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    Pater
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    2,7
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    166 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 juillet 2011
    Pendant près de deux heures , j'ai vu des gens manger des mets luxueux dans des appartements ultra bourgeois à la peinture monotone couleur migraine, dans des cadrages hazardeux, qui sortent par ci par là des lieux communs au milieu d'un ennui mortel... une critique sociale, ce film? A voir V. Lindon se plaindre de son propriétaire de son luxueux appartement de saint Sulpice pour une histoire d'ascenceur, où errer dans son dressing qui pourrait loger une famille de sans papier, j'aurais p croire à de l'ironie, mais même pas!
    velocio
    velocio

    1 303 abonnés 3 135 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 juillet 2011
    On hésitait devant ce film présenté en Sélection Officielle au dernier Festival de Cannes : encensé par la critique ... française, plus que moyennement apprécié par les spectateurs. On a finalement franchi la porte d'entrée et on est ressorti plutôt déçu. Il y a, à coup sûr, un premier gros défaut : c'est (beaucoup) trop long ! Cette histoire d'Alain Cavalier qui joue à être le Président de la République et qui désigne Vincent Lindon comme Premier Ministre (un Vincent Lindon qui s'appelle Vincent Lindon dans le film, mais qui serait chef d'entreprise et non comédien), on la supporte pendant 45 mn, voire, à la rigueur, pendant une heure, mais une heure ET 45 mn, cela fait long ! On ne dira rien (en tout cas, pas grand chose) sur le fait que le film a dû couter 3 francs 6 sous à réaliser : après tout, la qualité d'un film ne se mesure pas au coût de sa réalisation (heureusement !). Revenons sur le fond du film qui, finalement, est quand même assez creux. Il tourne principalement sur le rapport maximal qui doit exister entre les plus hauts salaires et les plus bas : 10 ? 15 ? Comme, à l'heure actuelle, on doit être, au bas mot, aux alentours de 1000, on voit qu'il y a du boulot. Si ce film contribue à ce que ce problème soit abordé sérieusement pendant la prochaine campagne électorale, tant mieux, mais c'est peu pour enthousiasmer un spectateur de cinéma pendant 1 h 45 mn. D'autant plus que les mêmes, Cavalier et Lindon, sont tout heureux de s'acheter des chemises à 175 euros, des chaussures au même prix et des cravates à 75 Euros, des vraies fringues de smicards ! Finalement, le seul moment où j'ai ri, c'est quand Alain Cavalier, Président de la République calme, réfléchi, écrit une lettre dans laquelle pointe une magnifique faute de grammaire : pour la seule fois dans le film, un clin d'oeil à notre Président actuel !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 juillet 2011
    Il n'y a rien que des bavardages de gauche caviar et de bobos, à dormir, j'ai résisté et je le regrette, j'attendez...j'aime le cinéma, je vois énormément de films, habitant près de Montparnasse, la plus grande densité au monde de salles, mais je suis sans doute un demeuré face aux intellos qui mettent des notes fabuleuses...allez voir (et partez après un quart d'heure ça ne change pas): du verbiages, du narcissisme, des bourgeois qui partagent leurs plates bêtises...res nullius...rien
    Alban P
    Alban P

    17 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 juillet 2011
    Indescriptible, a vivre. C'est excellent.
    Entre fiction et réalité, un véritable ovni. Intelligent, drôle, cynique, toujours juste. Interprétation formidable. Tout est là.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 juillet 2011
    Un ovni intéressant et intelligent qui renouvelle constamment l'idée que l'on se fait du cinéma. A découvrir donc, même si le film n'échappe pas à quelques longueurs.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 331 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 juillet 2011
    Bon... Je veux encore bien entendre les arguments de l'ami Lindon qui dit qu'il s'est éclaté comme une bête à se mettre dans la peau d'un premier ministre et qu'à certains moments il s'y croyait tellement qu'il va jusqu'à en dire que c'est là son expérience d'acteur la plus forte, mais il n'empêche que – me concernant – cette expérience fut atrocement éprouvante. Ce "Pater", c'est comme filmer un gamin qui s'éclate au bilboquet pendant deux heures en partant du principe que le plaisir sera le même pour celui qui regarde. Car c'est bien cela ce "Pater" : un jeu de gosse. « Allez ! On est dans mon petit appart du 14e et on s'amuse à faire les gens importants » ...Effectivement, c'est là la source du cinéma, sauf que là le cinéma est égoïste et qu'il décide de s'en foutre du spectateur. Ils jouent et ils s'amusent : tant mieux ! Par contre, nous - spectateurs - on doit juste les regarder bouffer et boire et parler de leurs ego et de leurs préoccupations dont on est en droit de se foutre totalement. Car, si encore ils avaient des choses intéressantes à dire dans leurs pérégrinations politiques, mais le pire c'est qu'ils se limitent à faire les politicards comme des gosses font les cow-boys et les indiens, c'est-à-dire de manière totalement naïve et creuse. OK, ils se sont amusés, il n'y a pas de mal, mais nous on a payé notre place pour voir ça, et pour ma part je trouve ça un peu culotté de leur part. Car en effet, autant je veux bien accepter l'idée que ce film n'est pas pensé comme l'arnaque du siècle, autant j'espère en retour qu'on me concèdera le fait que ce film n'est en fait qu'une ébauche de film. Le principe de la fiction mélangé à la conception du film est marrant, mais on en a fait le tour au bout de dix minutes. Le discours politique se limite à deux trois propositions d'une naïveté affligeante dans les dix premières minutes, et le reste ce n'est que de la causette de comptoir. Personnellement, je trouve que la gentille naïveté n'excuse pas la pire des paresses. Content de son concept, estimant qu'il se suffit à lui seul, Cavalier considère du coup que toute exigence formelle est accessoire et n'a aucun scrupule à filmer ce qu'il lui passe par la tête, sans souci de cadre, de son ou de qualité de l'image. Ainsi, si Cavalier a décidé de parler de son chat, de filmer des assiettes dégueulasses en guise d'intro, ou bien de laisser Lindon déblatérer son fiel sur son concierge d'immeuble, il le fait sans se préoccuper un seul instant de la pertinence de ses choix et de son propos. Alors peut-être que ce type de démarche fonctionne très bien sur des gars qui passent leur vie à intellectualiser le cinéma, mais pour ma part, non seulement je trouve que ce type de démarche fonctionne en vase clos en n'étant au fond qu'une œuvre qui s'autocontemple, oubliant de contempler le monde, mais en plus elle le fait de la manière la plus paresseuse et laide qui soit. En somme, même si je laisserai volontiers les dandies du cinéma s'enivrer de ce que ce film "atypique", moi, en tant que spectateur lambda qui vient au contact du septième art pour qu'on lui transmette de l'émotion, de la sensation ou bien un autre regard sur le monde, j'avoue m'emmerder totalement face à une œuvre aussi prétentieuse que repliée sur son petit monde. D'ailleurs, si Cavalier et Lindon n'étaient pas aussi sincères dans leur démarche, je me serais certainement permis de dire que ce film est une véritable insulte au cinéma voire à l'art tout court tant il en méprise les principes fondamentaux...
    Franck J P
    Franck J P

    4 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 juillet 2011
    pater nous associe aux petites subtilités de la politique par le charme d'un dialogue d'amateurs gourmets.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 2 juillet 2011
    Affligeant de prétention et de vide.
    Entre les idées politiques de petits bourgeois rêvant de lutte des classes depuis leur hôtel particulier du 6ème arrondissement, et la réalisation qui rivalise avec une vidéo Youtube filmée dans une maison de retraite, ceci n'est même pas du cinéma, mais de l'escroquerie. Et en bande organisée, au vu des critiques presse.

    Si vous voulez voir un "ovni", un "jeu avec la réalité et la fiction", regardez des émissions Strip-Tease, qui elles sont drôles et sans prétention.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 juillet 2011
    ..................................................
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 juillet 2011
    Désuet, charmant, charmeur, drôle, ennuyeux, intéressant, long, culinaire, potache, intime, intérieur, simple, multiple.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 juin 2011
    A voir et à revoir ! Contrairement à ce que semblent prétendre certaines critiques ici, non, les spectateurs ne s'en vont pas pendant le film ! Ils rient et sourient, on les sent captivés. Merci Monsieur Cavalier, de nous montrer que l'on peut faire un excellent film et un excellent cinéma avec trois fois rien, juste de l'intelligence, de l'humour, de la sensibilité. Et que dire de la légèreté avec laquelle se tissent d'inextricables plans de vie ... comme dans la vraie vie. D'ailleurs, si c'est du cinéma, ...
    pirandole
    pirandole

    14 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 juillet 2011
    Vraiment sans intérêt. Une demi-étoile pour l'idée, mais l'accroche ne se fiat pas, et même Vincent Lindon ne joue pas bien, comme s'il n'était pas à l'aise. A Eviter
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 30 juin 2011
    Je sors de la salle, je vais manger un morceau et me voilà près à écrire ce que ce film a produit sur moi. C'est un presque grand film car manque un monteur de talent, certaines prises ont été mises dans ce patchwork d'images alors qu'elles n'auraient pas dû, ou alors ailleurs, ce qui fait que ce film n'est pas un chef-d'oeuvre, mais on n'en est pas loin, cette idée géniale de tout mélanger me plait beaucoup mais aussi ce qui m'a dérangé c'est l'impression d'avoir été plagié sur le coup du salaire haut (voir : http://art-psy.blog.lemonde.fr/2009/01/20/lettre-a-mr-obama/ ) par exemple où je détaille ce point de vue et ça en janvier 2009..) mais ne pas hésiter à voir ce film en attendant le DVD et ses compléments... art-psy.com
    Flying_Dutch
    Flying_Dutch

    69 abonnés 770 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juin 2011
    Difficile de juger une telle oeuvre tant la proposition destabilise, d'ailleurs pour beaucoup de spectateur c'est soit noir soit blanc (à part la presse qui est quasi unanime). Pour ma part, je dois reconnaître un talent certain à mêler habilement cinéma et politique tout en dupant les spectateurs, on ne sait pas quand Cavalier est Cavalier ou le Président, on ne sait pas quand Lindon est Lindon ou le Premier Ministre, et souvent ils sont les deux à la fois. Aussi la relation entre les deux acteurs est très forte et donne de très très bons dialogues, piquants et intelligents. Oui mais voilà, le film erre un peu sans réel but si ce n'est donné un certaine vision de la politique sans réelle finalité, et l'action est tellement lente et décousue que finalement, on peine à s'investir à 100% dans le film.
    jeremie747
    jeremie747

    44 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 juin 2011
    "Pater" est un film très atypique qui semble réunir deux projets distincts. Il y a d'un côté le projet scénaristique, assez mineur, qui consiste à mettre en scène un Président de la République et son Premier Ministre. Le réalisateur y montre assez bien la progression de leur relation, de l'osmose d'origine à la naissance de petites tensions jusqu'à l'affrontement, rendu presque inévitable. Tout cela est plutôt amusant mais l'amateurisme volontaire de la mise en scène nous empêche constamment d'oublier qu'il s'agit d'un jeu. On s'en remet donc au propos qui, s'il n'est pas très intéressant sur le plan narratif, l'est beaucoup plus dans la lecture psychanalytique qui est faite de la relation politique. Le Président est ici une figure paternelle pour le Premier Ministre (d’où, malin, le titre du film). Ce père de substitution cherche à transmettre un héritage au fils ; un héritage qu’il ne peut accepter que dans le conflit. Il ne s'agit pas ici de tuer le père de façon intime mais de le simuler publiquement pour acter la succession. Cela étant dit, "Pater" s’avère beaucoup plus fort dans son projet artistique global, cette façon qu'Alain Cavalier a de mêler des scènes de fiction à des scènes de transition où chacun est vraiment celui qu'il est dans la vie. Ce sont les scènes où Vincent Lindon est lui-même, où il n’est pas en représentation, qui sont les plus prodigieuses du film. On pense à ce monologue invraisemblable où il peste contre son propriétaire et l'ascenseur qu'il veut lui imposer ou encore cette scène où il explique qu'il est tellement pris dans son rôle qu'il lui arrive de vraiment réfléchir à des idées de réforme pour la France. Il pose ainsi la question de la force de la représentation. Dans l’ensemble, les pistes de réflexion et de discussion soulevées par "Pater" sont innombrables. Cela reste malgré tout un film expérimental, souvent intéressant mais pas toujours palpitant.
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