film atypique qui peut laisser perplexe voir intellectuel(injure majeure). Trois ave et un pater aurait dit le confesseur! aurais-je rater quelque chose mais la subtilité en la matière existe ce film en est le témoignage. Je pense qu'il faut se méfier du premier, du deuxième et même du troisième degré du film eh oui il y a encore du cinéma qui nous contraint à devoir réfléchir! bravo à alain cavalier à avoir fait du dedans et du dehors. Vincent Lindon est très bon gommant la frontière entre le personnage et l'acteur. A voir absolument !
Ce film est extraordinaire. C'est très inventif et totalement libre, on oublie toute cette industrie souvent trop pesante du cinéma, pour se retrouver devant un bijoux unique, sans moule. Une simplicité, une honnêteté dans le l'acte même de faire du cinéma. Bouffée d'oxygène.
Certes, c'est "gonflé" de ma part de mettre la plus mauvaise note, dans la mesure où je n'ai vu que la première demi-heure du film, mais c'est aussi là l'explication : c'est la première fois que je quitte une salle de cinéma avant la fin du film... voilà, c'est tellement "gonflant" que je n'ai pu en supporter plus... on n'a pas idée de débuter un film avec un scène aussi "inter-minable". Mais bon, c'est aussi parce que je n'ai jamais été fan de ces émissions gastronomiques qui passent le dimanche midi sur France 5, et encore moins des reportages sur le hommes politiques !
S'apprêter à gouverner un pays n'est-ce pas avant tout un jeu de miroir où les reflets que l'on renvoie sont autant de points qui nous feront grimper dans la mémoire des gens ? Et puis quoi d'autre que l'image, simple et superficielle, lorsque l'on voit à quel point le monde politique est hermétique et hiérarchisé ? .. Malgré un rythme lent, très peu entrainant, voir totalement ennuyant, 'Pater' capte et interroge, nous montrant un président et son ministre dans leur intimité, leur mensonge, leur désir, leur peur et leur conviction.. Original, innovant, ce film est une plongée engagée dans les sous-sols du milieu politique où tout ce décide, où une cravate semble être digne d'un culte inégalable et d'une importance extraordinaire.. Ce détachement du gouvernement vis-à-vis du peuple est tout à fait matérialisé malgré l'envie ( peut-être franche parfois ) de réduire le fossé et les haines qui séparent les puissants des faibles.. Et si 'Pater' excelle dans ce qu'il vise montrer et dévoiler, il n'est pas à proprement dit une œuvre cinématographique pure et flirte inévitablement avec le documentaire.. A voir tout de même !
80 ans et toujours du talent ! Une oeuvre fraîche originale et créatrice. Un réalisateur malicieux, un acteur principal qui confond la fiction et la réalité...de l'émotion, du rire A mille lieux des dogmes, des recettes et du cinéma formaté. Bravo !
Un film qui me laisse partagé...Dérision ou conviction ? Conviction plutôt poétique de la politique ? Ou dérision de cette même politique ? point de vue poétique ou point de vue utopiste...beaucoup de conversations qui approchent à la fois la superficialité et la profondeur du royaume...Il en reste quelque chose,l'humour plus que la lumière, la lisière plus que les dédales du réalisme...des histoires de prêt à porter, de smicards, des repas arrosés où l'on croit être ce que l'on rêve, un premier ministre, un président, un acteur jouant un président mais avec une perversité schizophrène où les rôles s'inversent, en regardant ce film on s'interroge, où est le projet ? on marche à tâtons entre certains éclats de rires, entre une caméra intimiste qui déclare sa flamme pour le cinéma mais peut être pas au spectateur...Bref un mélange de cinéma de "politique" et de rêves de réveillons à Matignon...Un cinéaste original pose un regard feutré sur la politique...A vous de voir.
Je n'avais vu qu'un seul film d'Alain Cavalier à ce jour : Thérèse. Tous les autres depuis ne m'avaient pas attiré et apparemment, il y a peu de passages télé. La bonne rumeur de Cannes et des blogs m'a poussé vers celui-ci. Je m'attendais à m'ennuyer copieusement devant un film politique imbuvable. Mais pas du tout je me suis beaucoup amusé. Difficile de dire si Cavalier est sérieux dans son propos, s'il a juste fait cela pour s'amuser un peu ou s'il se fout de la gueule du monde. Le message politique est vraiment léger et utopique. Venant de bobos gauchisant pétant dans la soie, mangeant de la truffe et buvant de grands crus entre Denfert-Rochereau et Saint-Sulpice, c'est à mourir de rire. D'un point de vue purement cinématographique que dire, sinon que, sous une apparence faussement désinvolte et ludique, il y a tout de même un scénario bien écrit et une mise en scène originale ? Possible. Pour moi un film documentaire où un réalisateur et son acteur aurait joué pendant un temps comme des enfants à : "Et si on disait que j'étais président et toi premier ministre ?..." Un petit film anodin mais très drôle où l'on retient surtout que Vincent Lindon a des problèmes avec son propriétaire et Alain Cavalier ne sait pas choisir une cravate (à 85 euros !)...
Une espèce de documentaire grossièrement maquillé en fiction, exercice narcissique d’une sidérante vacuité où Alain Cavalier et Vincent Lindon se mettent en scène eux-mêmes, mangent, ouvrent des bouteilles de vin, choisissent des cravates, tout en débitant un chapelet de platitudes et lieux communs dignes du café du commerce. Quand on pense que l’équipe du film s’est étonnée de n’avoir rien obtenu à Cannes, on reste pantois ! Un peu comme pour cette chère Ingrid B. qui pensait obtenir le Prix Nobel de la Paix (rien que ça !), on ne peut que sourire devant pareille prétention de la part des auteurs de ce PATER-RIBLE. Si l’on veut rester gentil, on invoquera un manque de lucidité notoire ; si l’on est méchant, on allèguera un orgueil proche de la sottise.
Pater est désagréable dans son cadrage, dans l'habillage de l'image, enfin, c'est simple, c'est amateur ! Ensuite, il faut un certain temps pour se laisser bercer par une certaine ambiance décalée, "de jouer à" Malheureusement on se lasse trop tôt de cette histoire où tout fleure bon l'amateurisme des jeux de rôle, se satisfaisant trop facilement de leurs réflexions dignes des comptoirs de bistros. Intéressant et finalement assez pauvre..
Mais quelle horreur ce film !! Déjà la première scène dure 15 minutes où on voit deux hommes ouvrir des boites de conserves : tout est d'un ennui effarant ! Apres c'est palabres sur palabre inutibles.... FILM A FUIR DE TOUTE URGENCE
Ovni -objet visuel non identifié, comme il y en a peu, Pater tente de recréer par la magie de la caméra, les coulisses moins du monde politique en tant que tel de la création filmique. Pris dans leur propre jeu d'action-vérité, les acteur ET auteurs de cet objet filmique se perdent, semble t-il, dans les propres circonvolutions de leur propre jeu, au double sens du terme. Président et premier ministre, ou gamins dans le bac à sable, improvisation ou écriture, dur à déterminer. Au delà de ces vélleités expérimentales, le film dégage du pur exercice abscons par la force de certains dialogues ou l'humour absurde de certaines situations -sans qu'on puisse pour autant clamer au génie.
On aurait pu avoir ici un court-métrage sympa de 45mn environ. Hélas, on récupére un truc lent, verbeux et rasoir qui nous laisse découvrir que Vincent Lindon est bourré de tics, qu'il se ronge à mort les ongles et qu'Alain Cavalier a une orthographe approximative. C'est dire le niveau de détail qu'on atteint. Quelques (petites) bonnes répliques relèvent un (petit) peu cette daube presque absolue. J'ai failli partir avant la fin et je regrette de ne pas l'avoir fait.