accumulation de scènes ultra-violentes, sadiques et repoussantes, fonctionne parfaitement bien, portée par une mise en scène à la fois intelligente et efficace (le "plus" habituel du cinéma coréen, souvent virtuose et toujours trivialement terre-à-terre...) et par une interprétation époustouflante de Min-Sik Choi (oui, le héros de "Old Boy"...), je doute quand même fortement que Kim Jee-woon ait voulu donner à son film la profondeur que d'aucuns ont vue. Oui, l'humour grinçant et la déliquescence morale sont bien là, mais il n'est pas certain que cela suffise à transformer "J'ai Rencontré le Diable" en une critique sociale pertinente (comme le génial "Memories of Murder" par exemple), ou même en une simple dénonciation du thème fascisant du "vigilante", qui semble tellement fasciner les cinéastes asiatiques... Non, j'ai bien peur que "J'ai Rencontré le Diable" ne soit qu'un simple divertissement moralement pas très ragoûtant, et pas un nouveau chef d'oeuvre d'un cinéma sud-coréen qui s'essouffle un peu.