Mon compte
    Pater
    Note moyenne
    2,7
    829 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Pater ?

    166 critiques spectateurs

    5
    24 critiques
    4
    25 critiques
    3
    28 critiques
    2
    24 critiques
    1
    28 critiques
    0
    37 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    DarioFulci
    DarioFulci

    102 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 novembre 2011
    Le cinéma d'Alain Cavalier a toujours été exigeant. Ces dernières années, il s'est en quelque sorte radicalisé en n'utilisant plus qu'une caméra HD et une trame scénaristique épurée. En l'occurrence "Pater" atteint des sommets. Petite équipe, petit scénario (tout se passe dans les dialogues) mais grande ambition intellectuelle. On ne comprend d'ailleurs pas trop où il veut en venir. Tout est obscur et l'on finit par se fatiguer à tenter de chercher un sens global aux séries de phrases débitées par Vincent Lindon. L'ennui succède à l'agacement. Du cinéma malheureusement élitiste et hermétique.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 24 novembre 2011
    Film éminemment prétentieux car au final creux et démago. Les acteurs auraient pu être magnifiques si le scenario avait été à la hauteur. Je me fends d'une critique acerbe car je suis allé le voir sur la foi des 'critiques' officiels. Copie à revoir, passez votre chemin.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 novembre 2011
    Film séduisant au premier abord, on se laisse caresser par les boiseries de ces beaux appartements parisiens. Préparation d’agapes appétissantes, plans de caméra 'intéressants', interrogations sur ce qui va suivre. Les choses se précisent, le film se veut sérieux... et on a un peu de peine à y croire. Une idée lancée sur la régulation des salaires, une longue diatribe sur une histoire d'ascenseur, un problème de voisinage, la visite d'un dressing, une diversion sur une histoire de sécurité. J'ose imaginer le quotidien d'un véritable président un peu plus dense, les choses un peu plus nuancées et autres qu'un jeu d'enfants qui jouent à se prendre pour des gens importants...Je suis sorti avant la fin sans rien comprendre à toutes ces critiques élogieuses.
    Akamaru
    Akamaru

    3 094 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 novembre 2011
    "Pater" est l'un des films les plus étonnants et intriguants qu'il m'ait été donné de voir.Alain Cavalier surprend encore,même passé 70 ans.Dans cette auto-fiction politique,Cavalier cohabite avec Lindon,en tant que Cavalier et Lindon,mais aussi en tant que Président de la République et Premier Ministre.Là où Pater est différent des autres,c'est qu'on a du mal à discerner la fiction de la réalité.Où commençe l'une et où s'arrête l'autre?Cette mise en abîme,qui est aussi une mise en perspective,concentre toute sa puissance sur les mots et les cadres fixes.Le revers étant que le rythme est très lent,les informations arrivent très(trop vite).Par contre,on est séduit par cette vision acérée de la politique d'aujourd'hui.Ce qui est troublant,c'est la corrélation étroite entre le langage du cinéma et celui de la politique,comme si le second n'était finalement qu'un show,singeant le premier.En filigrane,le thème de la filiation est là,avec un aïné qui prend son cadet sous son aile,alors que le cadet veut s'affranchir de cette influence pesante.Lindon ne joue pas un rôle.Il est Lindon,avec toute sa gouaille et ses incessantes mimiques.Un OFNI déconcertant,qui a ses limites,mais qui est salvateur.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 novembre 2011
    Peut on parler de fiction-réalité où plutôt de réalité-fiction? Très probablement un peu des deux. Parce que Pater n'est que ça, un savant et délicat mélange des deux, où réalité et fiction se rencontrent, s'entrechoquent et s'entremêlent. C'est le faux au service du vrai et vice-versa ! Un pur moment de délice, une expérience puissante et enrichissante et qui nous sert d'un peu de tout et de rien. Alain Cavalier et Vincent Lindon se mettent en scène, se filment et jouent à jouer, tout ça avec énormément d'humour et toujours dans l'improvisation la plus totale. Non vraiment, juste incroyable, j'avais peur que le film soit un tantinet indigeste mais absolument pas, on prend complétement part au jeu. On voudrait presque que ça ne se finissent jamais mais malheureusement même les meilleurs choses ont une fin !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 novembre 2011
    Autant le dire tout de suite, ce long métrage frôle la perfection ! On en savoure la finesse du propos, le bon sens et le ton. Lindon incarne un Premier Ministre à la fois chaleureux, impulsif, robuste, sympathique, à l’image de l’acteur que nous connaissons. Cavalier, lui, endosse avec délicatesse et clairvoyance la fonction de Président.
    Avec une précision chirurgicale, Cavalier nous conduit entre making-of et fiction, dans l’intimité du pouvoir, dans le quotidien du réalisateur et des acteurs.
    Dans la peau des politiques, les protagonistes imaginent, avec bon sens et simplicité, de promulguer une loi faite pour améliorer les rapports entre les hommes. Lindon se lance à corps perdu dans cette mission, proche du trouble dissociatif d'identité.
    La fin en douceur, où Premier Ministre/Acteur et Président/Réalisateur et acteur prennent tour à tour la caméra, nous laisse béat… La classe !
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 112 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 novembre 2011
    Où s'arrête la fiction, où commence la réalité ? Une idée de départ originale qui se perd malheureusement dans un rythme beaucoup trop lent pour ne pas nous perdre en chemin.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 octobre 2012
    Ça fait déjà un certain temps que j'ai vu ce film... Mais j'ai préféré le laisser mijoter en tête pour avoir un avis plus objectif. Et, pour être franc, mon avis n'a pas bougé d'un poil. C'est sans doute un des meilleurs films de l'année (juste derrière La Guerre est Déclarée, et évidemment le récent Drive, qui a littéralement écrasé tout ses concurrents). Donc, tout d'abord, Pater, c'est quoi ? La B.A laissait franchement perplexe, et on pouvait légitimement se demander ce qu'on allait nous servir ressemblerait à ça... Bon, Pater, c'est tout d'abord un film sorti dans un peu plus de 400 salles en France (autant dire que j'ai eu beaucoup de chance qu'ils le passent au ciné à coté de chez moi), qui ne comporte pas à proprement parler de scénario. Pour éclairer ta lanterne, cher lecteur, Pater, c'est deux énergumènes (Alain Cavalier et Vincent Lindon) qui se sont filmés mutuellement pendant un an, jouant au Président et à son premier ministre. Et c'est ce jeu de rôles, qu'on suit pendant 1h45, et c'est totalement jouissif. Parce que c'est drôle, d'abord, on a des pointes d'humour bien placées, souvent très critiques, principalement sur la politique, évidemment. Et c'est toujours très fin. Mais la véritable richesse du film, c'est la mise en abîme, la reflexion faite sur le cinéma. On ne saurait distinguer le film, dire si c'est réel, si les acteurs jouent ou... jouent, en fait. C'est bien ça, à la base, un acteur. Ça joue, ça fait un jeu (ici, un jeu de rôles), au sens propre du mot. Bref, c'est cette réflexion (dont je n'ai pas relevé toutes les subtilités) qui est géniale, réflexion qui trouvera sa conclusion dans un final virtuose, ou Cavalier remet la légion d'honneur à Lindon, en lui affirmant "Tout est faux, c'est du cinéma !", et Lindon de lui répondre "Non, c'est vrai puisque c'est du cinéma !". Pater est sans conteste un des films les plus étranges, intelligents et surprenants de l'année.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 26 octobre 2011
    Ce film est une pure escroquerie...
    Payer pour ça ?? De qui se moque-t-on ?
    Le film est insupportable... il est vide...
    Surtout ne vous laissez pas embrouiller par les "critiques" de la presse...
    Mort aux bobos !!
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 20 novembre 2011
    M'étant lancé sans réfléchir dans ce film, parce qu'il a eu du succès à Cannes, j'ai dû chercher après ce qu'il était exactement. C'est un jeu, parfois amusant, parfois long. Ce n'est pas que je me suis ennuyé, mais ces 1h45 passent doucement. Vincent Lindon est génial dans tous les cas, même si je n’ai pas compris s’il joue tout le temps ou non. Je ne peux pas mettre une meilleure note que cela, car je n’ai pas trouvé le film non plus fantastique, et je n’ai pas l’expérience des critiques de presse. C’est certes un film original mais le style faux documentaire est déjà maitrisé parfaitement par Maïwenn, inimitable (même si je sais que ce n’était pas le but d’Alain Cavalier). J’aurais préféré trouver une originalité dans autre chose qu’une caméra HD. Il m’a manqué de la musique et une image légèrement plus soignée. Mais comment faire autrement pour un film sur les « coulisses » de la politique d’aujourd’hui ?
    FABIEN T.
    FABIEN T.

    1 critique Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 octobre 2011
    Vincent Lindon et Alain chevalier se découvrent une amitié à travers ce jeu qui consiste à laisser tourner une caméra assez longtemps pour oublier sa présence ou tout du moins oublier que le destinataire final pourra être un spectateur.
    Il doit y avoir quelque chose de jouïsif car les acteurs/personnages se laissent embarquer dans des roles qu'ils s'inventent au fur et à mesure. L'abscence de scénario se fait hélas ressentir et cette expérience ressemble plus à un jeu de collégien qu'on pourrait retrouver sur Youtube qu'à une réelle réussite cinématographique. Le manque de rythme manque à ce docu-fiction soporifique. Dommage ils ont pourtant l'air si sympa.
    schemaman
    schemaman

    17 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 septembre 2011
    Globalement quand même très déçu. Je m'attendais à un face à face plus fin. Toutefois l'OCNI (Objet cinématographie non-identifié) est perturbant quand à l'ambiguïté qu'il se complaît à montrer. Malheureusement, on est amené à imaginer que le réalisateur, à court de mètres de pellicules, n'a pas été tenté d'inséré au montage des scènes tournées en "off" pendant le tournage officiel. On voit que le budget est ric-et-rac au moment de la scène du pique-nique dans la forêt : le déjeuner se fait sous le beau temps mais il pleut quand le président et son 1er ministre parlotent dans la voiture !
    Comme l'aurait dit le Président : ce film m'a un peu emmerdé.
    Le résultat, à l'analyse, et comme d'autre l'ont écrit sur ce blog cinéma, est très très bobo avec un 1er ministre qui ne ressemble en rien à un 1er ministre. Par contre, Alain Cavalier est très convaincant.
    RedMidget
    RedMidget

    1 abonné 18 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 septembre 2011
    Pater
    Le dernier film de Cavalier m’a profondément troublé. C’est un drôle d’objet filmique qui brouille encore plus les frontières fragiles séparant le documentaire de la fiction. Quelque part entre « Borat » et « I’m still here ».
    Certes « Pater » n’a pas la même charge émotionnelle qu’ « Irène » mais ce n’est pas le but recherché. Si la méthode du réalisateur est la même, le propos est différent. L’origine du trouble n’est pas juste de savoir s’ils jouent ou s’ils sont eux-mêmes. On se demande s’ils jouent plus quand ils font les acteurs ou quand ils sont dans un rapport de séduction ?
    Ou tout simplement, est-ce que tout est jeu dès qu’on est filmé ? Comme semble le rappeler la dernière séquence où Cavalier et Lindon s’amusent avec leurs caméras.
    Parkko
    Parkko

    159 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 septembre 2011
    Non, je dis non à Pater. Je dis oui à cet échange de jeu de rôle, ce non film, ce film dans le film, ce making off, ce faux film, ces échanges. Je dis non à tout le reste. Non au pacte qui est fait avec le spectateur et non à la façon de le considérer, non aux considérations insupportables de Vincent Lindon. Une fois qu'on a compris le procédé du film, on en a vite fait le tour et en gros le film reste sur le même plan du début à la fin. Bref, un film qui voudrait aborder les relations de pouvoir (président / premier ministre ; réalisateur / acteur ; père / fils) mais qui se regarde tellement le nombril qu'il oublie de le faire.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 28 août 2011
    Le dispositif du film est original, une fiction qui ouvre sur le documentaire sur le jeu d’acteurs... Mais c'est aussi, et là j’ai l’impression à l'insu du réalisateur, un portrait d’une France d'en haut, celle qui roule en Porsche tranquille. On passe d'un intérieur bourgeois très raffiné à l'autre pour n’en sortir qu’une fois : ave la visite de l’arrière boutique du boulanger qui dort en chien de fusil sur sa table à pétrir (touchants et pittoresques ces prolos). Vincent nous donne un aperçu de son "rang" de parisien huppé en évoquant sa copro pétée de tune (par ailleurs c’est le meilleur moment du film à mon goût). On se nourrit des plats gourmets du traiteur même en pique-nique et on a une pair de femmes dans sa vie. Au milieu de cette existence replète, nos compères piquent une crise de puritanisme par rapport à l’argent. Le président décrète que c’est indécent d’en gagner beaucoup trop en travaillant (actionnaires, dormez sur vos deux oreilles). Alors combien est beaucoup trop exactement ? C’est l’objet d’un débat avec le premier ministre car il faut bien trancher dans l’arbitraire. Le vrai débat, celui sur le partage au sein de chaque entreprise du profit généré, est bien enterré chez ces gens là. Après tout, il suffit de payer pas trop mal ses ouvriers « pour avoir la paix », comme dit un des copains du président. Tristement, ce qu’il dit est vrai.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top