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Santu2b
249 abonnés
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4,0
Publiée le 14 mars 2015
Depuis quelques années, le cinéma sud-Coréen nous gratifie de quelques notables merveilles en matière de thriller. La preuve nuls en est une nouvelle fois donnée avec "J'ai rencontré le Diable", réalisé en 2011 par Kim Jee-Woon. Dépassant de loin les conventions habituelles du genre, celui-ci orchestre un implacable polar, dont l'efficacité n'a d'égal que sa perversité sous-jacente. Un jeu du chat et de la souris machiavélique, dans lequel le vengeur fait de l'assassin une marionnette au risque de se faire prendre lui-même au piège. Jee-Woon dévoile une nouvelle fois ses dons de plasticien hors pair, les scènes gores servant un scénario redoutable, aux rebondissements parfois grandioses. L'un des plus beaux polars réalisés sur la vengeance et sa stérilité depuis "Mystic River".
Oh la vache ! Depuis pas mal de temps, je ne venais plus ici (par manque de temps... peut-être aussi par manque de Grands films) et là, devant le générique de fin, je ne peux que venir ici pour vite vous dire ce que j'en ai pensé. Ca va être bref et surtout rapide...
Pfiouuuu ! Terrible ! De l'action, de la violence, du sang... y'a tout ce qu'il faut et une fin... Pooooh ! J'ai adoré !
Je ne mettrais pas cependant les 5 étoiles car je n'irai pas jusqu'à dire que c'est un chef d'oeuvre MAIS il s'en rapproche terriblement.
A voir en VO, cette fois, je l’écris avant. Film éprouvant, terrifiant et très bien joué. On se pose évidemment la question suivante : qui est le diable ? Soo-Hyun, le jeune agent des services de renseignements ou le meurtrier crapuleux Kyung-Chul ? Il est intéressant de voir la métamorphose du traqueur, piégé par son obsession de vengeance. Le savoir-faire sud-coréen en matière de thriller n’est plus à prouver. Film qui navigue entre le thriller et l’horreur avec la fameuse touche humour qui souvent ponctue ce cinéma. A cela s’ajoute aussi une touche d’émotion en la personne du chasseur. Sa part d’humanité parvient à se manifester malgré l’horreur de ses actes. « I Spit on your grave » ne ménageait pas le gore à l’état brut dans la vengeance de son héroïne ; on ne pouvait que la suivre et être à ses côtés. Là, c’est plus subtil. Nécessairement, on se pose des questions et en ce qui me concerne - est-ce le côté réaliste des choses ?-, je ne partage pas toujours les motivations "diaboliques" de Soo-Hyun ? Âme sensible, s’abstenir. Pourtant, c'est à voir.
Film très réaliste et humain. Sa change des productions américaines formatée avec une fin prévisible... Seul bémol : la fin, trop courte... mais au bout de 2h20 il fallait surement finir le film...
2H15 de pur adrénaline, je n'étais pas un forcément un aficionados du cinéma asiatique, mais aujourd'hui, j'en suis un. Trés bons acteurs, réalisation musclée, plusieurs scenes à couper le souffle. Dans le genre thriller c le top. Personellement je prefere largement ce film à "a bittersweet life" ENORME !!
Dans ce film Kim Jee-Woon nous montre bien ce qu'est la vengeance à son paroxysme . En effet les scènes de violences sont très dures et retranscrivent bien l'envie de vengeance du héros. D'autre part "J'ai rencontré le Diable" est mené par un magnifique duo d'acteur ,Lee Byung-Hun qui a joué dans l'excellent "A Bittersweet Life" du même réalisateur et Min-sik Choi à qui l'on doit la réplique dans le présumé chef d'oeuvre "Old Boy". "J'ai rencontré le Diable" est donc un film très bon,noir et dont les scènes font preuves d'une violence extrême qui se dévoilent être efficaces.
Un flic part à la chasse du serial killer de sa petite amie. Sa mission : lui faire subir une souffrance maximale. Pour cela, son plan est de l’attraper, le violenter, le libérer… le chasser à nouveau, etc etc Gore et ultra violent, ce film est un véritable trip sado maso. Le flic, assez lisse, se révèle être un vrai sadique ; le tueur, masochiste, en redemande à chaque fois qu’il se trouve libéré. Les scènes de violence extrêmes s’enchainent, se répètent jusqu’à mon épuisement ; ma limite a été atteinte au bout 1h30 sur les 2h10 de film. On ne peut nier par contre l’inventivité du scénario et la qualité indéniable de la réalisation. Les asiatiques, un Sud Coréen ici, sont maîtres d’une réalisation très esthétique. Trop violent à mon goût pour y prendre vraiment du plaisir… peu de contenu à part cette violence très particulière…
'J'ai rencontré le Diable' est un film de vengeance, avec une ambiance noir et des scènes très violentes... c'est donc plutôt mon genre de film ! Après ça va parfois un peu trop loin, c'est vraiment cruel et dérangeant à plusieurs reprises (mais on a quand même vu pire), mais contrairement aux films américains là c'est plus psychologique que visuel ; Ce n'est pas la même violence qu'on peut voir dans la saga 'Saw' ou encore 'Hostel', c'est complètement différent. Sinon, la scène de la voiture est vraiment intense, c'est très bien fait car on y croit vraiment... Un thriller que je conseille, mais attention aux âmes sensibles !
Ce film asiatique a le mérite de montrer ce qu'on n'ose ni aux Etats-Unis ni en Europe : un film de pure vengeance avec la violence qui s'impose. C'est mal mais on est avec le héros qui se venge, c'est la nature humaine, c'est le cinéma! Un seul visionnage suffit cependant.
Excellent thriller cruel comme en aiment faire les asiatiques.L'ambiance qui règne dans ce film est a couper le soufle et les acteurs se jouent de nos nerfs tout au long de se périple vengeur.Un vrai coup de poind sud coreen!
Une mise en scène très efficace et des acteurs au top pour ce long métrage sud coréen hyper violent, à mi-chemin entre thriller musclé et film d'horreur; La violence et la perversité des protagonistes au cœur de cette histoire de vengeance est étalée sans retenue mais sans complaisance à un rythme qui ne se relâche jamais. Un film violent mais à la mise en scène maîtrisée, à déconseiller aux âmes sensibles.
Certainement l'une de mes plus grosses claques, I Saw The Devil est d'une noirceur et d'une violence parfois insoutenable mais toujours au service de la mise en scène, de l’histoire et des personnages. Min Sik Choi est bluffant en psychopate et Lee Byung Hun dans un rôle de vengeurs aveuglé par la haine se débrouille bien, gros charisme qui se dégage du personnage.
Autre point fort du film, la bande son minimaliste. Kim Jee Woon a confiance en sa mise en scène et ses personnages, inutile donc d'utiliser une musique dramatique pour forcer l'émotion, se choix artistique renforce l'aura impitoyable qui se dégage de l'oeuvre.
Scénaristiquement parlant c'est simple mais efficace, le thème du film étant la vengeance le real c'est focalisé sur le duel lee byung hun vs min sik choi, pas de flashback ou de mièvrerie donc, juste de la brutalité, Kim Jee Woon enchaîne séquences a la violence outrancière et passages plus calme jouant sur la tension avec virtuosité et un certains génie.
Une oeuvre choc qui restera gravé dans mon esprit.