Une très bonne conclusion à la saga.
La franchise Destination Finale est décidément rentable, et s'offre le luxe de passer la cinquième ! La mort n'en a-t-elle pas assez de massacrer des pauvres jeunes ? On dirait bien que non ... C'est donc assez méfiant que je suis allé voir ce cinquième opus qui avait fait une bonne impression à la presse, notamment pour sa 3D. Alors vaut-il le coup ?
Le scénario est, vous vous en doutez, vide. La mort tue des jeunes, voilà comment résumer tout ça brièvement. De toute façon, la franchise Destination Finale s'est construite sur une histoire vide de sens et d'intérêt, mais inclure quelques nouveautés ne fais pas de mal non ? Cette nouvelle règle change relativement la donne du scénario : on peut tuer quelqu'un pour sauver sa propre vie de la mort. Cette règle pimente un peu le tout, même s'il faut reconnaitre que c'est léger comme nouveauté. Pour une fois, il n'y a pas de scène de c*l dans un film de la saga, un bon point qui fait que ce film ce démarque encore plus. Le fait qu'on renoue le fil avec les autre opus de la saga, voilà aussi une bonne nouvelle. En effet, le final de Destination Finale 5 n'est autre que SPOIL (
le début du premier Destination Finale, les deux rescapés prennent l'avion pour Paris, sauf qu'ils se trouvent à bord du vol 180, vous savez, celui qui explose dans le tout premier film. On peut donc en déduire que Destination Finale 5 était en réalité un préquel
). Une histoire qui, espérons-le, conclue la saga pour de bon.
Les acteurs sont tous très bon. Je n'ai rien à leur reprocher, si ce n'est réagir parfois de manière pas très naturelle, par exemple le gars perds la moitié de ses collègues de travail, et il décide de s'offrir une séance de massage. Niveau crédibilité, on a vu mieux. Néanmoins, on retrouve Bludworth, vous savez, le croque-mort très glauque qui figurait dans Destination Finale 1 et 2, très bien joué par Tony Todd (Candyman).
On retrouve le compositeur Brian Tyler, déjà à l'œuvre dans le Destination Finale 4. J'ai remarqué que les musiques n'étaient pas trop mises en avant pendant le film, c'est bien dommage car elles auraient pu renforcer un peu certaines scènes du film, notamment la scène de l'écroulement du pont. Concernant le gore et les effets spéciaux, il n'y a hélas rien à reprocher au film. Les scènes gores sont plus qu'omniprésentes, elles sont toutes bien tournées, crédibles et parfois repoussantes. Les effets spéciaux sont quant à eux très bon, on retiendra surtout une scène spectaculaire pour l'effondrement du pont.
Pour ce qui est de la 3D, elle est (pour une fois) très présente. Quand on sait que Denis Quale, le réalisateur du film, a passé pas mal de temps aux côté du grand James Cameron, on ne peut que comprendre pourquoi la 3D est d'une telle qualité. On reçoit pas mal d'objet en pleine poire, on reçoit du sang, on a l'impression que les objets se dirigent vers nous. Non vraiment, la 3D est de très bonne qualité, et je conseille vivement de voir si possible le film en 3D.
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Note : 14,5 / 20
Effet 3D : bien
Destination Finale 5 ne réinvente rien, il se contente de reproduire le schéma habituel de la série. Certes le scénario est toujours aussi vide mais des nouvelles règles, un nouveau réalisateur à la barre et une 3D très convaincante, bonifieront le film du début à la fin. Toujours aussi gore, toujours aussi spectaculaire pour sa scène d'accident, l'ennuie ne montre son nez à aucuns moment. La saga est-elle enfin terminée ? Avec une fin pareille on ne peut pas espérer le contraire.