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    Perfect Blue
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    146 critiques spectateurs

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    romano31
    romano31

    284 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juin 2017
    Film d'animation culte, Perfect Blue avait fait grand bruit à sa sortie (1997 au Japon et 1999 en France) et après l'avoir vu je comprends mieux pourquoi. Le film est un fabuleux mélange entre un film policier et un thriller psychologique. Le tout livré dans un film d'animation (signé Satoshi Kon) qui n'a pas pris une ride encore aujourd'hui. Perfect Blue est passionnant à suivre et Kon s’amuse de façon très habile à brouiller les pistes entre le réel et l'imaginaire si bien que cela en devient très déroutant. De plus, avec le temps, on peut remarquer à quel point le film a influencer certains cinéastes comme Darren Aronofsky pour ses films Requiem for a dream et Black Swann notamment. Cela montre bien l'importance du film de Satoshi Kon dans le paysage cinématographique. Perfect Blue est un thriller implacable, extrêmement bien réalisé, qui vous tiendra en haleine jusqu'au bout. Un incontournable de l'animation japonaise.
    Jerem69tt
    Jerem69tt

    109 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mai 2019
    Il y avait plutôt une bonne critique de ce Perfect blue annoncé par certain comme film culte. Celui-ci est pourtant moyen, voire mauvais à certain moment et je me dois de casser le mythe. Alors c’est sur qu’il y a des qualités : que ce soit l’animation, le style, la musique et le sujet traitant des célébrités et des fanatiques tout en passant par les réseaux sociaux. Ça c’est sur le début qui est réussi, crée une tension et accélère le rythme petit à petit, jusqu’à malheureusement se perdre complètement. Le film se perd alors entre rêve, délire et réalité, Satoshi Kon nous mixe alors les scènes, raccourcit d’autres, mélange le tout pour faire perdre toute notion de logique, au point de rendre notre personnage psychologiquement perturbé et mentalement malade se demandant si elle aurait pu commettre ces meurtres sans même le savoir : on est d’accord qu’elle doit être bien atteinte mentalement !? Et puis le final où on nous révèle que spoiler: ce n’est pas elle et que finalement tout va bien.
    Alors vous m’expliquez comment une fille qui perd la mémoire, ne différencie plus le réel, de l’imaginaire et voit apparaitre des fantômes devant elle (son doppelganger) ne finit pas immédiatement interner ? Mais est au contraire une actrice star… Nous aurait-on menti ? Non, Satoshi Kon a juste livré un méli-mélo de scènes -surplombé de fantastique- semblant donner une histoire dans le seul but de perturber l’esprit du sectateur et peu importe l’histoire donc… Et on ose appeler ça un chef d’œuvre ? C’est à la limite du foutage de gueule (du spectateur hein), et ces mêmes spectateurs crient au film culte ! Perfect blue est ressemblant avec Mullholand drive à savoir une réalisation qui empêche le spectateur de savoir si c’est le réel ou non, pour une histoire qui n’a pas ben d’intérêt et un ennui profond (surtout pour Mullholand Drive, même si la 2ème partie de Perfect Blue tire en longueur avec ces scènes incompréhensibles). Même critique que pour Mullholand Drive donc, ce n’est pas parce qu’on n’a pas compris que c’est un bon film, en fait c’est plutôt le contraire… Navrant, surtout quand on lit les critiques de certains. Et même quand on a compris (rassurer vous j’ai bien compris), jouer uniquement sur une réalisation au lieu de dire réellement les choses (qui auraient été banales d’ailleurs), quel intérêt ? Si encore elle avait été réellement schizophrénique, mais la non !
    konika0
    konika0

    29 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 avril 2020
    De Hitchcock à de Palma pour finir chez Aronofsky.
    J’avais vu ce bijou lors de sa sortie, au TNB à Rennes. Un film qui s’est profondément imprimé sur les rétines d’un jeune fan de de Palma. C’est le premier long de Kon. Il raconte l’histoire de Mima, jeune chanteuse de pop japonaise adulée des foules, idolâtrée par un public possessif. Coachée par deux agents, Mima réoriente sa carrière vers le métier de comédienne et se voit offrir des rôles qui vont changer son image de lolita propre sur elle. En parallèle, un étrange personnage ne va pas du tout apprécier ce tournant et le faire payer aux responsables. Qu’importe le médium, c’est surtout un magnifique thriller, efficace de bout en bout. C’est surtout à de Palma qu’on pense car on y voit tous les thèmes qui lui sont chers : voyeurisme, troubles de la personnalité, attrait pour la déviance. Dans la mise en scène également, le grand Brian n’est pas loin avec ces scènes qui font penser à Body Double (surtout), à Pulsions, à Blow Out ou à Femme Fatale (postérieur au film). Et forcément, quand on évoque de Palma, l’ombre du grand Alfred n’est jamais loin. Ainsi donc, l’animation est virtuose de même que le montage tout en puissance. L’intrigue nous tient jusqu’à la dernière minute et nous fait regretter un temps où le cinéma osait être intelligent, explicite, poisseux, tourbillonnant. Un temps où il se foutait pas mal de cocher les cases des impératifs marketing. D’ailleurs, clairement, ce film n’est pas pour les enfants. En bref, un monument de l’animation et surtout un grand grand classique du thriller noir dont on parlera encore dans 20 ans.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 388 abonnés 4 208 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 octobre 2017
    Mima fait partie d’une bande girls à succès. C’est sur les conseils avisés de ses producteurs que cette dernière va quitter le groupe de musique pour entamer une carrière de comédienne. Mais le rôle qu’on lui confie frôle la pornographie et mettra très vite en colère l’un de ses plus grands fans. Perfect Blue est un manga à l’intrigue particulièrement glauque et à ne pas montrer aux enfants. Bien que la réalisation est complexe et bien menée, les séquences fantastiques sont redondantes et trop métaphoriques. Le cinéaste hésite d’ailleurs trop à cibler son film qui oscille entre des personnages, des couleurs et des dialogues enfantins, voir sans recherches et un cœur d’histoire profondément épineux. C’est ce mélange qui dérange et qui fait que Perfect Blue semble superficiel.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    7eme critique
    7eme critique

    540 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 mai 2017
    Une starlette de la chanson qui met un terme à sa carrière musicale pour se dévouer au cinéma ne sera pas forcément du goût de tout le monde, notamment d'un fan dérangé venant à la menacer constamment. "Perfect blue" se concentre sur le changement de carrière artistique et sur le phénomène de fan. C'est plutôt bien écrit, cela reste parfaitement crédible lorsque l'on sait à quel point certains fans peuvent être chamboulés par la vie de leur artiste favori et ainsi entreprendre des intentions malsaines. Les musiques du film créent une véritable ambiance sous cette réalisation où la folie ne cessera de prendre de l'ampleur au fil des minutes. C'est assez subtil, le cinéaste tente de nous perdre entre vie réelle et fictionnelle lors des scènes de tournage, tout comme Mima, personnage principal se laissant complètement envahir par celui qu'elle incarne dans son nouveau métier, venant elle-aussi à se perdre au point d'en oublier son identité. "Perfect blue" est un délire schizophrénique remarquable !
    Shawn777
    Shawn777

    598 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 octobre 2020
    Ce film d'animation japonais, réalisé par Satoshi Kon et sorti en 1997, n'est franchement pas mal du tout ! Le film est adapté du roman "Perfect Blue : Métamorphose d'une idole" de Yoshikazu Takeuchi, que je n'ai pas lu et que je ne pourrai donc pas comparer au film. Le film raconte en tout cas ici l'histoire d'une chanteuse de J-pop, Mima, qui décide de se reconvertir dans le cinéma, et plus précisément dans un petit rôle d'une série populaire. Mais malheureusement, certains de ses fans semblent en désaccord avec cette décision et lui font comprendre. D'un autre côté Mima a énormément d'angoisses et commence à avoir des hallucinations. Et c'est en quelques sortes sur ces deux derniers éléments que le film va le plus reposer. C'est-à-dire que le film va constamment essayer de perdre son spectateur en lui faisant croire beaucoup de choses et en multipliant les twists. C'est alors au spectateur de démêler de vrai du faux et même la fin d'ailleurs peut paraitre au départ assez confuse, enfin du moins au premier visionnage. Le côté thriller psychologique est donc très réussi, le mystère s’épaissit de plus en plus et l'enquête devient de plus en plus passionnante. On commence au bout d'un moment à sérieusement douter de tous les personnages. Le film nous offre évidemment une critique de la société en général et notamment un discours sur le star-system et plus précisément, sur comment fabriquer des idoles, ce que l'on retrouvera d'ailleurs beaucoup dans les boys band des années 90 et 2000, produits totalement fabriqués à partir de l'apparence physique des membres du groupe. Bref, pour en revenir au film, je trouve cependant dommage que certains scènes soient peut-être un peu longues et que d'autres soient peut-être un peu trop compliquées. En effet, c'est très bien de vouloir perturber au maximum son spectateur, comme dans tout bon thriller psychologique, mais je trouve malgré tout que le film en fait quelques fois trop, surtout par rapport à la courte durée du film. Le spectateur n'a pas le temps de rebondir sur une scène perturbante que le film passe déjà à une autre. En dehors de ça, l'animation est très bien réalisée, le tout est très réaliste et les meurtres sont très graphiques. "Perfect Blue" reste donc, malgré ses quelques points noirs (enfin du moins, en ce qui me concerne), une œuvre marquante et très intéressante.
    Aulanius
    Aulanius

    200 abonnés 1 709 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 mai 2011
    Ce film d'animation asiatique traite d'un sujet assez délicat, celui du dédoublement de la personnalité. Tout d'abord, la qualité du dessin est plus que correct, notamment dans les scènes de poursuites qui ne sont pas vraiment faciles à réalisées. La protagoniste est touchante et on se demande parfois quelle est la partie réelle ou non. C'est le genre de chose que j'affectionne tout particulièrement, ou l'on se questionne sans arrêt pour comprendre le déroulement du scénario. On a le droit parfois à quelques passages plus que torrides et surtout sanglants, très réussis dans l'ensemble, mais se qui justifie parfaitement l'avertissement pour moins de 12 ans. Le dénouement est des plus profonds et déroutant, on ne sait plus ou donner de la tête. Dès le départ, je n'était pas vraiment emballé mais je dois dire que plus le temps avançait plus j'étais impliqué et intéressé. Cela se termine en apothéose. A découvrir, surtout que l'œuvre n'est pas particulièrement connue. 14/20.
    Fabien S.
    Fabien S.

    562 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juillet 2019
    Un très beau film d'animation japonais . Un très bon long métrage sur la société japonaise. Un magnifique bijou de cinéma.
    lhdlynch
    lhdlynch

    60 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mai 2010
    Perfect Blue, manga célèbre de Satoshi Kon, a créé sa notoriété en instaurant comme rarement dans un film d’animation japonais une ambiance filmique excellente et personnelle, un rythme frénétique et un scénario bien ficelé. Rappelant quelque peu l’ambiance d’un film outre atlantique, le film s’amuse habilement avec un spectateur qui se laissera assez facilement emporté par cette histoire skizophrénique, au style plutôt violent et assez sexuel qui en devient clairement sa marque de fabrique. Le dénouement se veut intéressant mais tout de même discutable et légèrement trop confus. En revanche, la maladresse et la confusion générale (voulue ?) du scénario pourra peut être lasser ou gêner les spectateurs les plus stricts.
    Ti Nou
    Ti Nou

    508 abonnés 3 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 janvier 2009
    Satoshi Kon réalise ici un brillant thriller hitchcockien qui trouve son efficacité en nous mettant directement dans la schizophrénie de cette actrice débutante. Une vision passionnante du métier de comédien mais aussi un regard social cruel.
    willyzacc
    willyzacc

    79 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 août 2010
    Manga "pour adulte" vraiment déroutant, avec un scénario plutôt simple au final. Sympathique.
    Barry.L
    Barry.L

    31 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juin 2018
    Pour certains, dire que le film d'animation n'est pas forcément pour les enfants est une banalité évidente. Il faut tout de même régulièrement le rappeler tant l'association entre animation et infantilisme est ancré dans l'esprit de nombreuses personnes. ''Perfect Blue'', premier film de Satoshi Kon venait confirmer l'incroyable fertilité du cinéma d'animation nippon, lequel est capable de s'adresser à n'importe quel public. En tout cas, ''Perfect Blue'' n'est pas du tout pour enfant.

    Mima est une célèbre idole : une chanteuse de groupe de J-pop. Aimée et adulée par de nombreux fans, Mima décide alors d'abandonner le métier de chanteuse pour entamer une carrière d'actrice. Tandis que cette décision suscite bien des colères dans les rangs de ses fans, Mima commence à basculer peu-à-peu dans la folie, complètement dévorée par son rôle très éprouvant.

    Entre deux sucreries de Gibli, le fan d'animê peut plonger dans des univers cinématographiques noirs et rudes. Des œuvres, telles qu' ''Akira'' (Katsuhiro Otomo, 1988) ou ''Ghost in the Shell'' (Mamoru Oshii, 1991) venaient prouver que l'animation peut adopter une atmosphère sérieuse, au ton inquiétant. ''Perfect Blue'' est certes dans cette lignée de film, mais ici, pas de dystopie apocalyptique, pas de dangereux robot... Au contraire, ce qui trouble avec ''Perfect Blue'', c'est le fait que Satoshi Kon croise différentes cultures tout en restant dans le présent. Nous sommes bien sûr au Japon avec tout le kitsh de ses starlettes de J-pop. En même temps, Satoshi Kon réalise une œuvre qui trouve sa source dans le cinéma de deux réalisateurs très occidentaux : l'américain Brian De Palma et l'italien Dario Argento. Du premier, Satoshi Kon reprend (et en fait le thème principal de son film) la question du voyeurisme. Et plus précisément la question du regard. Jusqu'où une caméra peut-elle capter le monde ? La complaisance à regarder ces images chocs fait-elle de nous des voyeurs ? L'extrême crudité du film, à la limite de la vulgarité sort tout droit de ''Pulsions'' (1980). L'avidité de cette caméra (qui n'hésite pas à filmer une insoutenable scène de viol simulée) renvoie aussi à la question du point de vue. L'omniprésence des miroirs dans ''Perfect Blue'' laisse croire en l'existence de plusieurs réalités (présence aussi de miroirs dans ''Pulsions'' pour refléter la dualité du tueur). On peut aussi faire des rapprochements avec Argento. De l'Italien, Kon reprend cette navigation entre la réalité (les giallis d'Argento peuvent être dénués de fantastique) et le fantastique baroque (mais Argento peut introduire des éléments ésotériques comme dans ''Les Frissons de l'angoisse'' ou ''Suspiria''). On retrouve aussi les explosions de gore qu'affectionne Argento. Mais ici, Satoshi Kon arrive à relier ces scènes théoriquement gratuites à ses thématiques : le tueur crève en effet les yeux de ses victimes. Ici, le film est l'exacte inverse d' ''Opéra'' d'Argento (1987) : dans ce film, le tueur forçait l'héroine à regarder les meurtres. Dans le film japonais, tuer semble d'abord signifier priver du regard. Pour découvrir qui est le coupable, il faut dépasser notre regard, laisser de côté toute illusion : c'est ce qui fait que Mima découvira très tardivement l'identité du coupable. C'est la différence entre voir (fonction littérale) et comprendre (fonction métaphorique). Voir, pour Mima (mais aussi pour son fan et pour nous), c'est voir son double maléfique. Comprendre, c'est surmonter cette image et voir qui se cache derrière cette illusion. C'est aussi la même distinction que devront faire Sam Dalmas et Jack Scully dans  : ''L'oiseau au plumage de cristal'' (Argento, 1971) et ''Body double'' (De Palma, 1984). Dans ces films, les héros voient une image qui les hantera longtemps. Mais ils se rendront compte qu'ils n'avaient vu l'image que de leur point de vue, et que ce dernier est faussé et les empêche de voir l'image correctement. Et c'est tout le contraire qui arrive dans ''Profondo Rosso'' (Argento, 1975) : Marcus Daly croit voir une image factice avant de comprendre que cette image était réelle. Dans ''Perfect Blue'', c'est le fait qu'on adopte le point de vue de Mima qui nous empêche de comprendre qui est le coupable.

    Mais le film de Satoshi Kon a aussi son intérêt propre. Il décrit notamment la manière dont le conte de fée (dans lequel vit Mima au début du film) va basculer dans le cauchemar. Le film décrit aussi la très difficile transition quand un artiste passe d'un art à un autre. Ce fut assez peu montré au cinéma : jusqu'où peut aller un artiste pour briser son image. Le but de Mima est d'en finir avec sa réputation de mignonne petite chanteuse. Tout le film prend son sens ici. Tuer le passé se fait à deux échelles : devant l'écran (en posant nue, ce qui casse son image de jeune fille innocente) et derrière l'écran (éliminer le double maléfique, qui représente Mima en tenue de chanteuse). Pour autant, le film a aussi ses défauts. Le premier se rapproche plus d'un regret personnel qu'un défaut réel du film. On peut regretter que l'animation ne procure pas, comme on aurait pu s'y attendre, autant d'envoûtement et de fascination que dans une œuvre d'Argento. Il manque cette petite touche de délire visuel à la ''Suspiria'' pour que le film devienne vraiment un songe funèbre dans sa forme. Délire qui malheureusement a beaucoup trop tendance à faire irruption dans le scénario. Trop, tout le temps de mises en abîme qui se manifestent par les multiples réveils de Mima. A force de contempler Mima se réveillant, on finit par se demander si tout cela a un sens. C'est le défaut récurrent des films où les protagonistes rêvent (n'est-ce pas ''Inception''?) : au bout d'un moment, on ne peut plus vraiment prendre quelque chose au sérieux car tout peut potentiellement être faux.

    A la fois très référencié et très personnel, ''Perfect Blue'' au mystérieux titre était un galop d'essai pour Satoshi Kon (mort prématurément à 46 ans) très satisfaisant. En convoquant De Palma et Argento, Kon livre un véritable giallo à la sauce japonaise. Sans atteindre l'hypnose argentienne, le film contient toutefois de vrais moments de perversité. A redécouvrir.
    dahbou
    dahbou

    210 abonnés 2 186 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 janvier 2008
    Pour son premier film, Satoshi Kon qui n'etait pas encore le maitre reconnu qu'il est maintenant, reussissait un excellent thriller erotico-sanglant où réalité et phantasme se mélangent dans un cadre particulièrement oppressant et travaillé. L'animation est de plus sans faille ce qui contribue grandement à vous plonger dans cette excellent suspense.
    Alasky
    Alasky

    359 abonnés 3 460 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 octobre 2020
    PERFECT BLUE est un super bon manga, je crois bien que c'est un des meilleurs que j'ai pu voir. On pense à Hitchcock et Polanski, on peut facilement mettre en parallèle ces univers angoissants. Alors si vous aussi vous êtes fans de ces noms-là je vous conseille vivement ce manga. Pour un public averti.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 30 novembre 2012
    Un film d'animation dôté d'un bon scénario, l'intrigue et l'angoisse sont au rendez-vous.
    Il faut quand même bien s'accrocher pour bien comprendre l'histoire...
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