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Un visiteur
5,0
Publiée le 28 août 2011
Cinq étoiles pour le concept original et le très bon jeu des acteurs dans ce mélange de réalité-fiction tellement délirant qu’on ne s’ennuie pas une minute malgré un sujet pour le moins abracadabrant. C’est bien quand le cinéma essaie un tantinet de se renouveler de temps à autre. Juste cette connerie de légion d’honneur qui me laisse un peu perplexe. A-t-elle une valeur ironique dans le film ? Ce n'est pas vraiment clair. Déjà il y a un demi-siècle, dans Nexus2, Henry Miller écrivait : "N'importe qui peut se targuer d'avoir la légion d'honneur, de nos jours; mais aucune personne sensée ne porterait ce sacré machin."
Film fait par des bobos pour les bobos. Persuadé que certains mettent un bonne note a ce film pour ne pas se faire prendre pour un beauf moyen. Tout ce qui est montre dans ce film est déja connu..les français ne sont pas aveugles..juste un peu con ^__^
Ce divisant en deux, le scénario du film n’a rien d’original. Néanmoins, les sujets sont traités en profondeur et le réalisateur nous décrit bien la politique de notre époque. Néanmoins, le film est souvent trop brouillon et je pense qu’on peut vite sombrer dans l’ennuie. Du côté de la mise en scène, la réalisation d’Alain Cavalier reste très sobre. Pour le casting, le duo Vincent Lindon / Alain Cavalier est très efficace, les deux acteurs sont convaincants.
Nouvel inscrit, juste pour vous dire ma déception quant à ce fil pourtant encensé par la critique "officielle". L'idée était bonne à la base mais le film s'enlise dans des dialogues qui ne vont jamais dans le fond, donne l'image d'une France dont les instances dirigeantes ne sont intéressées que par la bonne bouffe (et le vin) et finalement, malgré le thème de la limitaiton des revenus, ne faisant que peu de cas du "citoyen de base". Beaucoup de longueurs, très peu de fond -même pas franchement drôle... Un film peu abouti, très "nombriliste" aussi, où l'on a l'impression que Alain Cavalier et Vincent Lindon cherche surtout à se faire plaisir mais pas faire le plaisir du spectateur
Deçue par ce film, que je trouvais pourtant prometteur. Attirée par la politique, les arcanes du pouvoir, je trouvais l'idée et le concept original.
Mais gros problème à l'arrivée : un film d'une rare mysogynie.
Le réalisateur invente un monde politique idéal (pour lui), dans lequel des bonshommes font mumuse avec le pouvoir, un monde duquel les femmes seraient complètement absentes. Pire, seules référence aux femmes : une contorsionniste (titre qui sonne très sexuel dans le film), une femme nue dans un lit, et une femme qui se maquille.
Le film le plus original vu depuis des lustres. Maintenant, es-ce que cela en fait pour autant un chef d'oeuvre? Pas certaine, même si Vincent Lindon y est d'un haturel confondant...
Idee un peu saugrenue que de filmer pendant plusieurs mois une espece de jeu de role.Mais l'idee principale sur les salaires est necessaire mais malheureusement pas assez developpee et quasiment aucune autres propositions.C'est frustrant.Finalement beaucoup de bla bla et de scenes qui ne servent a rien.
Du cinéma ,ça?Un passe temps pour les tenants d'un onanisme méningé courant dans les milieux bobos parisiens....une honte de faire dépenser de l'argent à des gens qui en ont peu pour engraisser des incapables qui eux en sont bourrés et en plus nous prennent pour des c....
Pater : mais pourquoi les critiques français ont-ils encensé ce film ? Suis-je totalement inculte, insensible, imperméable à la soi-disant originalité de ce film ? J'ai trouvé ça lent, nombriliste, mal monté, mal filmé, mal cadré... Pour une idée amusante, une succession de plans interminables et souvent moches... A-t-il fait exprès - comme je l'ai lu - de faire un film qui "vous donne à caresser l'illusion qu'à sa place vous feriez aussi bien" ? Quel mépris du spectateur... Je ne comprends pas...
La forme est donc vraiment assez déroutante, pour ne pas dire vraiment experimentale, mais cela ne m'aurait pas tant géné si je n'avais pas eu l'impression, que contrairement à ce qui a été dit, le fond n'était pas si brillant et novateur que cela.
En effet, les discussions sur le pouvoir, sur les lois à adopter lorsqu'on détient le pouvoir suprême ne constituent finalement qu'une petite partie du film, et se résume finalement qu'à une seule mesure un peu novatrice qui sera usée jusqu'à la corde: la fixation d'un salaire maximum, à l'instar de ce qui existe pour le SMIC.
Pas mal de thèmes sont esquissés (peut-on réussir à être chef du gouvernement avec simplement sa bonne foi et son envie de plaire au peuple, sans aucune arrière pensée électorale ou manipulatrice?), mais tout reste finalement à la surface, jamais être réellement dévellopé, d'où une véritable frustration à la sortie.
Finalement, la partie qui m'a le plus interessé dans Pater a trait au documentaire sur le film en train de se tourner, et surtout l'image que renvoiele film de l'acteur Vincent Lindon.
la chronique dans son entier ici : http://www.baz-art.org/archives/2011/07/21/21619424.html
Bon : un délire d'acteurs reconnus pour leur talent, un jeu de personnages, un " ovni " digne de Lynch ? Et bien non. Après être sorti de la salle avec un goût amer dans la bouche, je ne peux que mettre cette piètre note à ce piètre film. On assiste pendant 1H40 à un jeu nombriliste entre deux bourgeois qui sont " pour les pauvres ", défonçant des portes ouvertes ( avec classe cependant, pour mieux faire passer la pilule ), se rebellant faussement contre une injustice qu'ils ne connaissent ni ne comprennent. Quand au prétendu humour, c'est bien simple, je n'ai pas même souri une seule fois. En revanche, les deux vielles bourgeoises drapées Hermes et puant le N°5 ont adoré le coup de la cravate en laine ( mon dieu quel fou, hohoho ), et des souliers ( ha ben oui ça s’appelait des souliers, hohoho ), ou encore les innombrables bouteilles de pinard que s'enfilent nos deux ivrognes apprentis-cinéastes ( hohoho ). Ces deux mêmes bourgeoises ont en revanche été consternées d'apprendre que la moitié des français ne gagnaient pas 1500€ par mois ( ho mon dieu mais c'est vrai ! [pauvres prolos] ), et révoltées par le coup de l’ascenseur.
C'est TELLEMENT représentant de la gauche caviar ! Des bourgeois libéraux qui se sentent coupables d'être riche, et tiennent un discours de pseudo-gauche pour justifier leurs privilèges et rehausser leur ego ( déjà bien gonflé ).
Pour résumer : elles ont aimé le film, pas moi.
J'aimerais bien récupérer mes 7.90 d'ailleurs, parceque moi, je suis pauvre.
Attention, vous allez assister ici à une oeuvre cinématographique hors-norme, un OFNI (Objet Filmique Non Identifié) comme on l'appelle dans le jargon. Si vous prenez la peine d'aller voir le film sans prendre connaissance du synopsis (comme ce fut le cas pour moi), vous risquez d'être perdu pendant le premier quart d'heure, mais pas de panique car tout fini par s'éclaircir comme par enchantement. Alain Cavalier continu de surprendre, surtout après Le Filmeur (2005), il nous prouve qu'il aime surprendre le spectateur et contribue ainsi à la diversité du cinéma hexagonal. Pater (2011) est un film improbable, voir même impensable et pourtant, par le biais de Michel Seydoux, le film a pu voir le jour. C'est ainsi que l'on découvre à travers ce film, Alain Cavalier & Vincent Lindon dans leur propre rôle, soit d'un côté le cinéaste et de l'autre le comédien, alternant tout au long des 115 minutes entre réalité et fiction, dans laquelle le premier interprète le Président de la République et le second le Premier Ministre. Chacun se filmant l'un après l'autre, caméras à l'épaule, qu'ils soient à table en train de déjeuner ou d'essayer une cravate, les discussions s'enchaînent à un rythme soutenu, nous donnant constamment l'impression d'avoir affaire à un docu-fiction ou même à un making-off. Le tandem parle de politique, de tout et de rien, nous immisçant au coeur de leurs conversations, on y prend un malin plaisir à les suivre dans leur délire cinématographique à la fois drôle et inattendu !
Brosse une vision de la politique débarrassée de ses complications. Cinéma de genre. Ne démontre aucunement l'intention de se placer sur l'échelle politique. J'aime bien les 2 cafards chez le boulanger.