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weihnachtsmann
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4,0
Publiée le 18 avril 2016
En vérité, l'enfant rejette les sons qui ne sont pas harmonieux. Il trouve toutes les musiques laides, tous les bruits désagréables, même ceux des abeilles. Il rejette les instruments de son maître, les accorde mal car ils n'en valent pas la peine. Il est simplement à la recherche du son parfait, le silence, celui qui met les êtres purs en accord avec eux-mêmes; celui qui n'existe pas car il est tout en lui. Ce cinéma iranien est un cinéma des sens, celui que n'aurait pas renié Paradjanov: les cerises qui se balancent, l'instrument qui flotte, l'enfant nu allongé sous les feuilles, les deux visages dans le miroir brisé et le cheval dans l'eau. Philosophique, éthéré, dépouillé et lyrique dans ses mouvements sans paroles.
Un garçon d’une dizaine d’années vit avec sa mère dans un village du Tadjikistan. Il est aveugle et travaille chez un luthier. Il vit et découvre la vie au travers des bruits de la ville, des voix, des musiques, qui l'entraînent parfois jusqu'à le perdre. Film en forme de conte : Il y avait une fois… un enfant pas comme les autres (il n’est pas riche mais doit travailler malgré son jeune âge chez un patron vieux et méchant), une jeune fille ange protecteur, des gens aux vêtements de couleurs vives, un marché pittoresque...Pourrait être un très beau film poétique, mais agace par un formalisme outrancier qui lasse très rapidement.
Beaucoup de formalisme. deux acteurs enfants mignons mais pas extraordinaires dans leur jeu dramatique, mais film vraiment fascinant quand même au bout du compte.