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rogerwaters
141 abonnés
1 089 critiques
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3,0
Publiée le 27 juillet 2015
Koen Mortier, plus connu pour avoir tourné le punk et trash Ex Drummer, a voulu se confronter à un thème plus dramatique, sans totalement se départir d’une esthétique poussée issue du vidéo-clip. Il ose faire tenir l’intégralité de son nouveau film sur une seule situation et il faut bien avouer qu’il échoue en partie. En fait, son œuvre aurait surtout dû être un court ou à la rigueur un moyen-métrage, mais en aucun cas un long. Ou alors il fallait y injecter davantage de profondeur. En l’état, le résultat est un brin bancal, avec des plans de couloir interminables qui ne servent absolument à rien. Par contre, lorsque le cinéaste cherche à raconter son histoire, il le fait avec un certain brio formel et narratif. On se retrouve donc devant une œuvre inclassable, qui cherche sans doute un peu trop à jouer la carte du culte instantané. Je trouve donc les avis globaux un peu sévères, car le cinéaste a au moins le mérite de proposer une vision de cinéma originale, même si le résultat n’est pas pleinement satisfaisant.
Second long-métrage pour le réalisateur flamand Koen Mortier, après son éprouvant Ex Drummer (2007), il nous revient avec un drame psychologique, teinté de science-fiction. On y découvre un agent de sécurité qui, n’ayant pas su empêcher l’explosion d’une bombe dans le centre commercial où il officie, se retrouve du jour au lendemain persécuté par les fantômes des victimes de l’attentat (rongé par la culpabilité). Contraint de traquer le fautif, on le suit, accompagner des victimes, dans un monde parallèle, où chacun essayant de prendre contact avec le kamikaze. Un joyeux foutoir de 90 minutes, certes magnifié par une mise en scène soignée, mais il en faut beaucoup plus pour nous convaincre.
« Soudain, le 22 mai » est un film pour le moins déroutant, aride dans son propos comme dans sa forme, il met en scène une série de personnages reliés par un lieu : une galerie marchande de centre-ville et un évènement l’attentat commis par un jeune kamikaze. Si de prime abord le sujet peut paraître simple le réalisateur Koen Mortier se plait à compliquer les choses en faisant appel à de nombreuses séquences sans dialogue et par un traitement elliptique de l’histoire de chaque personnage qui nous est contée par le fantôme de chacun d’eux après l’explosion. On est pour le moins perdu au début du film pendant la bonne demi-heure où l’on suit avec perplexité le vigile de cette galerie qui court dans une ville déserte et au design industriel pour le moins déprimant, il y rencontre des victimes de cet attentat qui lui racontent leurs vies et lui reproche de n’avoir pas empêché le kamikaze de perpétrer son acte. Cette mise en scène dépouillée jusqu’à la sécheresse n’aide pas un propos pour le moins par lui-même anxiogène. On retire de ce film un ennui certain et une impression de vide quant aux intentions du réalisateur et aux buts qu’il visaient en filmant cette œuvre. Seul finalement la performance des acteurs et la beauté de la scène finale, où est montrée l’explosion, donnent un certain intérêt à un film qui ressemble plutôt à un exercice de style cinématographique stérile.
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1,0
Publiée le 18 juin 2021
Ce film n'a pas d'intrigue à proprement parler il y a très peu de dialogues et l'histoire passe de la réalité à des séquences oniriques d'événements subconscients ou imaginés sans raison apparente. La plupart du temps je me demandais ce que je regardais exactement comment je devais interpréter les images et ce que le réalisateur essayait de me dire. L'histoire est celle d'un agent de sécurité d'un centre commercial qui survit à l'explosion d'une bombe et découvre les histoires des autres témoins et victimes. Le film commence de manière assez impressionnante nous voyons le gardien partir de chez lui pour aller travailler faire son travail et paniquer après l'explosion. Mais ensuite il ralentit devient confus et ne parvient pas à captiver le spectateur. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser où tout ce non-sens nous mène-t-il...
On s'ennuie ferme devant ce film qui brode pendant une heure et demi autour d'une explosion d'une demi seconde. "Soudain le 22 mai" n'est qu'une accumulation de plan esthétisant sans réel intérêt narratif. Ça tourne en rond, c'est déstructuré et brouillon.Même si la mise en scène expérimentale est relativement réussi, l'ennui l'emporte sur la réalisation.
Ce film est tellement ennuyeux que j'ai failli mourir en le regardant. Les pompiers qui m'ont ranimés mon dit que si j'ai réussi à m'en sortir vivant c'est parce que j'ai regardé cet odieux film en lecture rapide. Avant de regarder ce film veiller a avoir une personne (qui ne regarde pas le film) a vos coté possédant un Défibrillateur