Ce qui m'intéresse avant toute chose dans un animé c'est le scénario. Et avec Perfect Blue je crois que l'on tient l'une des meilleures histoires jamais écrite pour un manga. A destination des adultes, le film porte sur la perte d'identité et la vie quelque peu schizophrène que mène toute pop-star qui atteint un semblant de notoriété et de succès. Les ravages du show-biz sont ici suggérés avec intelligence et brio. Ce qui surprend également c'est l'extrême réalisme dans le traitement (psychologie des personnages, dialogues…). On oublie vite que l'on est dans un animé et le film se suit comme une intrigue à la Hitchcock. Pour parler du design et de l'animation, on est également devant un véritable chef-d'œuvre, poussant toujours plus loin le réalisme requis par l'histoire. Une spirale infernale, mélangeant les points de vue, où l'on perd peu à peu pied en même temps que l'héroïne, pour un final surprenant et totalement bluffant. Rarement on aura vu de mises en abyme si savamment orchestrées. Un magnifique film à tout point de vue.
Infecte ! J'avais eu de bon écho, et en lisant les critiques je pensais qu'il était bien... Loin de là, c'est la plus belle m***e que j'ai vu depuis bien longtemps. Ne pas regardez ! ;p
Satoshi Kon signe un polar extrêmement noir, psychologique et surtout ultra réaliste sachant que ce n'est qu'un animé. Au niveau de l'animation, elle est tout bonnement excellente, les décors et les animations des personnages sont d'un réalisme époustouflant, et ce qu'il faut savoir c'est qu'il n'y a aucunes images de synthèses. Le scénario est digne des plus grands polars, et Kon plonge le spectateur dans une spirale infernal et place celui dans la confusion la plus totale pour terminer sur un final d'anthologie. Bref vous l'aurez compris Perfect Blue est un chez d'œuvre.
Animation déroutante, à déconseiller aux enfants. Les japonais prouvent une fois encore que le format manga peut très bien être un support à destination des adultes. Une idole (chanteuse adolescente idolâtrée par les foules , qui remplie les stades au Japon) fait le choix difficile d’arrêter la musique pour se lancer dans une carrière de comédienne. Malheureusement, cette décision brisera le cœur de l’un de ses fans, qui va la harceler. A bout, la fille commencera à avoir des hallucinations et pertes de mémoires. En temps que spectateur, on a alors du mal à comprendre ce qui se passe. Impossible donc d’anticiper la fin du film. Un public averti remarquera que certains personnages ont les yeux écartés (code de reconnaissance classique du méchant japonais). Mais ce film reste quand même réservé à un public averti (film interdits aux moins de 12 ans car viols et meurtres inside). Un film peu commun, intéressant par les sujets qu’il traite. Spéciale dédicace aussi au cinéma indépendant le Studio des Ursulines, dont l’ouvreur nous a présenté le film avec passion.
Un excellent film mêlant réalité et rêves, on voit que Satoshi Kon connaît très bien son sujet. Et malgré son âge, Perfect Blue reste un des must de la japanime : A voir donc.
Une petit long d'animation sympatoche avec une histoire qui l'est toute autant.L'auteur arrive de facon maligne à embrouille le spectateur avec beaucoup de fausses pistes habilement utilisées.Dommage que les dessins ne soient pas brillants.
Un très bon film d'animation ! Un suspens qui grandit crescendo, pour finalement tomber dans l'horreur. La musique est très oppressante, tout comme le procédé narratif, très efficace. Scénario tordu et très bien ficelé... Bref, à connaître !
PERFECT BLUE est un super bon manga, je crois bien que c'est un des meilleurs que j'ai pu voir. On pense à Hitchcock et Polanski, on peut facilement mettre en parallèle ces univers angoissants. Alors si vous aussi vous êtes fans de ces noms-là je vous conseille vivement ce manga. Pour un public averti.
Très bon film, Très réfléchi dans la façon de traiter le thème de la perte d'identité dans le milieu des pop-stars. Problème qui se retrouve chez leurs premiers fans. Le mal être de la jeune fille se transmet au stalker et le stalker ou l'oraku réagit selon ses affecte de façon violente. Les choix dans une vie ne sont jamais faciles et plus se choix est intellectualisé et mettant en jeu de plus en plus de gens posent des problèmes d'une gravité croissante. L'image de la jeune fille, cible récurrente du cinéma d'animation japonais, est une nouvelle ressource a exploité pour de nouvelles intrigues. En Europe les héroïnes sont de plus en plus vieillisantes. Prenons acte.
Satoshi Kon réalise ici un brillant thriller hitchcockien qui trouve son efficacité en nous mettant directement dans la schizophrénie de cette actrice débutante. Une vision passionnante du métier de comédien mais aussi un regard social cruel.
Un excellent film d'animation japonaise de Satoshi Kon, réalisateur et scénariste de plus en plus présent sur la scène japonaise depuis les années 2000. Et surtout après Perfec Blue, ça se comprend. Il traite avec justesse un thème aussi complexe que la schizophrénie et le tout dans un décor réaliste et agréable. On se croirait dans un vrai policier orchestré par un tueur aliéné qui aime la tortue. Tout y est : violence, voyeurisme, érotisme, débat, pleurs... La réalisation est aussi très réussi ce qui est très certainement du au jeu des reflets par le biais de scènes-séquence ou le décor et le temps sont à chaque fois différents mais finissent par former un tout dans la compréhension de l'intrigue. Bref, un très bon film ou on ne s'ennuie pas une seconde.
Je dois avouer que la démarche de Satoshi Kon m’a assez bluffé pour l’occasion. Tout commence comme un petit dessin-animé tout gentil avec des petites minettes en tutu qui chantent de la J-Pop et on plonge sans vraiment sans rendre compte dans un thriller psychologique vraiment prenant. Et franchement, que tous ceux qui dénigrent l’animation regardent ce film pour se rendre compte à quel point ce format permet d’offrir des possibilités assez intéressante en terme de narration par le visuel. Pour moi c’est un chef d’œuvre. Plus, c’est une pierre angulaire dans le genre du thriller…