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BeatJunky
149 abonnés
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3,5
Publiée le 8 avril 2013
Super film. Ambiance bien pesante, interprétation impeccable, suspense, intrigue, mise en scène: rien n'est mis de côté, tout es de qualité pour ce film hyper violent qui ne vous laissera pas indifférent. Un peu long peut-être. Je ne suis d'habitude pas un grand amateur de films asiatiques mais celui là vaut vraiment le coup. A voir!
"J'ai rencontré le Diable" pourrait être un film de Park Chan-wook tant Kim Jee-woon se rapproche de son style et de ses histoires, allant jusqu'à reprendre l'acteur principal de "Old boy". Et ce n'est pas pour déplaire puisque Min-sik Choi est ici tout aussi sidérant. On retrouve une image très travaillée et une histoire tout aussi trouble faite de vengeance, de personnages ignobles, et de scènes ultra violentes d'une fulgurance rare. Comme souvent dans le cinéma asiatique, on est loin du réalisme pour se rapprocher plus de la bande dessinée barrée, et ce que certains prendront comme des qualités, d'autres les verront comme d'injustifiables défauts. "J'ai rencontré le diable" est de ces films inclassables que l'on aime ou que l'on déteste, mais qui ne peuvent pas laisser indifférent.
Ce nouveau long-métrage de Kim Jee-Woon fait partie de ces oeuvres qui marquent durablement les rétines des spectateurs. J'ai rencontré le diable est sans doute le meilleur thriller asiatique qu'il m'ait été donné de voir. Mais pourtant il est doté sans cesse d'un gore extrême, alors pourquoi mettrais-je 4 à ce film et 0.5 à Martyrs ? Tout simplement car les deux ne sont pas comparables en matière de scénario, de jeu d'acteur et du gore lui-même, Martyrs étant une véritable bouse qui avait pour unique but de faire vomir le spectateur. Porté par une ambiance malsaine et une photo crasseuse, J'ai rencontré le diable joue avec le spectateur autant que ses personnages s'enfoncent, pas à pas, dans les abîmes de la psyché humaine. Le metteur en scène prend son temps et pose les pièces de son puzzle avec une extrême précaution. Alternant instants de consternation gênée quant aux psychopathes peuplant la campagne coréenne et une empathie grandissante pour un héros qui n'en est pas un, le spectateur se voit souvent contraint à certains choix moraux, et devra, au fil du film, choisir s'il vivra l'aventure avec distanciation ou marchant sur les pas du bras vengeur. Avec un excellent jeu d'acteur, Kim Jee-Woon allie horreur physique et horreur psychédélique dans cette éprouvante descente aux enfers qui ne se contente heureusement pas du minimum syndical vu dans nombre de « vigilante movies » et tente de dépasser son statut de simple film de genre. Culminant lors d'un climax inoubliable, J'ai rencontré le diable laisse un goût amer au fond de la bouche. De celui qui vous fait dire que ce n'est pas forcément la vérité qui importe mais plutôt le voyage pour y parvenir. Un film dur, mais qui ne vous laissera pas indifférent, car derrière ces images se cache une vraie portée philosophique. C'était comme si le Diable en personne - ainsi que son disciple - se tenait face à vous. Un très bon thriller, gore et prenant, qui est peut-être un peu pénalisé par sa longueur. Mais cela reste tout de même un vrai petit bijou.
Véritable chef d'oeuvre du cinéma Coréen encore une fois avec de très bon acteur. Scénario bien tourné nous tenant en haleine. Ce film ce basant sur la vengeance plonge le spectateur dans une ambiance de violences et sordide. Ce film est LA reférence du genre avec Old Boy bien sur
Le film qui ferait mourir de peur n'importe quel tueur en série vient enfin de sortir et il se nomme "J'ai rencontré le Diable". Brute à la limite du supportable, d'où l'avertissement aux moins de 16 ans, ce long-métrage sud-coréen donne une définition absolue et percutante de ce qu'est la vengeance. Illustré à travers un duel sans pitié qui oppose un veuf au meurtrier de sa femme, ce sentiment nous fait passer par différents stades émotionnels reflétant à merveille la psychologie du personnage de Soo-hyun. Outre sa violence qui choquera ou plaira, "J'ai rencontré le Diable" est avant tout l'occasion de découvrir un duo d'acteurs explosifs. Mené de bout en bout par un incroyable Lee Byung-Hun et un terrifiant de sérénité Min-sik Choi, ce long-métrage signé Kim Jee-woon donne lieu à des affrontements mythiques qui ne sont pas sans rappeler la tension d'un certain "Drive". Angoisse imbibée de suspens, rencontres valsant entre arts martiaux et séances de torture à domicile, il ne fait aucun doute que la peur, l'enthousiasme et la compassion émanant de "J'ai rencontré le diable" ne laissera personne indifférent.
Lee bung hun, choi min sik et song kang ho sont les 3 plus grands acteurs coréens, deux d'entre eux sont réunis dans ce film réalisé par le meilleur réalisateur de ce pays. Déjà kim jee woon avait mit la barre très haute avec "A Bittersweet Life" et il réalise ici encore un très bon film sur un thème archi présent en asie : la vengeance. Une vengeance traitée de la façon la plus brutale et sadique, encore plus que dans "Old Boy" où le héros en quête de vengeance se transforme en bête meurtrière, plus violent même que sa proie pourtant bourreau à l'origine. Une réalisation très léchée comme à l'habitude, des scènes de tortures presque jouissives pour le spectateur qui se prend lui aussi à hair le tueur et un sadisme poussé à l'extrême où le héros ne veut pas seulement supprimer ce dernier, juste jouer avec lui et lui faire endurer le plus de souffrances : en cela le film est novateur dans le thème de la vengeance. Acteurs et réalisation tellement impeccables que le spectateur est même amené à se demander jusqu'où l'affrontement ira tant chaque partie du film surenchérit dans la violence et le conduit à penser qu'il est peut être temps d'arrêter cette escalade, le tueur ayant peut être déjà assez payé. Le paroxysme est atteint dans une scène finale très dure, qui se savoure presque tant celle-ci est bien mise en scène et interprétée. Un progression constante de la violence et une traque qui ne finit jamais de rebondire nous tiennent en haleine de façon archi-permanente et rend le film ultra prenant. Il faut espérer que kim jee woon maintienne encore ce niveau pour "Inrang", adaptation du film d'animation "Jin-Roh", à ce jour la meilleure japanimation à mes yeux.
un film de serial killer magnifiquement orchestré .la ou d habitude on suit un policier menant l enquête pour arriver à un final ; dans ce film cette rencontre arrive très tôt et la suite des événements est très originale. la notion de bien et de mal est mise à mal dans de nombreux moments violents. les acteurs sont grandioses.encore un film asiatique époustouflant d originalité.
De très bonnes choses et de moins bonnes. Ce n’est pas parce que on fait un film d’horreur qu’il doit forcement être fantastique. Le coté réaliste choisit se suffisait à lui même. Pourquoi y ajouter quelques séquences invraisemblables complètement bâclées? La présence policière n’a aucun sens et la fin du film n’intéresse plus du tout le metteur en scène en dehors du supplice final. Ce qui est réussi, c’est l’intelligence du scénario, à la fois véritable apologie de la peine de mort contre les personnes folles et dangereuses, et démonstration de l’absurdité des situations ne pouvant mener qu’à des impasses. Ce film fait peur car il montre la part de sadisme que nous avons en nous et qui peut se développer chez certains si les conditions y sont favorables. Les jeunes coréennes sont très belles et nous dépaysent totalement. Les deux acteurs principaux sont sans reproches ce qui est loin être le cas pour les personnages secondaires traités comme des marionnettes. C’est un film fort au titre ambigu car on ne saura jamais qui est le diable en question mais c’est loin d’être un chef d’oeuvre dans ce genre qui demande beaucoup de talents cinématographiques pour en réussir un.
Quand la douleur psychologique atteint son paroxysme, aucune douleur physique ne pourra la venger. Seven m'avait marqué, Kill Bill m'avait retourné, ce film m'a tout simplement bouleversé.
Si plusieurs scènes sont proprement bouleversantes, on a très vite l'impression d'assister à quelque chose de majeur, d'inédit. Kim Jee-woon réussit là une oeuvre totale et filme l'horreur sans concessions. "J'ai rencontré le Diable" n'est pas, du point de vue "culturel" du terme, un chef-d'oeuvre. Sauf qu'il est en rassemble tous les critères, sans que l'on sache vraiment comment. Une chose est sûre, il s'agit d'une des plus grandes oeuvres cathartiques jamais réalisées.
Kim Jee-woon considéré comme le "Tarantino" Coréen ( je ne comprend même pas cette expression mais bon c'est écrit sur mon Blu-Ray donc je la reprend ), n’hésite pas ici avec son "Diable" a donner un coup de hachoir dans les dents du cinéma Asiatique, dans les dents du cinéma tout court car I Saw The Devil a vite fait son petit nid et sa réputation dans le monde entier . Le plus violent des films Coréens ? Le plus sanglant ? Le plus rude ? Le plus éprouvant ? Peut être pas car on peut bien s'attendre a des surprises d'ici quelques années avec les prochaines productions Coréennes mais ici on en prend clairement plein la tronche . Mais c'est bien le film le plus crade, sanglant violent et percutant du réalisateur .
Alors oui même si je mets la note maximal et que je le considère a l'heure ou j'écris cette critique comme l'un des trois meilleurs films Coréen "J'ai rencontré le diable" a bien des petits défauts et il serait stupide de ne pas les voir tellement il sont flagrant .
Il est un poil trop long, 2h30 que l'on sent bien passer par moment et surtout au niveau de la fin car le rythme est entrecoupé de scène vraiment moelle, ce qui empiète sur le rythme effréné que l'on peu avoir par moment . C'est comme si on était dans des montagnes russes et que d'un coup on passait a un petit manège a poneys .
Mais quand le rythme est là on le voit bien défiler a deux cents a l'heure, c'est énergique, dynamique, sanglant, puissant et violent . Un rythme effréné qui nous secoue et ne nous lâche pas . Le film a une réputation de film excessivement violent et cette réputation n'est pas là pour rien car oui c'est violent et sanglant et ça ne fait pas dans la gentillesse en nous envoyant des doses d'hémoglobine a foison .
On retrouve avec plaisir la caméra sans faille et minutieuse de Kim Jee-woon qui nous offre des plans magnifique, des cadrages astucieux qui parfois n'était pas facile dans un espace restreint ( la scène du taxi ) . Rajoutons a cela une photographie aussi sobre que crade lors de certaine séquences . Coté réalisation on est clairement devant quelques chose de supérieur au productions Hollywoodienne .
Coté interprétations que du bon avec Lee Byung-Hun mais la vraie force du film c'est clairement le tueur en série interprété par le grand Choi Min-sik . Il montre a merveille qu'il sait être un sadique serial killer sans pitié et froid ( même s'il avait déjà montré dans Lady Vengeance ce même type de performance ici c'est encore mieux ). On le déteste mais l'adore tellement il joue bien .
Ensuite que propose ce film au niveau scénario ? Une histoire de vengeance tout simplement, un thème vu et re-revu encore et encore depuis la nuit des temps dans le cinéma Asiatique, rien que dans le cinéma Coréen on a la trilogie vengeance de Park Chan-wook ou encore du même réalisateur A Bittersweet Life, bref tout ça pour dire que la vengeance est un thème abordé des milliers de fois là bas . Mais pourtant c'est véritablement le film qui décrit le mieux la définition du mot vengeance, ici le film se concentre sur ce thème avec une application monstrueuse et machiavélique qui porte sa (très) légère touche d'originalité . Mais ce n'est pas tout car le film se clos dans un final remplit d'émotion, une séquence bouleversante et magistral .
J'ai rencontré le diable ( un titre qui lui va a merveille et qui sonne encore mieux en anglais ) n'est donc pas un énième film de vengeance lambda, c'est LA définition du mot vengeance, munie d'une réalisation soignée, d'interprétations grandiose et des scènes puissante a couper le souffle .