Pour commencer, autant dire qu'un des seuls points qui démarque ce cinquième opus d'une saga qui commence de plus en plus à s'accuser du fameux (ou pas) "syndrome Saw" (ou comment une série qui avait très bien commencé avec un concept excellent mené sans trop de grosses ficelles et sans grandes tendances aux effets gores (car oui, les premiers épisodes des sagas Saw et Destination Finale n'était pas une succession de morts sanglantes et involontairement drôles quelque fois) devient de plus en plus un film d'horreur totalement exagéré dans ses scènes de morts avec un cahier des charges devenant de plus en plus mince (étant devenu vers le troisième épisode assez simple : du sang, des morts inventives et des ados totalement idiots qui ne servent qu'à éclabousser de sang (et en 3D s'il vous plaît) l'écran (remarquez tout de même que ce n'est pas non plus la déchéance de la série Saw qui m'a empêché d'en regarder six épisodes...)), c'est une nouvelle idée qui a le point fort de relancer au moins un tout petit peu l'intérêt du long-métrage, même si ce sentiment envers la série est toujours bien présent : au bout du visionnage d'à peu près deux épisodes seulement, on a véritablement l'impression d'avoir fait le tour de la série qui on l'espère en est à sa dernière déclinaison (car le terme suite n'est pas forcément très lourd de sens dans le cas de la saga Destination finale) : si le tout reste toujours aussi divertissant grâce à des morts agréablement sadiques et dont les mises en scène toujours réussies joue promptement avec le stress du spectateur, ce qu'il y a entre (le semblant d'intrigue derrière donc) reste malheureusement trop lisse, avec en plus la répitition du même schéma narratif : la première scène est une vision du personnage principal, en général un énorme accident rempli de morts rigolotes, avant qu'unes dizaines de personnes ne puisse se sauver avant que cela n'arrive véritablement. après quelques morts, ils comprennent que la mot veut les reprendre un par un et essaye de survivre comme ils peuvent avant une fin qui essayent encore de surprendre en vain les spectateurs alors qu'il s'agit à chaque fois de la même chose (comprends pas, comprends pas...), et c'est là que j'en viens à ce fameux nouveau concept, les personnages apprenant qu'en tuant une personne, celle-ci remplace le tueur dans l'au-delà. Une idée pas assez bien utilisée mais qui donne tout de même un peu de tension psychologique au film et ce n'est pas plus mal en fait. Au niveau des morts celles-ci arrivent à ne pas faire comme le précédent opus (non, ne croyez pas que j'ai vu tous les épisodes, allez sur n'importe quelle plateforme communautaire de vidéo et vous avez à disposition toutes les morts de la série !) qui était apparement en période de grève des scénaristes tant les morts étaient idiotes et totalement absurdes (en étant projeté en avant vers un grillage, il se trouve que vous pouvez être coupé en milles morceaux (c'est atroce mais c'est la vie de tous les jours après tout...)). Ici, notament avec des contextes adéquats (la gymnastique, l'appiculture...), les "destinations finales" de cet épisode sont particulièrement efficaces et arrivent rien qu'un tout petit peu à faire ce que le premier faisait très bien : froid dans le dos, même s'il est plutôt exagéré d'aller jusque là : Ce DF est un pur divertissement sadique mais efficace même si la saga devrait s'arrêter là, à moins de trouver une véritable nouvelle idée pour relancer tout l'intérêt. Conclusion : Si La Mort reste le meilleur personnage du film, même si le schéma est toujours le même, on reste devant l'écran, et c'est le principal. Un film d'horreur moyen mais toujours efficace.