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Un visiteur
1,5
Publiée le 29 décembre 2010
Vraiment pas accroché du tout. Car l'univers avec cette musique de M**** ne me plait pas du tout. C'est fait pour des filles de 16 ans j'ai l'impression. Dommage car bcp en parle comme un excellent film donc doublement déçu. à éviter surtout si vous avez déjà vu l'excellentissime Tokyo Godfather.
Critique acerbe de l'industrie du divertissement, Perfect Blue est un film visionnaire, bien maîtrisé, qui tient le spectateur en haleine jusqu'à la fin. Premier coup d'essai de Satoshi Kon...mais coup de maître assurément! une must de l'animation japonaise!
Après « Millennium Actress » et « Paprika », Bouzi Bouzouf va commenter une autre réussite de l'animation de feu Satoshi Kon, qu'il a revue l'autre jour, à savoir « Perfect Blue », le premier long métrage du réalisateur. Si un premier film est toujours un peu altéré par quelques maladresses, « Perfect Blue » échappe complètement à ce principe. Satoshi Kon frappa en effet un grand coup en livrant cette première oeuvre complexe mais hyper maîtrisée, sorte de De Palma animé qui montra superbement qu'un film d'animation pouvait être autre chose que des historiettes cucul la praline pour têtes blondes de bourgeois (suivez le regard de Bouzi Bouzouf, là, qui se pose sur la firme de la souris aux grandes oreilles). Toujours est-il que Bouzi fut sacrément impressionné quand il vit pour la première fois (le film a été distribué chez nous un an après sa sortie au Japon, au cinéma qui plus est ; s'il était sorti aujourd'hui, il est fort à parier que nous l'aurions découvert en France qu'aux alentours de 2020, et en DVD), quand il vit pour la première fois ce thriller labyrinthique et ses mises en abime vertigineuses, qui raconte l'histoire de Mima, une jeune chanteuse pour ados en chaleur (les vieux pervers l'adorent sûrement aussi) qui, un beau jour, plaque la musique pour entamer une carrière d'actrice qui se veut plus consistante. Mais voilà : ce changement de cap ne va pas plaire à certains fans qui se mettent à harceler la jeune femme à tel point que celle-ci va perdre peu à peu la tête... Selon l'éditeur du DVD, « Perfect Blue » traiterait du phénomène des otakus (les fans obsédés par leur passion). Bouzi trouve cela trop restrictif. Pour lui, PB est un beau film sur la femme qui, en évoquant ce moment délicat où celle-ci doit quitter l'univers idyllique qu'elle s'est forgé pendant son enfance (cf. Mima en tutu rose) pour le monde quasi antinomique de l'âge adulte (cf. Mima avec du sang sur le visage), dit la chose suivante : devenir une femme se fait dans la douleur.
Un manga plutôt laid graphiquement, mais une beauté des dessins à la Myasaki n'aurait pas forcement servi l'histoire. Histoire qui mêle une intrigue digne d'un thriller tortueux et des passages plus psychologiques. L'excellente réalisation sublime d'ailleurs les passages erratiques de la jeune héroïne. Mais, malgré tout ces bons points; je n'ai trouvé le film guère passionnant.
Dès Perfect Blue, Satoshi Kon nous montre qu’il affectionne les histoires où réalité, rêves et souvenirs s’entremêlent, caractéristique que l’on retrouvera dans ses réalisations suivantes, comme Millenium Actress ou Paprika. Qu’est-ce qui est simulé, qu’est-ce qui est réel ? Cette scène est-elle un rêve prémonitoire, un complot manigancé contre Mima ou bien représente-t-elle l’angoisse de la jeune femme ou encore son amère désillusion ? il s'agit aussi d'une critique acerbe et sans concession du star system et de l'industrie du divertissement qui chacun à leur manière commecialise les jeunes talents afin de les faire rentrer dans le moule capitaliste du profit au mépris de l'artiste mais aussi -et surtout- du spectateur : en effet, le tapage médiatique ne réduit pas seulement celui-ci à une vache à lait, il en fait aussi une victime obnubilée par une image fausse issue des stratégies marketing et qui n'a le plus souvent qu'un lointain rapport avec la réalité. Comment, alors, s'étonner des dérives ? Un bon film, appuyé par des graphismes de qualité et une musique entraînante. On remarqura aussi les similitudes avec le brillant Mulholland Drive de David Lycnh, notament sur le délire "schyz-onirique" du personnage principal.
Ce film est génial, le scénario est simple mais son traitement est génial. Lorsque je l'ai viu la premiére fois il m'a dérangé, donc je l'ai reregardé! Pour saisir l'ensemble de l'intrigue. Ce film est digne des plus grands thrillers "live". Effrayant, beau, on en redemande. Et je maintiens l'animarion japonaise contient autant de perles que de bouses. Ne rangez jamais l'ensemble du genre dans le purin, vous perdriez de l'or:..
Satoshi Kon est un réalisateur qui étonne et qui divise au cours de ses films à cause de son style si particulier. Ici, on tient tout simplement son meilleur film (Même si certains s'aiment dire que c'est Paprika) autant sur la forme que sur le fond. Maitrisé jusqu'au bout et un brun moins complexe que ses successeurs, Perfect Blue est un véritable thriller psychologique que l'on arrive pas à lâcher et dont les superbes idées nous laisse incrédule. Après, que l'on n'aime pas ce film,on peut comprendre (comme tout les films de Kon), mais on ne pourra pas critiquer la qualité de ce film, incroyable qu'il est!
Une jeune starlette se reconverti sous la pression d'un de ses agents en actrice. Cependant cela ne sera pas du goût de certains de ses fans... On est tout de suite transporté dans un excellent thriller ou l'on se retrouve corps et âme perdu aux côté de l'héroïne dans une chute vertigineuse vers la schizophrénie . Si ce film date des années 90, il n'a aucunement vieillit par la qualité de son scénario et de son animation. A voir absolument! Dans le même genre je vous conseille "Paprika" de 2009, des mêmes studios, film ou l'on aborde cette fois un autre rapport à la réalité, celui du rêve.
Un scénario remarquable qui s'approche en douceur de la frontière, où rêves, réalités et fictions se mélangent. La mise en scène est ambieuse avec ses jeux de miroirs. Le message est possitif . Je ne comprends pas les critiques visant l'animation qui m'a parut très bonne.
Perfect Blue, manga célèbre de Satoshi Kon, a créé sa notoriété en instaurant comme rarement dans un film d’animation japonais une ambiance filmique excellente et personnelle, un rythme frénétique et un scénario bien ficelé. Rappelant quelque peu l’ambiance d’un film outre atlantique, le film s’amuse habilement avec un spectateur qui se laissera assez facilement emporté par cette histoire skizophrénique, au style plutôt violent et assez sexuel qui en devient clairement sa marque de fabrique. Le dénouement se veut intéressant mais tout de même discutable et légèrement trop confus. En revanche, la maladresse et la confusion générale (voulue ?) du scénario pourra peut être lasser ou gêner les spectateurs les plus stricts.