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Un visiteur
4,0
Publiée le 30 juin 2011
Que dire de ce film ? Comment le définir ? Dire que c'est un OVNI apparait comme la solution la plus facile et la plus utilisée. Ensuite, nous pouvons simplement dire que c'est un documentaire sur deux acteurs schizophrènes qui se prennent pour deux hauts représentants de la nation française: Alain Cavalier en Président de la République et Vincent Lindon en Premier Ministre. Eux sont peut-être schizophrènes, mais nous spectateurs nous sommes perdus et nous ne pouvons nous empêcher de faire l'amalgame entre Vincent Lindon l'acteur et le Premier Ministre ainsi qu'entre Alain Cavalier et le Président de la République.La prestation des acteurs parfait dans les rôles d'hommes politiques comme dans leur propre rôle y est pour beaucoup. Mais ce film ne se limite pas au fait d'être brillamment expérimental, en effet Pater a aussi une grande portée sociale.Il apporte une vision éclairée de ce qu'est la politique française actuelle, ainsi qu'une réflexion sur les modèles que chacun de nous pouvons avoir. Enfin cessons de discuter, ce film se montre trop insaisissable pour pouvoir être expliqué, contentons nous de réfléchir individuellement au message social et cinématographique qu'il apporte.
Première fois qu'on assiste à une telle divergence entre le monde du cinéma et celui des gens ordinaires. Ce que je reproche à ce film est que j'ai honte d'être resté jusqu'au bout.
Filmer un match d'impro n'a aucun intérêt : le mieux est d'en faire partie. Le grand n'importe quoi du découpage déclenche baillements & somnolence. 30 % des spectateurs quittent la salle avant la fin (ce qui n'est pas mon cas, je suis pas un lâche !).
Une idée de départ amusante traitée par 2 vieux enfants snobs et prétentieux qui se préoccupent des "pauvres" en se gavant de truffes et de caviar. Quand ils n'ont pas la bouche pleine ils discutent "chiffons" cravates et chemises. Résultat un "film amateur" mortellement ennuyeux. J'attends vivement celui des vacances de mes voisins
Bof... Encore un truc auquel je n'ai pas adhéré. Les intervenants, eux, se font manifestement plaisir, dissertent, mangent et boivent bien dans des maisons, appartements, dressing et jardins chicos. Après une succession de truismes l'improvisation part un peu dans tous les sens. Pas moyen de s'intéresser à cette fiction politique fumeuse qui singe des faits réels, les acteurs eux-même n'ayant pas l'air d'y croire. Si encore c'était drôle !
pffffut !!!! quel ennui, lieux communs, et platitudes !!!! la tirade de Vincent lindon qui ne veut/peut pas payer son ascensseur ? le pauvre !!! la cravate en peau d'Inès ? ... sans commentaires !!!
affligeant , d'une nullité stupéfiante ; même les acteurs ne semblent pas y croire tellement ils n'habitent leur personnage. On a hâte que chaque scène (très longue) se termine pour passer à la suivante, en espérant qu'elle sera meilleure mais on est déçu jusqu’au bout !
Ben, Arte avait du fric à dépenser n'importe comment, on vit dans une société de vieux (mâles dominants), vous avez un réal réputé qui s'ennuie chez lui et un comédien célèbre hyper actif.... on leur donne une caméra, ça va être un truc génial, on va montrer au djeuns cinéastes qu'ils sont ringardos.... les sexagénaires ont un regard lucide sur la SOCIETE et sur la POLITIQUE bien sûr... et on va trouver plein de gens du milieu du cinéma parisien pour trouver tout ça GENIAL, un OVNI qui va rester dans l'histoire du cinéma................ oui.... ou alors c'est juste du papotage inutile, stérile, sans idées ni artistiques ni sociétales (le revenu maximum, quelle idée révolutionnaire pour combler les vides entre les truffes, le caviar, les apparts dans les beaux quartiers, les petits jardins, les bons vins, les cravattes en soie..... ) elle s'appelle comment la chaine pour les vieux, déjà ???
Objet filmique étrange, inclassable et désordonné. On est plus intrigué par l'originalité du concept, que par la crédibilité des personnages. On navigue dans les eaux troubles de la fiction-docu-fiction...La relation lindon cavalier est tout ce qui compte, finalement.
Pater, comme son titre le laisse supposer, est davantage un film sur la filiation et la transmission – deux notions logiquement attachées à la relation de longue durée installée entre un cinéaste âgé et son acteur plus jeune – qu’une réflexion sur la chose politique, même si les deux hommes campent respectivement le Président de la République et son Premier Ministre. Si les rôles tenus servent en effet, de manière fine et ludique, à démonter les mécanismes du pouvoir et des relations hiérarchiques qui le sous-tendent, ils sont d’abord à voir comme l’expression d’un jeu, une sorte de curiosité cinématographique, déconcertante et charmante, pleine de drôlerie et d’intelligence. Les scènes qui se situent souvent dans les cuisines ou autour d’un repas marquant aussi bien un des liens principaux qui unissent Cavalier et Lindon qu’elles signifient l’idée de fabrication de la politique, l’ébauche d’idées et la rédaction de lois pour les mettre en œuvre. Le projet phare sur lequel s’accordent puis se séparent le Président et son ministre – la fixation d’un salaire maximal – peut paraître bénin, voire démagogique, mais il n’est là, en fat, que pour exposer les ficelles et les manigances de l’art politique. On a l’habitude d’associer ce dernier au calcul, la manœuvre, la manipulation. Ici, le mélange des genres, la frontière fluctuante et poreuse entre fiction et réalité contribuent par jeu à renforcer cette impression. Pater est à la fois un film fini (délimité, si on préfère) et un film en train de se faire. La coexistence des deux, qui n’est pas qu’une simple mise en abyme, sème le trouble chez le spectateur qui ne sait jamais vraiment s’il voit les deux hommes jouer leur partition ou à l’état naturel. La confusion est à son paroxysme lorsqu’on voit le visage de l’acteur de Welcome déformé par les tics nerveux, comme s’il oubliait qu’il est interprète et face à une caméra. C’est manifestement une belle et unique expérience pour un comédien de s’en remettre à la vision d’un réalisateur dont la vitalité et la vivacité intellectuelle émerveillent. Certes Pater n’est pas un chef d’œuvre, il y a probablement moins d’inventivité formelle que dans les deux opus précédents, mais le plaisir manifeste et complice de Cavalier et Lindon à s’être rencontrés et à avoir poursuivi pendant presque une année cette étrange et productive collaboration se communique aisément au spectateur.
Que dire ?? Génie ou prétexte à sieste de 2h00 ? Pour ma part une réponse s'impose : sieste si vos sièges le permettent. Que pensez de 2 hommes se prenant pour des politiciens ou des escargots ? Quel est le message ? Quel est l'intérêt ?
j'ai eu du mal au commencement, le film, mélange de fiction et de réalité tient sur le talent de tous les acteurs. Atypique mais furieusement prenant, on cherche à comprendre le déroulement et les envies d'Alain Cavalier. Un challenge pour ceux qui souhaitent le voir, mais quel régal (sans parler de la nourriture, un autre acteur du film) !!
Ce film nous est présenté largement adoubé par la critique spécialisée , voilà une oeuvre originale, atypique, un film qui sort enfin des sentiers rebattus du cinéma français à la Philippe Claudel ou Jean Becker. Comment alors ne pas l'aimer quand, par ailleurs, on ne cesse de pourfendre ce cinéma français dit "commercial" ? Eh bien, tant pis, je n'ai pas aimé PATER ! Il ne suffit pas de faire différent pour faire intéressant et voir le tandem Cavalier-Lindon essayer des cravates ou se préparer une assiette froide et déboucher une bouteille n'a aucun, mais vraiment aucun intérêt pour moi. Quant au jeu politique auquel s'adonnent les deux protagonistes, c'est du travail de chansonniers sans la drôlerie qu'on pouvait éventuellement trouver dans les sketches du tandem Yanne-Martin.
Helas on ne peut pas mettre zero, mais c est ce que ca merite. J ai tenu 1h en somnolant mais plus, mission impossible!! C est pate(r)thique de nullite.